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Musee Charleroi

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e cadre de réflexion que s'est faite l'intégration d'oeuvres d'artistes donnant une lecture des espaces inondés par la lumière du cloître et s'éloignant vers les salles obscures.

L'ensemble de l'intervention est dépouillée, intégrant les techniques de manière simple et discrète. L'accueil est reaménagé entièrement, avec un ensemble de mobilier faisant appel à l'histoire du bâtiment: il se trouve dans la pièce où un grand meuble composé de jalousies et un grand tiroir gérait les échanges entre les soeurs carmelites et l'extérieur.

Les exigences techniques liées à l'exposition des photos anciennes, très fragiles au contact avec la lumière, ont été gérées de salle en salle avec l'intensité des dispositifs d'éclairage (traitements spécifiques de la lumière par rapport aux supports exposés).

Phase 1: transformation du couvent

Phase 2: transformation des écuries

Phase 3: extensionµ

Le bâtiment, petit par sa taille, reste néanmois complexe. Des zones à niveaux différents, et des espaces très particuliers par leurs proportions (colombier, citerne à eau...) permettent un jeu de dilatation/contraction.

Le projet exploite ces potentialités, et amène une dimension d'imaginaire telle Alice au pays des merveilles.

Les écuries sont le bâtiment le plus ancien de l'ensemble du Carmel. Elles servaient à la ferme sur laquelle le Carmel a été érigé.

Au fil des années, les écuries ont été transformées à plusieurs reprises. A l'époque du couvent carmélite, elles abritaient le logement du gardien. Pendant les années 80, elles ont été aménagées en espace bureau, en cloisonnant inconsidérement l'espace original. Le musée les a utilisées principalement comme lieu d'archivage.

Le projet va dans un double sens: clarifier les espaces intérieurs tout en assurant une flexibilité fonctionnelle, et assainir la structure de la maison.

Le bâtiment, petit par sa taille, reste néanmois complexe. Des zones à niveaux différents, et des espaces très particuliers par leurs proportions (colombier, citerne à eau...) permettent un jeu de dilatation/contraction des espaces. Le projet exploite ces potentialités, et amène une dimension d'imaginaire telle Alice au pays des merveilles.

Les pièces centrales deviennent des grands espaces après la démolition des cloisons qui les divisaient. Les démolitions concernent aussi l'ouverture de nouvelles baies pour permettre des communications entre locaux. Ces baies auront des petites dimensions, et ce dans un respect de la structure existante.

Services : Les locaux en dénivelé concentrent les services, avec l'aménagement d'une cuisine dans le local de l'ancienne citerne, et au-dessus, dans l'ancien colombier, une salle de bains. La cuisine garde un accès de l'extérieur, ce qui permet un accès privatif de l'artiste en résidence ou l'utilisation comme local d'appoint pour certaines activités au jardin.

Processus de mutation urbaine à partir d'une dynamique culturelle. La construction d'une architecture en intérieur d'ilot établit des relations avec tout son voisinage humain et construit

Cachée à l’intérieur d’un îlot urbain, la nouvelle extension du Musée de la photographie de Charleroi, prend racine dans le verger d’un ancien couvent de carmélites. Un parc, riche d'arbres remarquables repris à l'inventaire du patrimoine, complète ce paysage, isolé des regards et délimité par une enceinte. Aujourd’hui, un complexe sportif et une école communale s'adossent au mur de clôture, tandis que des jardins particuliers se heurtent à l'impressionnante maçonnerie.

En prenant place dans le parc, l’extension du musée invite les visiteurs à investir ce lieu, tout autant que les habitants. Le parc crée le lien entre trois fonctions sociales: l'enseignement, la culture et le sport. Son ouverture au public devient un enjeu de dynamique sociale et de mutation urbaine.

Comme pour interpeller le voisinage, l'extension se dessine en creux successifs générant des lignes de fuites vers les constructions voisines. Ces dernières deviennent ainsi les points de mire ou les fonds de scène d'une scénographie spatiale. Les formes multiples constituent des avant-plans prenant du sens par les relations qu'ils entretiennent avec le contexte (parc, habitations, équipements...). Les parcours intérieurs saisissent cette expérimentation extérieure et la restituent sous forme de regards multiples.

L'architecture joue de rapports intérieur/extérieur incessants et en subvertit les frontières: en traversant le hall vitré depuis l'ancien carmel, la déambulation se voit soudain projetée dans le parc; le porte-à-faux se creuse en un puits de lumière pour illuminer un sous-bois tapissé de fougères; le jardin d'hiver abrite des essences d'arbres fruitiers qui diffusent leurs parfums à l'intérieur du musée. Chaque espace constitue ainsi un lieu à part entière, tout en servant 'd'antichambre' pour les lieux qui lui succèdent. Des entre-deux, ou entre-lieux en quelques sortes.

Suivant la formule 1+1 = 1, l'extension s'inscrit dans la continuité du carmel pour ne former qu'une institution. La programmation du musée 'étendu' découle de six mois de maturation avec Xavier Canonne, directeur du Musée. Durant cette période, les fonctions se sont réparties entre les deux bâtiments dans un "effet de dominos": en déplaçant certaines fonctions existantes, d'autres ont pris leur place, et ainsi de suite.

Si l'extension est inaugurée cette année, sa réalisation était déjà prévue à l'époque

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