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Analyse Nuit Rhénane, Alcools, Guillaume Apollinaire

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Par   •  18 Mai 2017  •  Commentaire de texte  •  2 666 Mots (11 Pages)  •  3 259 Vues

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Feuille de route

La lecture argumentée littéraire

Apollinaire, Alcools, « Nuit rhénane »

Travail préparatoire

I. Effets et impressions de lecture

[pic 1][pic 2]


II. Analyse [pic 3]

Auteur, œuvre et esthétique[1]

Apollinaire (1880-1918)

Précurseur du surréalisme

Symbolisme

Futurisme

Liberté formelle

Rupture amoureuse

Langue – lexique et syntaxe

[pic 4]

  • Observations générales

Pas de ponctuation

Néologismes

Lexique d’une géographie réelle >< lexique du merveilleux

  • Dénotations (recherches au dictionnaire, précisions terminologiques, polysémies)

Trembleur : Personne extrêmement peureuse ou timide ; Rare : tremblant ; Qui tremble facilement de peur.

Chanson : Composition pour la voix, texte mis en musique, souvent divisé en couplets et refrain ; Bruit musical ; Fig. et fam. (dans quelques expressions). Propos rebattus ; Propos ou raisons futiles et dont on ne tient aucun compte ; Poème épique du moyen âge, divisé en strophes ; Poème lyrique de style tel qu'il puisse en principe faire l'objet d'une mise en musique sous forme de chanson.

Immobile : Qui ne se déplace pas, reste en un même lieu ; Qui ne se déplace pas ; Qui reste sans mouvement, notamment sous l'effet d'une émotion violente; qui est saisi d'étonnement, de peur, d'admiration… 

Ivre : Qui a trop bu d'alcool et notamment de vin; qui est saisi d'ivresse ; Qui est exalté ou étourdi (comme une personne ivre) à cause de… ; Qui est transporté hors de soi.  Transporté.

Se mirent < Mirer : Se regarder, se contempler ; Se voir, se reconnaître. Spécialt. Se complaire, s'admirer ; Se refléter.

Incantent < incanter : Évoquer par une incantation, par des procédés incantatoires.

Brisé < Briser : Casser ; Rendre inutile, inefficace ; supprimer de façon violente.

Ronde : de forme ronde ou fam : ivre.

  • Connotations

Positives : chanson, plus haut, danser, ronde, chant, filles blondes, l’or, chante, fées, incantent l’été, rire

Négatives : trembleur, tordre, immobile, ivre, tremblant, râle-mourir, brisé, éclat , flamme

Positives/négatives : ivre, flamme

  • Champs sémantiques

2eme strophe : fête, amusement : « chantez », « dansant », « ronde », « filles blondes »

  • Isotopies

Ivresse : « verre », « lente », « vin », « ivre », « vignes »,

Fantastique : « lune », « sept femmes », « cheveux verts et longs », « fées », « Rhin », « or », « nuit », « incantent »

Chant

Liquide

  • Temps et sujets

Indicatif présent strophe 1 et 3

Impératif présent : strophe 2

Passé composé au monostique  -> rupture

Le « je » lyrique apparaît lors de l’expression « mon verre », le « je » lyrique n’est pas très présent au sein du poème

Le sujet des impératifs est inconnu. Qui est « vous » ?

Double temporalité entre le chant du batelier et le sujet lyrique

Thèmes

Ivresse

Amusement

Mythologie vs réel  

Forme

  • Forme (fixe ou libre)

Trois quatrain plus un monostique -> rupture

  • Mètre (isométrie ou hétérométrie)

Isométrie en alexandrin

  • Schéma des rimes (suivies, croisées, embrassées)

Rimes embrassées

  • Aspects graphiques

Rupture au monostique


Tropes, figures de style et procédés poétiques

  • De l’image (métaphore, métonymie, synecdoque, comparaison, périphrase, catachrèse, allégorie, personnification, antonomase)

