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Etude De Marché

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yennes du pays varient entre 22 et 28° C. POPULATION : 8 700 000 d’habitant (+2,7% par an) La population se divise en plusieurs groupes ethniques dont les plus nombreux sont les Ouolofs (36%), puis viennent les Sérénés (19%), les Toucouleurs (12%), les Peuls (10%), les Dioulas (9%), les Mandingues (9%). PRINCIPALES VILLES - Dakar : Capitale avec 800 000 habitants - Thiès : 117 000 habitants - Kaolack : 106 000 habitants - Saint louis : 88 000 habitants - Rufisque : 67 000 habitants - Zinguinchor : 46 000 habitants - Diourbel : 35 000 habitants LANGUE Le Français est la langue officielle. Le dialecte Ouolof est parlé par 80% de la population. RELIGION Musulmans (80%), Catholiques (10%), Animistes (5%). MESURES Système métrique HEURE LOCALE GMT

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HORAIRE DE TRAVAIL Administration et entreprises privées : Lundi - Vendredi : 07h30 - 16h00 Banque : Lundi - Vendredi : 8h00 - 11h00 - 14h30 - 1600 FETES LEGALES Jour de l’An : 1er Janvier Anniversaire de l’indépendance et Fête Nationale : 4 Avril Toutes les fêtes musulmanes et chrétiennes sont célébrées.

II- STRUCTURE ECONOMIQUE

A) Contexte général du marché Sénégalais :

Depuis plus d’une décennie, le Sénégal présente des atouts remarquables dans le continent africain. Il s’agit notamment d’une stabilité politique, d’une visibilité démocratique et d’une croissance continue de l'ordre de 5% par an depuis 1994 avec une tendance à 6% durant les 2-3 dernières années, dans le respect des grands équilibres (inflation annuelle comprise entre 0 et 2%, déficit budgétaire contenu à 1 à 2% du PIB) ce qui fait du Sénégal le pays le plus performant de l'Union Economique et Monétaire de l'Ouest Africain (UEMOA), répondant à la quasi-totalité des critères de convergence. Le PIB atteint désormais 7,6 Md Dollars, soit plus de 700 USD par habitant. Sans oublier un programme de libéralisation de l'économie et de privatisation presque achevé : mise en place d'une agence de promotion des investissements (APIX) en 2000, nouveau code des investissements, privatisation des filières « coton » et « arachide ». Par ailleurs, ce pays est marqué par un remarquable désendettement extérieur, porté par l'initiative pour les pays pauvres très endettés (PTE) qui a atteint son point d'achèvement en 2004 et a vu la France consentir à une annulation de dette de près de 250 M en novembre 2004, relayée par l'annulation de la dette multilatérale fin 2005. Enfin une proximité géographique, linguistique et culturelle avec le Maroc qui facilite l'insertion des opérateurs marocains , dans un climat cependant de plus en plus concurrentiel, avec la montée en puissance de nombreux acteurs émergents (Chine, Inde, France, Moyen Orient, Afrique du Sud et Afrique de l'Ouest). Depuis janvier 2005, les autorités sénégalaises ont lancé une stratégie de croissance accélérée qui vise un objectif de croissance de 7 à 8% par an et dont la finalisation est attendue au second 2006 pour une mise en oeuvre à partir de 2007. Cette stratégie volontariste fixe un horizon, 2015, et une ambition, un Sénégal émergent. Les autorités se lancent un défi à elles-mêmes en déclarant vouloir, avec 5

cette stratégie, transformer l'actuel environnement des affaires, encore trop souvent difficile, en un environnement des affaires de classe internationale. C'est aussi dans ce cadre que plusieurs des grands travaux annoncés depuis 2000 vont commencer à voir le jour concrètement : infrastructures urbaines et hôtels pour l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI), qui est prévue fin 2007, démarrage en 2006-2007 des travaux de l'autoroute, de la plate forme industrielle de Diamniadio et du futur aéroport. C'est donc dans un environnement en mouvement que peuvent se développer les échanges avec le Sénégal, et ce d'autant que ce pays est un véritable point d'entrée pour l'ensemble de l'Afrique de l'Ouest, du fait de son positionnement géographique et de son implication dans les structures régionales et africaines : l'Union Economique et Monétaire de l'Ouest Africain (UEMOA), la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), le Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique (NEPAD) et l'Union Africaine (UA). Parmi les secteurs porteurs, on peut relever notamment les grappes de la stratégie de croissance accélérée, l'agro industrie, les NTIC, le tourisme et l'artisanat haute de gamme, la pêche, le textile/habillement, mais aussi les mines (au-delà des phosphates, il y a en effet l'important gisement de fer de Falémé au Sud-est du pays) et les infrastructures (transports, télécoms, environnement) dont le développement est nécessaire pour soutenir la SCA, et aussi l'environnement et l'énergie. B) Indicateurs économiques :

