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Compta-Gestion Complet

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d’études préparant à l’expertise comptable (épreuve de contrôle de gestion du DECF, épreuve de synthèse d’économie et comptabilité du DESCF, examens de l’INTEC) ; – les cadres qui, dans le cours de leur carrière, doivent prendre des responsabilités supposant une plus grande maîtrise du contrôle de gestion.

Comptabilité de gestion est un manuel complet comportant de nombreux exemples et des applications corrigés. Toutefois, la préparation d’un examen peut nécessiter un entraînement, rendu possible grâce à un ouvrage de QCM et de cas d’applications conçu pour être le complément de celui que vous avez actuellement entre les mains : Stéphanie CHATELAIN-PONROY (avec le concours d’Alain BURLAUD et Claude SIMON), Comptabilité de gestion, QCM et applications, Vuibert, 2003, 176 pages.

Adresses utiles

American Accounting Association (AAA) : 5717 Bessie Drive, Sarasota, FL 34233, États-Unis American Institute of Certified Public Accountants (AICPA) : 1211 Avenue of the Americas, New York, NY 10036, États-Unis Association française de comptabilité (AFC) : c/o Intec, 40 rue des Jeûneurs, 75002 Paris, www.afc-cca.com Association française des contrôleurs de gestion de banque (AFCGB) : 5, avenue Velasquez, 75008 Paris Association des directeurs de comptabilité et de gestion (APDC) : 8, rue Jean-Goujon, 75008 Paris Association nationale des directeurs financiers et de contrôle de gestion (DFCG) : 99, boulevard Haussmann, 75009 Paris, www.dfcg.com Association nationale des experts comptables stagiaires (ANECS) : 92, rue de Rivoli, 75004 Paris Centre de documentation de l’Ordre des experts-comptables et de la Compagnie des commissaires aux comptes (Bibliotique) : 88, rue de Courcelles, 75008 Paris Commission des communautés européennes, Direction droit des sociétés : 3, rond-point Schuman, 1040 Bruxelles, Belgique Commission des opérations de Bourse (COB) : 17, place de la Bourse, 75002 Paris Compagnie nationale des commissaires aux comptes (CNCC) : 8, rue de l’Amiral-de-Coligny, 75001 Paris, www.cncc.fr Conseil national de la comptabilité www.finances.gouv.fr/CNCompta (CNC) : 6, rue Louise-Michel, Télédoc 352, 75703 Paris Cedex 13,

European Accounting Association (EAA) : c/o EIASM, 13, rue d’Egmont, 1050 Bruxelles, Belgique Fédération des experts-comptables européens (FEE) : 83, rue de la Loi, 1040 Bruxelles, Belgique, www.euro.free.be Fédération internationale des experts-comptables francophones (FIDEF) : 45 rue des Petits-Champs, 75001 Paris Institute of Management Accountants (IMAFrance) : Immeuble Île-de-France, 3 place de la Pyramide, 92067 Paris La Défense Cedex International Accounting Standards Committee (IASC) : 167 Fleet Street, London EC4A 2ES, Grande-Bretagne, www.iasc.org.uk International Federation of Accountants (IFAC) : 545 Fifth Avenue, 14th Floor, New York, NY 10017-3610, États-Unis, www.ifac.org Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) : 2, rue André-Pascal, 75016 Paris Organisation des Nations unies (ONU) Transnational Corporations and Management Division : UNCTAD/PTC Bldg E, Palais des Nations, Genève, CH-1211, Suisse Ordre des experts-comptables (OEC) : 153, rue de Courcelles, 75017 Paris, www.experts-comptables.fr The Chartered Institute of Management Accountants (CIMA France) : 38, rue de Berri, 75008 Paris

