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Baudelaire, A une Passante

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Par   •  3 Mai 2023  •  Dissertation  •  1 481 Mots (6 Pages)  •  230 Vues

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Texte 12 :
A une passante, Baudelaire

Ce poème est séparé en quatre distique et le titre fait référence à la peinture, ce qui est très moderne à l’époque car on ne parle jamais de la ville : « Tableaux Parisiens » es une section des « Fleurs du Mal ». Ici, nous pouvons voir un sonnet en décasyllabe. Ce poème c’est le récit de Baudelaire qui vois une femme dans la rue.

Mouvement du texte :
I) Le récit du coup de foudre : vers 1- vers 8
II) Adresse à la passante : vers 9- fin

Problématique : comment Baudelaire traite-t-il le thème de la rencontre amoureuse et quel sens lui donner ?

  1. Le récit du coup de foudre

  1. Vers 1 : Cadre

Au vers 1, le cadre est bruyant, en effet la rue est personnifiée et nous pouvons voir une assonance en « ou » et en « u ». Nous pouvons directement voir un hiatus qui d’emblée nous donne une sonorité désagréable avec « rue assourdissante » et « moi hurlait ». Ce n’est pas un cadre qui est exceptionnel, mais le hiatus change tout. Le « moi » et entre « assourdissante » et « hurlait » ce qui nous montre qu’il est étouffé par le bruit et par cette rue hostile.

  1. Vers 2 à 5 : Le Portrait de la passante

Baudelaire travail sur l’entorse de la tradition poétique Carla, deuxième sous parties ne se termine pas avec la première strophe, elle continue sous la deuxième. Normalement, une strophe correspond à une phrase. Il y a une énumération des caractéristiques des personnages. En effet, deux adjectifs qualificatifs mettre en avant le sujet. On connaît la personne/le sujet est uniquement au vert trois qui est « une femme ». Pour Baudelaire, la douleur de la femme est majestueuse. En effet, la femme devient une allégorie de la douleur. Dans « douleur majestueuse » Il y a un jugement mélioratif et une mise en valeur de la douleur. « Majestueuse » a une connotation positive, et il qualifie la douleur comme quelque chose de positif. Cette femme devient l’incarnation de la douleur est, elle est physiquement grande (et sans doute moralement). « Une femme » montre l’indéfini, l’anonyme, et on ne sait pas pourquoi elle est en deuil. Il y a une « élégante » et mystérieuse femme au vers 2. Nous voyons une gradation dans la longueur des hémistiches est des mots.

        Au vers 3, nous pouvons voir une assonance en « a » avec « passa » et « fastueuse » ce qui nous fait entendre une sorte de d’écho à la femme qui passe, et comme si la visite se prolongeait.

        Au vers 3/4 il y a un enjambement et ce n’est pas traditionnel.

        Au vers 4, il y a un rythme qui invite le balancement de la jupe est la démarche de la passante qui est 3/3/3/3. En effet, lorsqu’elle marche, on voit ce qu’on ne doit pas voir : la cheville et l’ourlet et donc, il y a une dimension sensuelle qui est involontaire. Le portrait et poursuit dans le deuxième quatrain on retrouve le balancement avec le rythme binaire « feston et l’ourlet », « agile et noble ». Comme à cette époque, les statues grecques, représenter des dieux, la femme ici et divinisée. Il la met sur un piédestal et donc elle est idéalisée et elle incarne la beauté grecque. Ici, le portrait de la passante et le portrait de la beauté, selon Baudelaire, c’est-à-dire la douleur, la souffrance qui est associé à la beauté. Une femme à la fois mystérieuse, sensuelle et représentant la perfection (à travers la référence de la statue grecque).

  1. Vers 6 à 9 : La réaction du poète : l’effet de la passante

Tout d’abord il y a une forme tonique du « je » qui est « moi »qui montrent une forme d’insistance.
Au vers 6 « crispé comme un extravagant » montre que l’auteur est pétrifié, car il a peur. Il emploie des mots/des termes forts qui mettre l’accent sur les faits de la patiente sur lui. En effet, la boire signifie la vie.


        Au vers 7, nous pouvons voir que ce vers est très hyperbolique, car cela représente l’amour. Il personnifie les yeux de la passante en disant « ouragan » dont la couleur est grise. « Ciel, livide où j’aime l’ouragan » c’est une métaphore pour décrire le regard. Ici, nous pouvons voir qu’il y a à la fois la non couleur est la couleur de l’ouragan, ce qui est une antithèse. Nous pouvons voir que l’auteur décrit la femme comme une beauté extrême grâce à la violence de ces mots. Il y a une opposition entre « germer » qui prend du temps et l’« ouragan » qui est rapide.

        Au vers 8, nous pouvons voir qu’il y a un rythme régulier avec une chute « tue » qui est accentuée par le point. On a des antithèses de douceur « fascinante » et « plaisir » qui montrent la beauté pour Baudelaire : l’association d’extrêmes. En effet, il y a cette opposition entre la « fascination » et la « mort ». Puis, il y a une assonance en « i » qui est « qui fascine » et « plaisir qui ». Il y a également un chiasme sonore qui renforce l’association des extrêmes, l’alliance et les contraintes.

        Au vers 9, et nous pouvons voir que c’est une phrase à verbale pour traduire le coup de foudre avec l’éclair. Une fois c’est pas sentais passé, il y a l’éphémère du coup de foudre et la nuit qui marque la fin de la rencontre et de la disparition de la femme.

Bilan 1 :
On a la présentation d’un personnage lointain, qui semble inaccessible et qui suscite l’amour et la souffrance en même temps.

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