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Dette Publique

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t les épargnant dans le monde. En France par exemple en 1982 sous le gouvernement Mitterrand, la lutte contre le chômage est devenue prioritaire avec l'augmentation du nombre de fonctionnaire mais aussi la relance de l'activité économique par la consommation de masse grâce à une revalorisation des salaires et prestations sociales. Dans un contexte plus global, nous pouvons également cité la mise en place de nouvelles politiques énergétiques des pays du Nord, afin de reduire leurs déficits énergétiques et donc leurs dépendances envers les pays de l'OPEP, ces politiques se traduisent notamment par des investissements dans des énergies de substitution.

Les emprunts publics se multiplièrent et donnèrent naissance à de nouvelles innovations financières , qui devraient théoriquement, aider les Etats à emprunter davantage tout en satisfaisant leurs créanciers. La création de mécanismes de couverture des risques (CDS) est un exemple d'innovation financière permettant aux Etats d'assurer leurs dettes. Ironiquement ces instruments ayant pour but d'aider l'Etat se retournèrent contre eux et ces derniers finissent entre les mains du marché. A titre d'exemple les hedges funds et les grandes banques d'investissement américaines ont spéculer sur l'insolvabilité de la Grèce à l'égard de ses créanciers, en achetant des CDS, ils se protègent d'un éventuel défaut de paiement, la hausse de la demande des CDS augmentent leurs prix et expose aux yeux du monde entier la défaillance de la Grèce, par la suite les marchés financiers ayant perdu leurs confiances vis-à-vis de l'Etat grecque, exige des taux d'intérêts plus élevé, dépassant 10% ce qui paralyse la capacité d'emprunt de la Grèce.

La crise financière qui a commencé en 2007, a alors contribué au surendettement des Pays du Nord vis-à-vis des pays du Sud,en 2010 la dette publique de l'union européenne représente 79.6% de son PIB, la dette du Japon quant-à elle 227.4% et enfin la dette américaine atteint jusqu'à 59% du PIB. La crise des dette souveraines atteint alors des proportions inimaginables et les conséquences furent désastreuses : les pays tels que la Grèce et l'Irlande ne pouvant honorer leurs dettes furent contraint de se tourné vers des institution internationales et communautaires tel que le FMI et la banque centrale européenne afin de financer leurs dettes, d'où la création du fond européen de stabilité financière qui permet aux pays de l'union européen endetté de contracté des emprunts avec garantie, ce fond s'élève aujourd'hui à 750 milliards d'euros.

Comme il a été montrer précedemment, une situation de surrendettement vas donc créer un effet de peur chez les créanciers, ce qui poussent ces derniers à exigé davantage de garanties (hausse des taux d'intérêts) au détriment de l'Etat emprunteur. Une incapacité à emprunter et donc à financer les services publics, les institutions sociales et les collectivité locales peuvent mettre à genoux le systéme économique de nombreux pays de l'OCDE pour ne pas uniquement cité la France.

II/ Resorption de la dette publique : les solutions à envisager

Face à la recession de 1993, Edouard Balladur mit en place une politique de soutien à l'activité économique (grand travaux, baisse des impôts...) ce qui constitua un coût considérable pour l'Etat, c'est ainsi qu'en 1995 Alain Juppé décidé de serrer les vis budgétaires en gelant les dépenses publiques et en augmentant les impôts, dans l'optique de respecter les critères imposé par le traité de Maastritcht. Plus récemment, après l'accord du 2 mai 2010, la Grèce parvient à emprunter 110 milliards d'euro au FMI et à l'union européenne, en contre partie elle devra mettre en oeuvre un plan d'austérité, avec notamment la hausse de la TVA à 23% et la hausse des cotisations retraites. On constate à travers ces exemples que la diminution de la dette publique peut s'effectué par des politiques de consolidation budgétaire, avec une hausse des impôts ou une réduction des dépenses publiques. Faut-il alors augmenter les recettes ou diminuer les dépenses ? Que faut-il faire lorsque les politiques de consolidations budgétaires sont inutiles ?

Si l'on part du principe du coéfficient multipilicateur keynésien, une hausse des dépenses publiques notamment via des investissements publiques devrait avoir un effet multiplié sur la production et l'emploi et donc sur l'activité économique. Bien qu'il s'agit d'un argument politique, exploité afin de justifier l'augmentation des dépenses de l'Etat, ce modèle de relance est limité, en effet il ne prend pas en compte l'impact négatif sur la balance commerciale qui réduit elle même l'effet du coefficient multiplicateur, c'est pour cette raison que par exemple les politiques keynesienne en France ont été favorable aux économie industrielles étrangères tel que le Japon et l'Allemagne sans pour autant relancer l'économie française. De plus ce modèle nécessite que les agents économiques doivent dépenser plutôt que épargner, c'est là que le principe de l'équivalence Ricardo-Barro intervient, l'Etat en augmentant ses dépenses laisse présager une augmentation des impôts et c'est pour cette raisons que les agents économiques auront tendances à épargner et non dépenser. Enfin une dernière critique que l'on pourrait émettre à l'égard de ce modèle concerne l'effet d'éviction, afin de financer ses dépenses, l'Etat vas émettre des produits financiers sur les marchés, en faisant ainsi il y a un effet d'éviction : les épargnants étants plus attiré vers les

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