Introduction

es organisations – au sens où l’on parle de théorie des organisations – peuvent être comparées à des organismes vivants complexes, dotés d’un squelette et d’une musculature, et dont le mouvement ne se conçoit pas sans l’un et l’autre. Nous voulons dire par là que, ayant pour ambition de traiter du fonctionnement des organisations, de leur vie, nous ne pouvons ni présenter les techniques d’analyse des coûts de façon isolée, car elles sont stériles si elles ne mettent pas en œuvre des techniques de contrôle de gestion, ni développer une théorie du contrôle de gestion sans nous appuyer sur une comptabilité de gestion. La compréhension de la dynamique du contrôle de gestion passe donc par l’acquisition d’un minimum de compétences dans un domaine que l’on considère généralement comme relevant du détail mais dont l’exploration nous semble nécessaire même si elle est insuffisante. Autrement dit : 1. Nous adressant à des étudiants de l’enseignement supérieur ou à des cadres qui souhaitent se perfectionner, nous ferons l’économie (au sens de « science économique ») de la technique comptable. Il est en effet essentiel que les uns et les autres comprennent les concepts économiques sous-jacents à cette technique et sachent à quel environnement social et organisationnel elle s’applique. Selon l’expression de François Rabelais, notre vœu est que ni les uns ni les autres n’aient le sentiment de découvrir une « science (ou une technique) sans conscience ». Le plan et la présentation retenus traduisent ce souci. 2. Nous adressant à des étudiants ou des cadres qui auront, quelle que soit leur fonction dans une organisation, à diriger un service doté d’un budget, nous ne ferons pas l’économie (au sens de « faire l’impasse sur ») de la technique comptable. Le savoir doit déboucher sur le savoir-faire ; d’où les nombreuses applications. Cette introduction constitue l’occasion de mettre en œuvre dès maintenant le premier principe : resituer la technique dans son contexte économique et social. Dans sa première partie, nous montrerons que comptabilité et contrôle de gestion sont le fruit d’une évolution de ce contexte – une adaptation de l’organisme vivant au milieu – puis, dans sa deuxième partie, nous montrerons les effets du développement de ces tech-niques sur leur environnement, les modifications par l’organisme de son environnement. Il s’agit d’illustrer la relation dialectique existant entre les techniques de gestion et leur domaine d’application. Enfin, dans la troisième partie de l’introduction, nous expliciterons le concept de « mise sous tension » qui joue un rôle central dans cet ouvrage.

L

LA COMPTABILITE ET LE CONTRÔLE DE GESTION, FRUITS D’UNE ÉVOLUTION ÉCONOMIQUE ET SOCIALE

Le contrôle a déjà derrière lui une longue histoire. Sans remonter à l’Antiquité, on peut citer quelques exemples : – les missi dominici, sous Charlemagne, contrôlaient l’administration des comptes et les comptes des évêques ; – la cité de Pise faisait « auditer » ses comptes ; – la cité de Venise également (les honoraires de l’auditeur étaient proportionnels au nombre et à l’importance des erreurs et des fraudes découvertes) ; – Napoléon Bonaparte créa la Cour des comptes chargée de vérifier la régularité de l’emploi des fonds publics. Nous pourrions multiplier les exemples, mais tous confirmeraient qu’il s’agit avant tout d’un contrôle externe (les contrôles sont effectués par des personnes extérieures à l’organisation contrôlée, indépendantes) orienté vers le contrôle de régularité (conformité à la règle) et non d’efficacité. Bref, il s’agit d’un contrôle directement issu du droit. Après la révolution industrielle, et plus particulièrement après la Seconde Guerre mondiale, on verra se développer dans toutes les grandes organisations un nouveau type de contrôle, parallèlement à l’ancien, fondé sur des principes opposés : il sera effectué par du personnel appartenant à l’organisation et aura pour objet le suivi de performances économiques. Il s’agit de contrôler la gestion. Ce n’est pas quelque chose de totalement neuf, mais la nouveauté tient au fait que le contrôle de gestion devient une technique, avec son langage, qu’il fait l’objet d’une formalisation. On quitte donc le domaine du droit pour celui de l’efficacité économique, laquelle

obéit à une logique différente1, pour celui du management. Il s’agit maintenant d’expliquer l’origine, le pourquoi de cette évolution. Le comportement de l’entrepreneur s’explique par un couple rentabilité/risque. Il a pour objectif de rentabiliser ce qu’il investit dans une entreprise (des capitaux mais aussi son travail), à la condition de ne pas dépasser un certain niveau de risque. Plus l’entreprise est risquée, plus le « surplus » (qui peut être un bénéfice, un salaire, des avantages en nature, des frais généraux, etc.) devra être important. Or la rentabilité passe souvent par la croissance, qui permet, à court terme, des économies d’échelle et, à long terme, au moins un maintien de la part du marché, ce qui évite d’être exclu de ce marché. Dans un premier temps, la réduction du risque passe également par la croissance, qui permet une diminution du nombre de concurrents donc un meilleur contrôle du marché et, d’une manière générale, de l’environnement. D’une économie de petites entreprises, on est ainsi passé à une économie dans laquelle quelques entreprises, liées aux grands groupes financiers, se partagent les principaux marchés. Ajoutons à cela que le mouvement de concentration a évidemment été encouragé et souvent même rendu nécessaire par le progrès technique et le poids des investissements requis. Cela inclut l’investissement organisationnel grâce auquel l’entreprise peut devenir plus performante que le marché. Concrètement, l’intégration des activités dans un même ensemble organisationnel permet de réduire les coûts de transaction et constitue l’une des sources de la compétitivité2. Mais, paradoxalement, au fur et à mesure que l’entreprise

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