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Camus La Peste

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, avaient retrouvé sans hésiter l’absent qu’ils avaient cru perdu. Pour quelques temps au moins, ils seraient heureux. Ils savaient maintenant que s’il est une chose qu’on puisse désirer toujours et obtenir quelquefois, c’est la tendresse humaine.

Quelques citations pour mieux comprendre la pensée de Camus.

« Dans l’expérience de l’absurde, la souffrance est individuelle. A partir du mouvement de révolte, elle a conscience d’être collective, elle est l’aventure de tous. » L’homme Révolté

« Je ne connais qu’un seul devoir et c’est celui d’aimer. »

« Et pourtant, pestes et guerres trouvent les gens toujours aussi dépourvus. » La Peste

« Un sentiment aussi individuel que celui de la séparation d’avec un être aimé devint soudain, dès les premières semaines, celui de tout un peuple, et, avec la peur, la souffrance principale de ce long temps d’exil. » La Peste

Introduction :

La Peste est un roman bâti comme une tragédie en cinq actes : une brève ouverture situe l’action, en avril 194 ?, à Oran, une ville laide, sans âme, une cité moderne et « ordinaire ». La peste, terrifiante et absurde épidémie venue de nulle part, plonge la ville dans la douleur et oblige les habitants à l’exil ou la claustration. La cité demeure alors isolée pendant presque une année, hors du monde. Le passage que nous allons analyser se situe à la toute fin du roman (avant-dernier chapitre). Nous sommes en Février, la maladie régresse peu à peu. Les portes de la ville s’ouvrent et les habitants, enfin libérés, n’oublierons jamais cette difficiles épreuve qui les a confrontés à l’absurdité de leur existence et à la précarité de la condition humaine. Bernard Rieux, médecin, se sauve de l’absurde en se consacrant à sa tâche quotidienne, en perpétuant la vie contre tout ce qui peut la mettre en péril, accepte l’irrémédiable (comme la mort de sa femme). Il est le « révolté » du roman, qui tire sa grandeur de la conscience de ses propres limites. Jean Rambert est un journaliste de Paris incarnant le personnage de l’exilé, prisonnier de la ville, éloigné de la femme qu’il aime ; il tente de s’évader mais quant il pourrait y parvenir, il décide de rester. Enfin, notons que le roman n’est pas divisé en chapitres mais en cinq grande partie ; ces grandes unités narratives se prêtent elles mêmes à un découpage qui suit la progression dramatique de la maladie

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