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Jugement rendu par le roi Childebert lll le 13 décembre 709

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Par   •  4 Février 2024  •  TD  •  533 Mots (3 Pages)  •  156 Vues

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Séance 2

Les institutions mérovingiennes

1. Le rol, protecteur des églises

(Jugement rendu par le roi Childebert Ill le 13 décembre 709)

Childebert, roi des Francs, aux hommes illustres. Comme en notre présence et en celle de nos grands, dans notre palais, étaient venus les agents du vénérable homme Dalfinus, abbé de la basilique de notre patron particulier saint Denis, où cet éminent seigneur repose en

sa

corporelle relique, et comme ils affirmaient à l'encontre des agents de Grimoald, homme illustre, maire de notre palais, que voici longtemps, Clovis, feu notre aieul, et ensuite Childéric notre oncle et encore notre seigneur et père Thierry, et encore notre frère Clotaire, par précepte, avaient concédé à Dalfinus le tonlieu intégral sur tous les marchands saxons ou de toute autre nation, venant au marché qui se tient auprès de la basilique de Saint Denis, a la fête du seigneur Denis, de telle façon que, ni maintenant, ni à l'avenir, pour le compre du fisc ne soit exigé ni levé aucun tonlieu sur ces hommes commerçant de la sorte, que ce soir sur le marché lui-même, que ce soit dans le pagus de Paris, ou dans la cité même de Paris, mais que l'intégralité de ces tonlieux soit concédée et remise en tout temps au bénéfice de la susdite basilique du seigneur Denis. Et ils ont présenté, pour en donner connaissance, les dits préceptes des susdits princes. Ces préceptes lus et parcourus, il se trouva que de telles concessions avaient été consenties en intégralité à ladire maison de Dieu.

En outre, les agents de Dalfinus déclaraient que les agents dudit Grimoald, maire de notre palais et comte dudit pagus de Paris, leur enlevaient la moitié dudit tonlieu et le soustrayaient aux dépens de ladite basilique. En sens contraire, les agents dudit Grimoald, maire de notre palais, soutenaient que, depuis longtemps, il y avait une courume telle que la maison de Saint Denis recevait la moitié de ce tonlieu et que l'autre moitié revenait au comte, au titre de notre fise. En sens contraire, les agents de Saint Denis prétendaient que feu Guérin, en tant que comte de Paris, avait introduit par force cette coutume, et, à plusieurs reprises, leur avait enlevé la moirié dudit tonlieu; mais lesdits agents avaient, en retour, saisi le palais et avaient constamment fait renouveler leurs préceptes dans leur intégralité.

Une nouvelle enquéte auprès de plusieurs personnes et les préceptes eux-mêmes révélèrent que les susdits princes avaient fait cette concession pour la totalité et l'avaient confirmée à l'origine et par la suite. Ainsi, ledit Grimoald y acquiesçant au titre de notre fisc, ses agents durent investir de ce tonlieu en son intégralité les agents de l'abbé,

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