Ecrire un article de journal sur Les Fleurs du Mal

Un nouveau scandale signé Baudelaire

Monsieur Charles Baudelaire, que l’on connaît déjà pour avoir traduit des œuvres d’Edgar Poe, vient publier un nouveau volume de poésie qui était impatiemment attendu. L’attente de ce livre a été si longue que déjà beaucoup s’en sont lassé d’avance.

Mais, à mon grand désarroi, j’ai tout de même lu ce recueil dont je vais présentement faire la critique. Je précise tout de même que je n’ai en aucun cas l'ambition de vous imposer mon opinion à travers mes accusations.

On doute parfois de l’état moral de monsieur Baudelaire mais ici il n’y a aucun doute a avoir ; il s’agit d’une redondance monotone et concertée des mêmes mots et mêmes pensées tout au long de l’œuvre.

Dans ce recueil, l’épouvantable côtoie le méprisable et l’écœurant s’associe à l’exécrable. Jamais nous n’avons été témoins d’une telle succession de démons, diables, maladies et autres parasites. Pour faire simple, ce livre est un véritable refuge pour toutes les aberrations de l’esprit.

Cette œuvre est un véritable outrage à la morale publique ainsi qu’à la morale religieuse, écrite par un esprit visiblement tourmenté. Mais on peut le dire et il faut le souligner, que si à vingt ans l’imagination d’un poète ait déjà pu porter sur de pareils sujets, il semble tout a fait plausible qu’un poète de trente ans puisse écrire de telles monstruosités.

On trouve au milieu de ce volume des textes ayant pour titre le Reniement de saint Pierre, les Femmes damnées… Des textes choquant, provoquant. Je rappelle que l’offense à la morale publique est un délit inscrit dans nos codes, or avec cet ouvrage la morale a bien été offensée. Une limite a été franchie et il ne faut pas laisser passer cela.

Je vais donc, pour illustrer mes propos, citer plusieurs œuvres qui ne peuvent pas être laissées publiées sans désapprouver. Premièrement, les Bijoux qui tient des propos érotiques que l’on peut également retrouver dans le texte Le Léthé. De plus, nous pouvons également mettre la main sur des textes traitant l’homosexualité comme Lesbos, les Femmes damnées ou encore À Celle qui est trop gaie.

Vous remarquerez que ce volume est saturé de passages et mots obscènes, et la morale religieuse n’est pas plus respectée que la morale publique, comme nous pouvons le voir dans Abel et Caïn ou encore dans Les Litanies de Satan.

Le livre est triste, rien que dans son titre : « les Fleurs du Mal », qui, au passage a aussi une inspiration maléfique. Cette œuvre se doit d’être jugée.

Le principe de Charles Baudelaire est ici de tout peindre, de tout mettre à nu. Il exagère en plus sur les cotés hideux

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