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Les voies de diffusion et les vecteurs de la culture dans la société

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u Roi qui garantit leur liberté).

Les véhicules de la culture : le latin et les langues vernaculaires

Le poids du latin et culture latine

Langues vernaculaires : à l’oral, pas de syntaxe établie, ni d’orthographe. Latin : langue avec syntaxe stable, orthographe, comprise dans l’Europe chrétienne. Transmet la culture de l’Antiquité, et médiévale grâce aux clercs. Mais parlé par peu de personnes, que par le biais de traductions. Le latin a cependant évolué, syntaxe, et mots d’origine germanique. Epoque de Charlemagne, 8e siècle, le restaurer dans sa pureté originelle. Mais erreurs de traductions peuvent exister, toujours un écart. 14e et 15e siècle, des auteurs vont trouver ce latin barbare, et vont essayer de restaurer celui de Cicéron.

Les langues vernaculaires parlées

Dialectes, et non langues nationales. Pas de règles fixées. France : ouest de la Bretagne (Breton), sud-ouest (Basque), comté de Flandres (flamand). Oc et oïl : deux manières de dire oui, selon les régions. Nord : langue d’oïl (Picard, Normand, parisien : français, île de France, Bourguignon, poitevin, Berrichon). Sud : langue d’oc (Gascon, limousin, languedocien, occitan. Le passage à l’écrit va créer de nouvelles langues, particularités locales gommées. 13e et 14e : cour et administration royale élaborent une langue. Inspirée du dialecte de l’île de France. La langue écrite du Royaume va l’emporter sur les autres. Même processus dans autres pays européens. Allemagne : dialectes germaniques, romans, slaves, d’oïl. Sud et centre, haut allemand : (Souabe, Bavarois, franconien), mo yen allemand (Cologne), Bas allemand (Hollande, Nord de l’Allemagne). 14e au 16e allemand à l’écrit. Nouvelle langue. 1520, Bible de Luther, allemand moderne, à partir de dialectes issus du haut allemand. Angleterre : dialectes anglo-saxons, idiomes celtes disparus sauf le Cornique en Cornouailles. Guillaume le Conquérant : français à la Cour. Le peuple parle anglais. 14e : la royauté commence à se détourner de l’anglais. Italie : Franco-provençal important dans le nord, jusqu’au 15e siècle. Début du 14e : La Divine Comédie de Dante, diffusion considérable, stabilisation. Espagne : la Reconquista, reconquête des parties conquises par Arabes et Berbères. Langues issues du latin se développent. Catalan proche de l’occitan, le castillan du portugais. Le passage de l’oral à l’écrit implique une transformation de ces langues. Vecteur de diffusion d’une nouvelle culture : roman courtois (Chrétien de Troyes), poésie des troubadours. Accès à la culture latine par le biais de traductions.

Les traductions du latin en langue vernaculaire

L’ampleur du mouvement de traduction

Fin 13e, et 14e siècle. Avant : adaptations, en gros le sens du texte du latin. Traductions de clercs. Ex. : Jean d’Antioche a traduit deux traités de rhétorique, attribués à Cicéron, Jean de Meun, traduit pour le roi La consolation de la philosophie, 5e siècle, Boèce. 3e quart du 14e siècle : apogée traduction. Nicole Auresme traduit La politique, d’Aristote, Raoul de Presles, traduit La cité de Dieu, de Saint-Augustin. Textes d’auteurs antiques, auteurs médiévaux (ex. : Jean de Salisbury), rhétorique, sciences, astronomie, médecine.

Modalités, qualité, importance culturelle de ces traductions

Préfaces : par les traducteurs. Difficulté : traduire un savoir latin, qu’il n’y a pas forcément en français. Traduction : mauvaise qualité. Ils traduisent plutôt ad sensum (sens) et non ad literam. Raoul de Presle coupe le texte lorsque que selon lui St Augustin se répète (il n’a pas compris les subtiles distinctions). Importance : enrichissement de la langue française, accéder au savoir par la langue maternelle, reconnaissance du statut de la langue vernaculaire comme langue de culture.

L’essor de la diffusion du livre

Production et diffusion du livre

Les procédés de reproduction du livre

12e et 13e, hausse production de livres. Nord France 13e siècle : + 40-60 % livres des pères de l’Eglise. Avant : pas de diffusion, livres ne sortent pas des monastères. 13e : Ateliers installés en ville, (dans le contexte du développement des universités. Libraires agréés : mêmes privilèges que étudiants et maîtres, respectent le montant maximal fixé par les universités, livres vérifiés). Peau de mouton pliée (1 cahier), cahiers reliés entre eux : exemplar. Système de la pieca : Texte déposé chez le libraire qui sépare les cahiers et les donnent à 10 copistes. Recopié très vite. + de lecteurs, + de copistes de métier. Anthologies : étudiants, maîtres. Mais reproduction pas de bonne qualité. Pétrarque (humaniste italien 14e siècle) critique ces copistes de métier.

Le commerce d’occasion

Prix des livres élevé (parchemin, encre). Le papier coûte moins cher. 4x moins cher 14e siècle, 15x moins cher deuxième moitié du 15e siècle. Occasion : les libraires achètent livres et les revendent, les autorités universitaires régulent le prix des livres.

L’imprimerie

Milieu 15e : 3 procédés mis au point à plusieurs endroits du monde occident : caractères mobiles, encre grasse, presse qui permet de réaliser l’impression. Parfaitement réalisé à Mayence en Allemagne, par Jean Gensfleisch, dit Gutenberg, orfèvre. Bible, à colonnes de 42 lignes chacune. Début 16e : imprimeries à Paris. Les caractères ressemblent à l’écriture manuscrite, mais beaucoup plus rapide, planche à assembler, et reproduite autant de fois que l’on veut.

Les bibliothèques

Bibliothèques monastique et bibliothèques de couvents mendiants

Organisation : jusqu’à 1 millier de volumes. Pas prévus pour être mis à disposition des moines. 12e siècle : réorganisation,

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