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Enoncer L'action collective

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eunesse et des Sports, organisé depuis 2006 en partenariat avec le Crédit Agricole. Ce programme s’ouvre à toutes les formes d’engagement pour les jeunes de 11 à 30 ans qui souhaitent se mobiliser autour d’un projet collectif ou individuel de solidarité, d’un défi artistique, d’aventure, sportif..., d’un acte de volontariat ou d’un projet de création d’entreprise.

Envie d’agir apporte un accompagnement pédagogique, une expertise technique ainsi qu’un soutien financier pouvant atteindre 8 500 €. En 2006, 3 350 projets ont été soutenus. 42 000 jeunes ont été touchés dont plus de 13 000 bénéficiaires directs. Tout au long de l’année, des jurys départementaux et régionaux désignent de jeunes lauréats et leur attribuent des aides financières. Par exemple en 2006, Samba, Fo et Boubakar, trois jeunes originaires de Corbeil-Essonnes ont bâti un projet d’intérêt général en partant d’un constat simple : le manque, voire l’absence, de prestataires de services à destination des populations habitant les zones dites « sensibles ».

Samba Milla, 22 ans : « Lorsque vous êtes amené à faire appel à des sociétés extérieures (de livraison par exemple), une des premières questions posées porte sur le lieu d’habitation…or les réponses sont souvent « pour des raisons de sécurité, nous n´intervenons plus dans ce quartier…. Aujourd'hui nous sommes contraints de constater les difficultés rencontrées par certaines entreprises pour livrer des marchandises dans les quartiers dits « sensibles ». Or tout le monde a le droit à une égalité de service quels que soient le lieu d'habitation et leur autonomie (transport). »

Refusant de faire des réticences des sociétés de livraison ou de services et des incivilités voire des agressions des livreurs une fatalité, nos trois jeunes ont voulu proposer une solution positive à un malaise de la banlieue et agir en collaboration avec les sociétés et en particulier les grandes enseignes. Ils ont donc décidé de mettre en place une « structure relais » en assurant le lien entre les sociétés extérieures et les gens vivant dans les quartiers enclavés.

Plusieurs questions se posent alors : comment trouver un local, des véhicules des financements, comment assurer la sécurité des livraisons ?…. Il s’agissait pour eux de garantir la plus grande couverture possible de livraison possible tout en assurant la sécurité des livreurs et à terme redonner confiance aux locataires et aux bailleurs.

Leur projet a obtenu le soutien d’Envie d’agir et les trois jeunes entrepreneurs se sont vus dotés d’un prix de 5000 euros dans le cadre du dispositif « Agir dans la cité ». Ils ont ainsi créé une société de transport de marchandises « Livraison relais » en 2007 qui offre ses services aux particuliers et aux professionnels.

Source : www.enviedagir.fr, Site proposé en partenariat avec Le Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports.

Annexe 2 : « Lucy et Valentin créent leur entreprise » : une manière ludique de sensibiliser les jeunes.

Guilhem Bertholet et Sylvain Tillon, tous deux étudiants entrepreneurs de 24 ans, sont les auteurs de la bande dessinée "Lucy et Valentin créent leur entreprise".

Le parcours entrepreneurial de Guilhem Bertholet a débuté par la réalisation du site internet du club de football de Saint-Étienne, dont il est un fervent supporter. Ce site est par la suite devenu le 5ème site français de football. Aujourd’hui Guilhem est investi dans l’association AJEL (Association des Jeunes Entrepreneurs Lyonnais) créée avec son ami Sylvain.

Comment vous est venue l'envie de sensibiliser les jeunes à la création d'entreprise ?

Guilhem - Dans le cadre de notre cursus scolaire, nous avons fait quelques interventions auprès de classes post-bac pour les sensibiliser à la création d'entreprise. Nous nous sommes rendu compte que les niveaux Bac, Bac +2 étaient très peu (voire pas du tout) sensibilisés à la création d'entreprise. Lors d'une intervention devant une classe de 35 élèves, nous avions demandé qui souhaitait un jour créer sa propre entreprise. Aucune main ne s'est levée... Nous avons alors décidé de créer une bande dessinée pour sensibiliser les plus jeunes à l'entrepreneuriat. Le message que nous voulions faire passer est que la création d'entreprise est une possibilité de carrière comme une autre, à envisager à la fin de ses études ou plus tard.

Comment est née votre association pour réaliser ce projet ?

