Confession d'une grosse patate

 « Confession d’une grosse patate » est une autobiographie écrite par Susie Morgenstern, née en 1945 à Newark dans le New Jersey.

Après avoir étudié aux Etats Unis, à Jérusalem puis à Nice ou elle enseigne l’anglais, elle débute une carrière d’auteur/illustrateur.

Dans son livre, qui se décompose en 7 parties commençant toutes par les mots « combien pèse…? », l’auteure raconte sa souffrance d’avoir été et  d’être obese. Son rapport à la nourriture a rendu difficile son adolescence, sa vie de femme et de mère.

Elle parle du poids de sa culpabilité face à son obsession pour la nourriture ; elle se considère d’ailleurs comme une droguée car elle ne pense qu’à manger : elle mange quand elle est triste, heureuse, fatiguée, en colère, stressée ; elle mange en cachette, devant la télé, en prenant le bus…et plus elle mange, plus elle culpabilise.

A travers son récit elle tente de comprendre d’où vient ce manque qu’elle essaye de combler avec de la nourriture.

Est-ce la faute de sa mère qui n’étais jamais vraiment satisfaite d’elle ?

Est-ce la faute de ses amis qui sont tous comme elle, qui aiment manger et qui l’invite toujours dans des bons restaurants ou à des diners ou la nourriture est abondante ?

Elle avouera  par la suite que la seule responsable c’est elle parce que tout ce qu’elle aimait et aime encore faire dans la vie c’est manger, manger, manger.

Pour Susie ce livre est une thérapie et elle espère qu’en témoignant elle pourra  aider les adolescentes à se sentir mieux, et à accepter plus facilement le regard des autres

LECTURE DU PASSAGE CHOISI…p54  « je lis….parfaite »  

J’ai choisi ce passage parce qu’en le lisant, j’ai eu mal au cœur pour Susie car elle paraissait tellement contente de voir la fierté dans les yeux de sa mère  que la réflexion sur son poids a dû être pour elle une épreuve difficile : elle est douée en classe, intelligente mais cela ne semble pas être assez, elle aurait dû en plus être maigre. La mère de Susie, à sans le vouloir, donner plus d’importance au physique de sa fille qu’à sa réussite scolaire.

Je n’ai pas aimé le début du livre parce qu’elle parle uniquement de manger, de nourriture, de ce qu’elle ressent quand elle mange, de calories…mais ensuite  j’ai aimé son humour avec lequel elle raconte sa relation avec sa mère qui ne manquait pas une occasion pour la critiquer gentiment sur son poids ou les diners entre amis ou elle se jette sur les noix de cajou dès son arrivée. Elle finit d’ailleurs son récit par une note d’humour en disant que de toute façon elle pèsera toujours moins, beaucoup moins  qu’un hippopotame.

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