« Comme une flamme » : comparaison avec le verre

« Comme un éclat de rire » : comparaison avec le verre

=> parallélisme

Personnification du Rhin : « Le Rhin est ivre »

Périphrase : « l’or des nuits »= les étoiles

Catachrèse : « éclat de rire »

Métaphore : « les femmes aux cheveux verts »= absinthe

  • D’opposition (antithèse, oxymore)

  • De répétition (répétition/gémination, polyptote, épizeuxe, anaphore, épiphore, anadiplose, épanalepse, antanaclase, parallélisme, chiasme)

Epizeuxe : « Le Rhin le Rhin »

Anaphore v.1 et v.13

Polyptote : « chantez », « chant », « incantent »

  • De structure/construction (anaphore, parallélisme, chiasme, enjambement interne, enjambement externe, rejet, contre-rejet, hyperbate, zeugma, ellipse, inversion)

Parallélisme de construction : v.1 et v.13 : mon verre + comparaison

  • De renforcement du sens par amplification (hyperbole, polysyndète, gradation ascendante) ou par restriction (ellipse, litote, asyndète, parataxe, gradation descendante)

Hyperbole : « cheveux longs jusqu’à leurs pieds »

  • Jouant sur le signifié (syllepse, hypallage, antanaclase, équivoque, zeugma, calembour)

Hypallage : « vin trembleur » -> sujet lyrique qui tremble

Equivoques : « chanson » et « ivre » (voir dénotations)

Antanaclase : V.5 et v.6

  • Jouant sur le signifiant (paronomase, équivoque, contrepèterie, mot-valise)

Néologismes : « râle-mourir »

Paronomase (flamme et femme) et (verre et rêve)


Prosodie

  • Rythme, accents et découpe du vers (coupes et césures, mesures et hémistiches)

Hémistiches composés au début du poème :

Césures à 8/4 (v.1-2)

Ralentissement prosodique renforcé : chanson lente (v.2), râle-mourir (v.11)

-> une oscillation, un bateau ou une personne soule qui tangue

-> Renforcent l’irrégularité de l’irréalité (monde magique)

Ensuite, hémistiches classiques

Césures 6 /6 : régalarité

-> renforce la réalité autour du je

  • Sonorités (allitérations, assonances, chiasmes ou parallélismes phoniques, paronomases)

Allitérations :

Effet brutal du monostique, allitération en [R]

Assonances :

Assonances en [I] : « Le Rhin, le Rhin est ivre ou les vignes s’y mirent »

Voyelles nasales : « plein », « dansant », « vin », « incantent », « raconte », etc

-> Effet de ralentissement


Interprétation et lecture argumentée

Synthèse des effets de lecture et de l’analyse


Plan des arguments[pic 5][pic 6][pic 7]

Introduction

Argument 1 : N2 : Le moment de fête et d’ivresse est interrompu par le chant du batelier, ce qui induit une double littérarité dans la poème. Double littérarité évocatrice d’un monde merveilleux envoutant.

  • Isotopie de l’ivresse
  • Allitérations liquides
  • Hypallage
  • Mise en abyme, double littérarité du chant (isotopie)
  • Mythologie germanique
  • Hyperbole
  • Un seul verbe

Argument 2 : N2 : Entremêlement, ambiguïté, confusion entre rêve et réalité.  Tentative vaine du sujet lyrique d’échapper à l’envoutement induit par l’ivresse et les femmes.

  • Isotopie de la fête
  • Ambiguïté du « vous »
  • Antanaclase
  • Déconstruction du langage : contre-rejet
  • Impératif
  • Parallélisme v3-4 et v.7-8  

Argument 3 : N2 : L’envoutement reprend le dessus car la confusion persiste. Confusion présente dans tout le poème grâce à la cyclicité, mais encore plus présente ici : sentiment d’apaisement, bercement.

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