Baudelaire, Les fleurs du mal, Spleen et Idéal, Cloche fêlée

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Le recueil « Spleen et ideal » est nommé ainsi puisqu’il s’agit justement de poèmes tournant autour  des inséparables spleen et idéal. Le spleen est le mal de vivre du poète, sa solitude et son ennuie existentielle, sa nostalgie du temps passé.

Dans le poème, cloche fêlée le poète est mis en contraste avec une vielle cloche qui a su résister face au temps tel un vieux soldat qui vieille toujours sous la tente. Lui, le poète, n’a pas résister, il est comme la cloche sauf qu’il est fêlé, il est donc oublié comme un blessé sous un tas de blessés. Mais c’est de cette souffrance, de ce spleen et de cette solitude que sort l’idéal. Le création poétique du poète est le râle du soldat blessé, c’est les chants que son âme produit pour combler son ennuie et s’évader. Dans le poème réversibilité, Baudelaire énumère à un ange plusieurs de ses problèmes illustrant le spleen, il lui parle de son angoisse, de son ennuie qui perturbe ses nuit, de sa haine, de sa mauvaise santé et de sa peur de vieillir.

Afin de s’évader de ce Spleen, le poète s’imagine un idéal ou s’enfuir. Le poème élévation représente bien cette idéal ou l’on pourrait s’envoler loin de la société, loin de tout. L’idéal c’est pouvoir envoler son esprit loin de tout et comprendre les choses muettes. Les choses muettes c’est la nature, les sensations, les ambiances que l’on ressent. L’idéal c’est aussi le voyage qui traduit aussi le fait de s’évader. Dans invitation au voyage par exemple il propose de partir à une femme quelque part, peu importe mais ailleurs, il décrit cette destination comme magnifique. Mais la aussi, dans son idéal il est ramené au spleen. Dans vie antérieur, Baudelaire raconte une vie antérieur ou tout est idéal, riche, sensation mais pourtant à la fin on apprend qu’un douloureux secret le fait quand même languir.

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La transformation de boue en or est un thème de ce recueil. Le poème Une charogne va transformer la mort(la boue) en quelque chose de vivant(l’or). En effet il décrit d’abord une charogne croisée sur la route, il la décrit comme puante, pourri, infâme. Mais finalement ce cadavre va rendre au centuple à la nature ce qu’elle avait joint. C’est le renouvellement d’un cycle de la nature, cette mort entraîne plein de vie : des mouches, des larves se multiplient dans cette carcasse, bourdonnent, pétillant. Ce cadavre n’a finalement rien plus vivant. Aussi Baudelaire raconte à une femme qu’elle aussi finira ainsi, mais qu’elle perdurera sous la meilleur de ses formes dans l’esprit de Baudelaire. On reste donc en vie dans les souvenirs.

Les sensations et les correspondances sont omniprésentes chez Baudelaire que ce ce soit justement dans le poème correspondance, mais aussi dans vie antérieur, harmonie du soir et plein d’autre Baudelaire mets en lien plusieurs sensation qui se répondent et créent une harmonie. Dans correspondance Baudelaire explique que l’homme passe dans la nature et ressent des choses confuses, Baudelaire met des mots sur ces sensations lointaine. Il dit « Les parfums, les couleurs et les sons se répondent ».

Enfin le temps qui passe est quelque chose qui traquasse et ronge Baudelaire. Il le voit comme un ennemi. Dans l’horloge, l’allégorie du temps est représenté par une horloge qui nous dit de nous souvenir de chaque instant qui passe, de le profiter sachant que dans tout les cas le temps gagnera et on mourra.

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J’apprécie Les Fleurs du mal de Baudelaire. Certains poèmes me parlent beaucoup, surtout ceux qui  sur les correspondances. Baudelaire arrive brillamment à éveiller des sensations qui correspondent avec celle que je ressent dans certaine situation : dans la nature, le soir, le souvenir que me rappelle certains parfums…

J’ai bien aimé aussi la curiosité que m’a apporté plusieurs de ses poèmes. En effet je disais que certains poèmes me parlais mais d’autre au contraire ne me parle pas et cela me donne envie de découvrir et pouvoir ressentir ce que ressent Baudelaire. Par exemple dans les phares  il fait correspondre plusieurs œuvres d’artistes avec des sensations qu’elles lui évoque sauf que je ne connais pas vraiment ces artistes et donc ne perçoit pas ce qu’il dit. Cela attire ma curiosité sur ces artistes pour comprendre ce que veut dire Baudelaire.

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