Echec Et Aveu

il n’assume aucun de ses actes. Par exemple, dans le premier acte, il prétend aller à la recherche de son père qui est absent depuis six, or, il veut tout simplement s’échapper du palais. Puis, lorsqu’il voudra quitter le palais avec sa bien aimé, lors de la confrontation avec Thésée il préfère assumer les commérages d’Oenone et n’assume pas ses propres sentiments.

Oenone, par amour pour Phèdre, accuse Hippolyte auprès de Thésée, mais cet acte n’est absolument pas remercié pas Phèdre. C’est parce qu’elle perd le contrôle de son objectif que Phèdre perdra aussi le sien. Car, elle ne fait pas que recueillir les confidences de sa maitresse, elle participe dans l’action afin qu’elle puisse la rendre possible. Lorsque tout s’avère condamné, elle se donne la mort en se jetant dans la mer, punition que sa maitresse qu’elle a tant défendue trouve bien vulnérable, face à ce qu’elle devait lui faire subir. Dans l’acte V.

Les échecs des personnages résultent d’une confession établi et qui, par la suite n’a pas pu aboutir à sa fin. De ce fait, il sera présenté les aveux effectués par les personnages principaux de Phèdre.

Les aveux établis par les personnages dans l’œuvre sont comme une sorte de confidence, de révélation mais surtout, comme une confession. Dans le cas de Phèdre, lorsqu’elle dit à sa gouvernante ce qu’elle ressent pour son beau-fils est considéré comme une confidence. Et c’est grâce à cela qu’Oenone va remarquer l’immense douleur qu’éprouve sa maitresse. Dans l’acte I scène III : « J’aime … à ce nom fatal, je tremble, je frissonne/ J’aime… ». « Tu connais ce fils de l’Amazone »., par cette périphrase, elle dit déjà à sa gouvernante vers qui sont tourné ses sentiments.

Après la nouvelle de la mort de Thésée, Phèdre ira voir Hippolyte pour lui révéler ses sentiments, que longtemps elle a su garder. Cette attitude est poussée par Oenone à qui elle avait confié ce lourd secret. Et c’est exactement dans l’acte II qu’elle va déclarer ses sentiments à ce dernier vers 634 au vers 662. Il aurait fallu que son mari soit prétendu mort pour que par le soutien de sa gouvernante elle puisse dire à Hippolyte qu’elle voit Thésée en lui. « il n’est point mort puisqu’il respire en vous ». Lors de sa conversation avec Thésée, après qu’Hippolyte est reçu une malédiction de son père, Phèdre avouera à son mari que c’est elle qui a eu un regard sur son beau-fils. Cependant, cette confession n’est pas totale, car par la suite, elle rejettera le tout sur le dos de sa nourrice.

Dans l’acte II, lorsqu’Hippolyte est supposé aller à la recherche de son père, il confira d’abor à Théramène ce qu’il éprouve pour Aricie, l’esclave da Thésée, et par la suite ira révéler à cette dernière cela. Dans l’acte II scène 2 « il faut vous informer. / D’un secret que mon cœur ne peut plus renfermer ».

Dans Phèdre, échec rime avec aveu. Pour cela, il existe un lien entre l’échec des personnages et leur aveu.

Dans cette œuvre, la passion amoureuse est au cœur de la narration. Celle-ci est qualifiée d’amour incestueux. Ainsi, l’échec des personnages émanent systématiquement de leurs aveux. En effet, bien que déjà mourante depuis le début de l’œuvre, Phèdre échouera dans la quête de l’amour d’Hippolyte, qui ne pourra rien assumé depuis la première scène du livre jusqu’à sa mort. Oenone, en voulant protéger sa maitresse, mourra aussi à cause de la réaction inattendue de Phèdre. D’où, on entre dans le lien entre l’échec et l’aveu des personnages. Car, leur échec provient d’un aveu.

En définitive, l’échec des personnages dans Phèdre découle d’un aveu effectué. Dans cet œuvre, l’aveu est perçu comme une sorte de confession, de confidence qui s’établie d’un personnage à un autre, par rapport à leur relation.de ce fait, peut-on parler d’aveu sans échec ?