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El Desdichado, Gérard de Nerval

Fiche : El Desdichado, Gérard de Nerval. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  24 Avril 2021  •  Fiche  •  1 179 Mots (5 Pages)  •  966 Vues

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Linéaire linéaire 4 : «El Desdichado»

Introduction : 

        Ce poème appartient au court recueil des Chimères composé de douze sonnets et paru en 1854 à la suite des nouvelles des Filles du feu. Les deux poèmes « Artémis » et « El Desdichado » furent adressés à A. Dumas par Nerval le 14 novembre 1853. Placé sous le signe de l’errance, du désespoir et de la solitude, le texte décrit une succession de situations qui s’opposent à la fois sur le plan temporel et sur le plan affectif. Le jeu sur des temps pourtant proches (passé composé et présent), l’alternance constante entre l’ombre et la lumière, symbole de joie et de bonheur, et l’obscurité, signe de mort et d’oubli, lui donnent un mouvement discontinu. Les ruptures successives conduisent le poète à se définir et à s’interroger sur une identité incertaine. L’utilisation répétée et insistante de la première personne fait du texte la transcription d’une expérience personnelle unique et met en évidence un phénomène de dédoublement révélateur d’une personnalité complexe. Nous allons donc voir comment Nerval se défini et comment il s’interroge sur son identité.

LECTURE EXPRESSIVE

Plan: 

1. Le 1er quatrain définit la situation du poète au présent

2. Le reste du poème est une série d’évocations liées au passé

        • L’Italie heureuse et lumineuse (2ème quatrain)

        • Deux rencontres déterminantes et une interrogation pressante sur son identité (1er tercet)

        • Une expérience décisive qui permet au poète de s’associer à Orphée, et de terminer le poème sur une note plus optimiste. (2ème tercet)]

« Je suis le Ténébreux, le Veuf, l’Inconsolé,
Le Prince d’Aquitaine à la Tour abolie :
Ma seule Étoile
 est morte,  et mon luth constellé
Porte
le Soleil noir de la Mélancolie. »

       l’affirmation d’une identité mais l’énumération évoque une identité amputé.

       3 mots pour se définir : met en avant le fait qu’il ne se connaît pas bien.

       Personnage perdu qui a du mal à se définir

       répétition de l’article défini donne aspect absolu.

       signe graphique, équivalent d’un silence: donne l’impression d’une réflexion de la part de l’auteur. Marque d’une incertitude.

→V.2 suggère situation malheureuse, personnage semble avoir perdu son pouvoir par la destruction de sa tour avec le verbe «      »

échec sentimental ?

        référence à son inspiration déchue, morte. Association étoile/femme donne romantisme.

        Le noir définit la situation du poète.

        +        +        renvoient une image très sombre.

CCL

₌₌> Strophe renvoie au titre « celui qui subit un destin fatal » : tour abolie (symbole de la mort au tarot), mort de son étoile. Étoile pouvant représenter le destin.

« Dans la nuit du Tombeau, Toi qui m’as consolé,
Rends-moi
le Pausilippe et la mer d’Italie,
La fleur qui
plaisait tant à mon coeur désolé,
Et la treille où le Pampre à la Rose s’allie. »

        évocation d’un passé lumineux en Italie (vbs au passé comp et à l’imparfait)

        lieu ou l’inspiration est retrouvée.

        association, alliance masculin/féminin : conquête de soi faite dans association des deux genres.

        indique un passé désespérément révolu, caché par       .

        référence malheur strophe 1.

« Suis-je Amour ou Phébus ?… Lusignan ou Biron ?
Mon front est rouge encor du
baiser de la Reine ;
J’ai rêvé dans
la Grotte où nage la sirène… »

→ strophe entre malheur, regrets et mélancolie.

        recherche de soi à nouveau.

        moment essentiel de sa vie le rendant nostalgique. Marque rouge contraste avec avec noir du poème.

        personnages mythologique ayant tous un rapport bien particulier avec l’amour.

Amour: a interdit à sa femme de le revoir

Phébus (Appolon): dieu du Soleil, dieu charmeur d’une grande beauté.

Lusignan: marié à la fée Mélusine qu’il a perdu

Biron: corrompu par l’amour d’une femme, à fini décapité.

        évocation effrayante car sirène mythologique est monstrueuse : attire marins avec des chants envoûtants avant de les noyer. Inspiration fatale.

        rappel le bonheur maternel in utero. Bonheur inquiétant par la présence de la sirène

« Et j’ai deux fois vainqueur traversé l’Achéron :
M
odulant tour à tour sur la lyre d’Orphée
Les soup
irs de la Sainte et les cris de la Fée. »

        identification du poète à Orphée : reconquiert sa femme, son inspiration, par la poésie.

→association de l’obscurité à «        »

        femme magique & inaccessible : fée Mélusine.

        assonances illustrant à la fois magie d’Orphée & cris étranglés faisant retomber le poète dans la perte d’inspiration.

CCL

₌₌> Strophe 1 est une réminiscence qui fait alterner tristesse        et consolation       , par le souvenir.

₌₌> Strophe 2 interrogation sur une éventuelle identité mythique. Cœur du  romantisme noir. Passage de « Je suis » à « Suis-je ».

₌₌> Strophe 3 montre la lutte de l’auteur contre l’obscurité et sa réussite. Le poète ressort presque victorieux de ses crises de folies.

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