Prévisions économiques

Indicateurs PIB (milliards USD) Taux de croissance du PIB (prix constants, %) PIB par habitant (USD) Taux d'inflation (prix à la consommation, %) 2006 9,2 4 774,1 2,3 2007 10,2 5,3 835,6 2,3

Source : FMI - World Economic Outlook Database

Indicateurs économiques généraux

Indicateurs PIB (milliards USD) (1) Taux de croissance du PIB (prix constants, %)

(1)

2003 6,8 6,7 614,1 0 4,4 625,853449

2004 8 5,6 698,9 0,5 3,9 522,591619

2005 8,6 5,5 738,4 1,7 .. ..

PIB par habitant (USD) (1) Taux d'inflation (prix à la consommation, %)

(1)

Dette extérieure (milliards USD) (3) Taux de change annuel moyen pour 1 USD (3)

Sources : (1) FMI - World Economic Outlook Database, (2) OIT - Key Indicators of the Labour Market, (3) Banque Mondiale - World Development Indicators

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PIB par branche d'activité Agriculture et pêche (%) Industrie et mines (%) Services (%)

2003 17,6 19,8 62,6

2004 17 19,7 63,3

2005 17,7 .. ..

Source : Banque Mondiale - World Development Indicators

C) Situation économique

• Aboutissement des réformes économiques

Le pays tire profit d'une stabilité politique et projette une image positive. Les réformes structurelles mises en oeuvre (fiscalité, promotion de l'investissement, nouveau code minier) ont nettement amélioré le climat des affaires. L'économie poursuit sa diversification dans une optique de valorisation sectorielle et les investissements se dirigent vers des secteurs à plus forte valeur ajoutée. • La croissance économique

La croissance s’est établit à 6% en 2004 en raison de l’intensité des investissements et la bonne pluviométrie de l’hivernage. Ce sont surtout les investissements publics qui ont évolué en registrant des taux significatifs de 9% pour le programme de l’infrastructure et le reprise des investissement privé avec un taux de 6,2% en 2004 contre 2,1% en 2003. Il est à noter que le taux de croissance projeté par le gouvernement est de 8%. • Dépendance de l’agriculture

L'activité demeure encore dépendante de l'agriculture (60 % de la population active et 20 % du PIB) et donc d'aléatoire. La croissance démographique, chômage et pauvreté (57 % de la population, avec de grands écarts régionaux) demeurent des facteurs de fragilité et de d’obstacle aux progrès. Les deux tiers de la population travaillent dans l’agriculture et l’élevage, le pays est classé parmi les premiers producteurs d’arachide, les autres cultures sont variées (riz, canne à sucre…). • Etat des finances

La balance commerciale est structurellement déséquilibrée. Le pays reste dépendant des revenus de ses expatriés et de la communauté internationale pour faire face à son besoin de financement. Le pays peut compter sur le soutien de la communauté internationale. Ayant atteint le point d'achèvement au titre de l'initiative réservée aux PPTE, sa dette extérieure publique va faire l'objet d'une annulation.

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Les phosphates constituent la principale ressource naturelle du Sénégal. L’économie du pays reste dépendante des exportations agricoles, en effet ce sont les bons résultats de l’agriculture et de la pêche qui ont permis une bonne croissance économique. Le Sénégal importe principalement du pétrole brut, des céréales et des biens d’équipements et de consommation. Bien qu’il affiche des taux de croissance parmi les plus élevés de la zone UEOMA et d’Afrique Subsaharienne, le Sénégal demeure très dépendant de l’Agriculture tributaire elle-même des conditions climatiques aléatoires.

D- Les secteurs économiques

1- Secteur primaire Agriculture

Le secteur primaire - dont la production agricole assure la

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