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Les contraintes et les ressources du territoire français

Étude de cas : Les contraintes et les ressources du territoire français. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  13 Février 2022  •  Étude de cas  •  1 922 Mots (8 Pages)  •  360 Vues

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La France détient une importante diversité en termes de reliefs (montagnes, littoraux, plaines…) et de climats (continental, méditerranéen, tropical…). Néanmoins, le relief et le climat des territoires métropolitains et des territoires ultramarins se distinguent fortement notamment à cause de leur emplacement géographique et de leur nature (insulaire, continentale…). Toutefois, ces multiples territoires peuvent imposer des contraintes (par exemple les massifs montagneux pénalisent la circulation, le peuplement…), présenter des risques (d’avalanche, de tempête, de séisme…), mais aussi offrir des ressources pouvant être valorisées (par exemple les plaines et les plateaux sont favorable aux aménagements, à la circulation…). Dans un premier temps nous allons donc voir quels facteurs (relief ou climat) imposent les contraintes et les risques majeurs sur le territoire métropolitain et ultramarin, et ensuite les ressources qui peuvent être valorisées.

Tout d’abord le mot « contrainte » dans le contexte géographique signifie un élément naturel (climat, relief) qui gêne ou limite les activités humaines en un lieu.

Nous allons d’abord voir les contraintes du territoire métropolitain :

- Les massifs montagneux sont l’une des plus importantes contraintes rencontrées en France métropolitaine, car ils occupent une vaste partie du territoire. Les pentes et les hautes altitudes des montagnes empêchent le peuplement, les aménagements de la zone, et la circulation routière. Ensuite, les forts enneigements inégaux et les basses températures dues aux hautes altitudes sont aussi un obstacle pour les aménagements, mettant en péril la circulation (pouvant par exemple provoquer des accidents routiers…), puis l’agriculture et l’élevage des animaux sont quasi-impossibles. Les habitants sont donc obligés de franchir ces obstacles en empruntant les vallées et les cols afin de circuler, puis adapter les aménagements selon l’environnement. Par exemple, sur le document 1a nous voyons une station de sport d’hiver de Tignes située dans les Alpes. Sur cette image nous remarquons bien que les aménagements ne peuvent pas être construits sur les pentes, alors les habitats se trouvent sur une surface réduite plus ou moins plate. On constate que la superficie de la station est petite et que les axes routiers sont limités.

- Les sécheresses estivales représentent aussi une contrainte. D’après la carte du document 2 dans le Sud de la France métropolitaine et en Corse on constate qu'il y a des sécheresses provoquées par le climat méditerranéen connu pour sa forte chaleur et son ensoleillement quasi-permanent. Ainsi cela peut provoquer des canicules, l'assèchement des cultures ou même des incendies des massifs forestiers se trouvant à proximité. Ce phénomène est accentué par le réchauffement climatique.

Sur les territoires ultramarins, les contraintes sont partiellement semblables à celles du territoire métropolitain :

- Sur certains territoires d’outre-mer, se sont également les massifs montagneux qui pénalisent fortement les aménagements. La plupart des territoires ultra-marins sont des îles de superficie réduite. Les montagnes y sont proches du littoral, réduisant ainsi la taille des plaines. Par exemple sur le document 2 nous remarquons qu’à la Réunion les massifs montagneux occupent environ deux tiers de la surface de l’île, les habitants sont donc obligés de s’adapter et de s’installer sur le littoral et des plaines exiguës.

- L’insularité ainsi que les petites surfaces des DOM-TOM (sauf la Guyane qui n’est pas une île) limite la diversification des activités et pénalisent les aménagements à cause du manque d’espace et de l'isolement.

Nous allons maintenant déterminer les climats et reliefs qui imposent des risques majeurs. Ici le mot « risque » signifie danger possible. Ce risque existe à cause de la présence humaine (c’est-à-dire des enjeux) sur un territoire sur lequel se produit un événement (aléa) naturel.

Nous allons d’abord voir quels sont les risques pouvant être rencontrés en France métropolitaine :

- En métropole le risque inondation est le premier risque naturel par l’importance des dégâts matériels qu’il provoque. Les zones situées au niveau des vallées fluviales où coulent les grands fleuves comme la Seine, le Rhône, la Loire et les régions méditerranéennes sont particulièrement exposées aux inondations. Cela peut être le résultat des pluies intenses sur de longues périodes. La fonte des neiges au printemps et les marées hautes ou encore les tempêtes peuvent également provoquer des crues de rivières jusqu’à causer leur débordement. Aujourd’hui la multiplication des constructions près du lit des fleuves accentue la vulnérabilité des habitants vivant à proximité et augmentent les enjeux, car lors des inondations, l’eau affecte directement les aménagements installés près du lit. Alors les habitants doivent construire diverses infrastructures comme des digues, se tenir préparés grâce à la prévention météorologique, à la surveillance des principaux cours d’eau et au moyen des cartographies détaillées avec les principales zones à risque afin de réduire leur vulnérabilité.

- Nous avons vu précédemment que l’hexagone détient de nombreux massifs montagneux dont certains sont en très haute altitude et souvent enneigés. Il existe donc un risque d’avalanche. Aujourd’hui ce risque est aggravé par les aménagements réalisés pour les stations de ski, car ainsi il y a plus de touristes et donc potentiellement plus de victimes et dégâts en cas d’avalanche, cela augmente donc les enjeux humains et économiques.

- Sur les côtes occidentales du pays, il existe des risques de tempêtes, dus à l’ouverture sur l’océan Atlantique pouvant ramener des vents violents susceptibles de causer de lourds dégâts comme l’arrachement des branches d’arbres, de toitures et de caténaires, privant ainsi les villes d’électricité et paralysant le trafic.

-La France métropolitaine est globalement un territoire avec une faible sismicité, en comparaison avec d’autres régions du monde. Néanmoins, des séismes destructeurs ont eu lieu par le passé et peuvent se reproduire dans le futur, il existe donc toutefois un risque sismique, surtout dans les chaînes de montagnes comme les Pyrénées, les Alpes, le Jura et les Vosges. Des infrastructures sont construites suivant les normes parasismiques, des plans de prévention et la sensibilisation de la population se font régulièrement pour réduire les dégâts et le nombre de victimes.

-Les éboulement et glissements de terrain peuvent avoir lieu dans les zones montagneuses et conduire à la destruction d’infrastructures et l’isolement de certaines zones. Ils sont notamment provoqués par des tremblements de terres et l’érosion.

-En France, chaque année des feux de forêts et de milieux naturels ont lieu, et brûlent des milliers d'hectares ou même des infrastructures urbaines. Ces incendies sont provoqués par différentes causes, dont les causes humaines (c’est à dire la négligence ou l’imprudence), les causes techniques (par exemple une surcharge électrique ou des défaillances d’un appareil…) et les causes naturelles comme la sécheresse ou une foudre, les causes naturelles risquent de s’aggraver avec le réchauffement climatique, en menaçant de plus en plus les forêts mais aussi les villes.

Maintenant abordons les risques potentiels des territoires d’outre-mer, ces risques sont principalement telluriques (liés à la terre) :

- Aux Antilles (c’est à dire en Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin, Saint-Barthélemy) le risque de sismicité est élevé car ces îles sont situées au niveau de la zone de subduction des plaques nord-américaine et sud-américaine sous la plaque caribéenne. Et malgré les stations de préventions et les mesures de précautions, les séismes continuent de causer beaucoup de dommages et même des aléas secondaires comme des éboulements des falaises montagneuses, glissement de terrain ou même des tsunamis (mais ce sont des cas très rares).

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