Guilhem - J'ai démarré ce projet seul et j'ai par la suite convaincu Sylvain, que je connaissais auparavant, de s'associer à cette aventure. C'est à l'occasion de l'inscription à une bourse qui récompensait des projets d'étudiants que Sylvain m'a rejoint. Nous avons remporté le premier prix d’une valeur de 15 000 € ainsi qu’un an d’accompagnement ce qui nous a permis de développer le support. Nous avons ainsi crée notre association et déposé les statuts à la Préfecture. Nous sommes complémentaires, je suis le créatif et je m'occupe essentiellement de la partie graphique, des idées et de la partie pédagogique de la BD alors que Sylvain s'occupe des relations extérieures, de tisser des contacts avec les établissements scolaires et de faire en sorte que notre BD puisse être diffusée au plus grand nombre.

Quel est son objectif ?

Guilhem - L'idée est de mettre en place un outil ludo-éducatif pour sensibiliser les jeunes à l'esprit d'initiative et à l'esprit d'entreprise. Lors de nos interventions dans les établissements, nous nous sommes aperçu que pour faire passer un message auprès des jeunes, il ne fallait pas être trop sérieux, ne pas donner de leçon, mais plutôt le faire en racontant une histoire et pourquoi pas par le biais d’une BD.

Racontez-nous un peu cette histoire !

Guilhem - C'est Valentin qui est dans la cour de son école et qui voit autour de lui tous ses copains parler de vêtements de sport, de leurs couleurs, de leurs formes, de leurs marques... En écoutant la conversation de ses camarades, il réalise que ces derniers ne sont jamais contents des vêtements qu'ils portent. C'est à ce moment que lui vient l'idée de créer une marque de vêtement "sur mesure". Il creuse cette idée, en parle à ses parents, va voir comment cela se présente dans un magasin de sport et il conclut que cette idée a du potentiel ! Comme il sait qu'il ne peut pas y arriver tout seul, il décide de former une équipe et demande à son amie Lucy de faire partie de l'aventure. Ils vont ensemble mettre au point leur offre, chercher des financements... Ils vont ensuite chercher à vendre, à se développer et à faire de la communication. Tout au long des pages, l'idée mûrit et se concrétise peu à peu. On a fini par s'attacher aux personnages car on leur fait raconter, en quelque sorte, notre propre histoire.

Où en est votre projet aujourd’hui ?

Guilhem - Notre but est de terminer la BD et de créer une entreprise qui gèrera cet outil. Car nous souhaitons qu'il puisse s'autofinancer et à terme nous permettre de dégager des bénéfices, de développer d'autres outils de sensibilisation, et pourquoi pas d'embaucher des personnes qui interviendraient sur le terrain pour sensibiliser les jeunes, l'objectif étant que chaque jeune croise au moins une fois dans son cursus les mots "création d'entreprise" !

Source : Sophie Turconi

Annexe 3 : Quels objectifs pour une organisation ?

Les responsables de toute organisation définissent ses objectifs. Ces derniers mobilisent et fédèrent l’ensemble de ses membres vers une finalité commune. Une entreprise poursuivra ainsi des objectifs dits « lucratifs » c’est-à-dire orientés vers la recherche de profit (augmenter sa part de marché de 5%, se positionner en tant que challenger sur le marché, réduire les coûts pour être plus compétitif etc.). Mais toutes les organisations ne poursuivent pas des objectifs lucratifs. La mairie de votre ville poursuit avant tout un intérêt général et se fixera d’autres objectifs non lucratifs comme l’amélioration de la satisfaction des usagers ou le développement de l’aide à domicile pour les personnes âgées.

Source : Sophie Turconi

Annexe 4 : De l’organisation !

Samba, 22 ans : « Nous étions trois à l’initiative du projet, les prix des concours nous ont permis d’avoir un apport financier et d’acquérir une certaine crédibilité auprès des partenaires extérieurs comme les banques ou des enseignes de la grande distribution. La CCI[1] nous a conseillé quant au choix d’une forme juridique et nous avons finalement opté pour une SARL[2]. Je suis le gérant car j’étais à l’origine du projet, Fo et Boubakar sont mes associés. Cette première décision a été source de tension au départ, la prise de décision au quotidien n’a pas été simple car nous avions parfois une vision différente de la société et il y avait beaucoup de choses à mettre en place. Cependant, nous avons tous les trois les mêmes

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