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Ceramique

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avant d’être polie et peinte.

Le dessin

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Le procédé de base consiste à opposer le vernis noir à la couleur rougeâtre de l’argile. On dessine le motif, on le peint et on l’incise (en utilisant une pointe). Pour les plus beaux vases, le décor s’adapte à la forme. Deux grandes techniques vont se succéder : ¹ La figure noire, jusque vers - 530, le motif est peint sur un fond d’argile naturelle et les détails sont ensuite incisés. La silhouette apparaîtra en noir, le fond et les incisions en rouge; ¹ La figure rouge, à partir de -530, le fond est peint et les détails sont ajoutés à l’aide de pinceaux très fins. La silhouette apparaît en clair , le fond et les détails en noir. Dans les deux cas les différences de couleur sont obtenues à la cuisson.

La cuisson

C’est la partie la plus délicate de la fabrication. Les fours sont rudimentaires et ne peuvent dépasser les 900 à 950°, ce qui confère une certaine fragilité aux pièces réalisées. Il n’y a généralement qu’une seule cuisson, au cours de laquelle on joue avec la température et la quantité d’air admise pour provoquer les réactions chimiques amenant le vernis à devenir noir. Les travaux de chimistes modernes ont montré que ce vernis est en fait une mince pellicule obtenue avec de l'argile très finement broyée et délayée dans de l'eau à laquelle on ajoute un alcali (produit basique). On laisse évaporer ce mélange jusqu'au moment où il atteint la consistance d'un gel liquide que l'on peut étendre au pinceau. C'est la cuisson qui va transformer ce vernis presque transparent et lui donner la couleur noire, grâce à des réactions chimiques dont voici le déroulement ci-contre. 1

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LES FORMES

Les vases sont généralement créés pour un usage précis : la forme générale, les anses sont étudiées en fonction de cet emploi, mais on recherche toujours l'élégance des lignes et l'harmonie des proportions. Voici les formes les plus courantes ou les plus remarquables. LES VASES À CONTENIR ET À TRANSPORTER Les cratères Ce sont de grands vases dans lesquels on mélangeait le vin et l'eau. On trouve différentes formes : hydrie amphore péliké utilisé pour pour conserver amphore à aller chercher ou transporter panse élargie l'eau à la fon- les solides ou vers le bas taine les liquides

à volutes

en calice

à colonnettes

en cloche

LES VASES À VERSER œnochoé récipient pour verser le vin olpé petit récipient à verser askos petit récipient à anse avec une embouchure sur le côté

LES VASES À PARFUM alabastre de forme allongée

aryballe en forme de globe

lécythe : vase cylindrique pour l'huile; parfois à usage funéraire

pyxis boîte à fards munie d'un couvercle

LES VASES À BOIRE

canthare vaseà boire à deux anses très grandes DIVERS

kylix coupe de forme circulaire

coupe sans pied

skyphos rhyton petit vase à deux vase à boire souanses vent en forme de tête d'animal lébès gamikos vase offert en cadeau de mariage phiale coupelle avec une petite saillie au centre, à usage religieux

psykter plongé dans un cratère et rempli d'eau glacée, il servait à rafraîchir le vin

loutrophore d'usage funéraire, ce vase servait à transporter l'eau des libations

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LES STYLES DÉCORATIFS

Selon les époques, une évolution se fait dans les techniques, mais aussi dans les motifs de décoration. On peut distinguer :

Le style géométrique

Amphore géométrique ancien Début du 10e s.

Du 10e au 8e siècle av JC, décoration de motifs linéaires (cercles, lignes droites, zigzags, losanges, triangles…) utilisés de façon très mathématique. Résultat d’ensemble très austère. Au 8e s, apparition de silhouettes humaines et d’animaux très stylisés.

Oenochoé - géométrique récentFin VIIIe s.

Le style orientalisant - 7e s av JC

Plus figuratif, mais toujours décoratif : emploi de sphinx, griffons, éléments de décor curvilignes (spirales, rosettes…). Le trait se précise, les rehauts (ajouts) de couleur apparaissent.

Détail du vase ci-contre Oenochoé fabriquée à Rhodes - Vers 650 av JC.

La céramique à figures noires - 6e s av JC

Dinos et son support, représentant un duel d'hoplites. Corinthe Vers 590 av JC.

Deux ateliers rivalisent.

Corinthe produit surtout des petits vases, caractérisés par la couleur claire de l’argile, la décoration en bandes et les motifs de “remplissage” (rosettes, points…). La qualité de la production va diminuant, laissant la suprématie à l’Attique . En Attique et surtout à Athènes, on produit des vases à fond rouge sur lequel se détachent des silhouettes noires, avec des détails gravés et retouchés en blanc ou rouge. Les sujets sont surtout mythologiques.

Amphore à figures noires : Achille tue Penthésilée. Vers 540 av JC.

La céramique à figures rouges

Elle apparaît vers 530 av JC. Sur ces vases, décorés de scènes tirées de la mythologie ou de la vie quotidienne, le dessin est parfait, les détails plus nombreux. Les figures sont plus réalistes ; le sens de la profondeur et du mouvement reflètent l’évolution de la sculpture.

Vases attiques ou italiotes (fabriqués en Italie) 4e s. av JC.

La qualité du dessin n’est plus aussi parfaite ; les rehauts de blanc sont très fréquents.

La céramique hellénistique

Intérieur d'une coupe à figures rouges : Achille tue Penthésilée. Vers 460 av JC.

A partir de la fin du 4e s. av JC, la céramique cherche à imiter le métal : elle perd ainsi son caractère et disparaît peu à peu.

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LA PRODUCTION DE CÉRAMIQUES

D’où

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