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Le Combattant Et La Première Guerre Mondiale

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ation militaire et les mobilisent à Verdun, ils sont ainsi plongés dans la guerre sans jamais avoir touché à une arme, sans jamais avoir connu des conditions de vies aussi difficiles, très peu sans doute sortait vivant de ce massacre. L’armée française fait également appel à des tirailleurs sénégalais qui sont placés en première ligne, ce n’est pas sans raison, ils sont grands, ils font peur et donc effraies les soldats allemands, tandis que les chinois : trop petits, ils ne suscitent donc aucune peur chez l’ennemis, ainsi, ils sont envoyés dans les usines.

Puis, la découverte du front

Cette guerre mondiale entraîne l’essors de l’industrialisation, en l’occurrence le développement de l’artillerie qui bouleverse la conduite de la guerre, elle devient plus dangereuse, plus dévastatrice, et il est évident de constater qu’une rupture s’est produite par rapport au modèle de guerre hérité de l’antiquité : au XXème siècle on ne se bat plus comme avant. Le champs de bataille a souvent été décrit comme une vision des enfers, il s’agit d’un combat moderne où les combattants subissent des conditions de vie extrêmement difficile non seulement à cause des conditions météorologiques, mais également par l’épuisement face au manque de sommeil, aux marches incessante à travers les tranchés, aux difficultés pour se désaltérer et sans oublier à l’état sanitaire désastreux. Les soldats ne faisaient pas seulement que combattre ; ils vivaient dans cette guerre. Ce combat était également une agression des sens pour ses combattants, avec les chocs : auditif (bruit qui pouvait assourdir un soldat pendant plusieurs jours), olfactif (odeur du sang, odeur de la mort), visuel (vision des corps déchiquetés) et sensoriel. Si certain affirme qu’il s’agit d’une guerre moderne c’est parce qu’elle est associé au progrès, cependant il s’agit aussi d’une guerre déshumanisante ce qui relève le paradoxe de sa modernité. En 1920 apparaît une expression qui qualifie les hommes s’étant battue dans les tranchées : la génération du feu.

Enfin, survivre

Il parait difficile d’imaginer comment ces « poilus » ont pu réussir à tenir dans cet enfer pendant quatre longues années. Deux thèses ont été établis : la première est celle de Audoin-Rouzeau qui soutient la théorie selon laquelle ils étaient consentent à combattre dans cette guerre afin de se battre pour le patriotisme, pour des valeurs et pour se protéger mutuellement.. La deuxième est celle de Rousseau qui soutient lui la théorie selon laquelle ils étaient contraint à participer à cette guerre sous peine de se faire fusiller. Le noël de 1914 fût particulier, une fraternisation eut lieu entre soldat français et soldat allemand ce qui montre la nature de ce combat non consenti par la plupart des combattants. Puis, il y eut les mutineries qui se définissent par le refus de monter au front par un soldat, désertions, actes violents contre la hiérarchie supérieur et automutilations se multiplièrent, , il y eut beaucoup plus de mutineries en France et en Allemagne qu’en Angleterre. Un peu comme un réconfort et une motivation de finir vite cette guerre, il existait ce que l’on appel des marraines de guerre qui entretenaient une correspondance avec un soldat.

Tout ceci est la résultante d’une guerre trop meurtrière et trop longue, il y eut beaucoup plus de mutineries en France et en Allemagne qu’en Angleterre.

Nous verrons pourquoi les civils se retrouvent dans cette guerre, ce qu’il y font, et qui sont-ils.

Premièrement, les civils se retrouvent dans une guerre totale

Traditionnellement il existe une séparation entre les combattants et le reste de la population, la Première Guerre mondiale effacera cette limite. Il s’agit d’une guerre totale lorsque l’on parle de la mobilisation de l’ensemble de la société ainsi que la population civile car elle devient vite la cible d’attaque militaire qui cherche à les détruire. Il est facile de croire que seul les soldats au front vivent dans des conditions difficiles, pourtant cette guerre montrera que les civils les subissent également sous une forme différente. Certaines populations vivent sur les voies envahies par l’ennemie (La Belgique, Le Nord de la France et La Prusse orientale) et sont victimes de nombreuses injustices : exécutions, viols, mutilations ou encore travail forcé. Ainsi, les civils, victimes eux aussi de la guerre représente 40% du total des victimes pendant la Première Guerre mondiale.

Deuxièmement, la mobilisation de l’arrière

Les Etats mobilisent le « front de l’arrière » afin de soutenir l’effort de guerre, il faut remplir les usines, fabriquer d’avantages d’armes et de ravitaillements pour les hommes au front et les civils. C’est un appel au non-combattants : les femmes ainsi que les travailleurs venus des colonies, ils se généralisent et en 1914 les femmes finissent par représenter 20% de la main-d’œuvre industrielle en Allemagne, des chiffres qui ne feront que s’accroître puisqu’en 1918 elles atteignent les 35%. Cette guerre permettra aux femmes d’avoir accès à des métiers qui jusque-là étaient réservés aux hommes. Ces conditions de travail sont difficiles car derrière ce soutient pour l’effort de guerre, les motivations à fabriquer ces armes sont ambigus : les armes, les balles, toute l’artillerie qu’ils fabriquent ne finiront t-ils pas par tuer des membres de leur famille, des proches, des amis… ?

Dernièrement, une culture de guerre

La propagande joue un rôle central pour contrôler les hommes et les esprits. Il a tout d’abord la censure de la presse qui limite ainsi les informations lié à la guerre : comme la censure également de la correspondance des soldat, la diffusion des nouvelles est contrôlées par les états-majors car les mauvaises nouvelles et l’avancement peu encourageant de la guerre risque de décourager la population. La caricature et la satire de l’ennemi dans les affiches et les cartes postales participent à la mise en place d’une culture de guerre : ce terme ce définie par les représentations et les attitudes qui justifient le conflit en développant une véritable haine à l’égard de l’ennemi identifié comme le Mal.

Nous nous intéresserons aux sociétés traumatisés et endeuillés par l’horreur de la guerre à travers le bilan humain

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