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Euthanasie

Dissertation : Euthanasie. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  21 Mai 2018  •  Dissertation  •  1 148 Mots (5 Pages)  •  715 Vues

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La loi sur la légalisation de l’euthanasie va se renforcer suite à un fait divers, la mort de Vincent Humbert, qui était un jeune tétraplégique réclamant le droit à la mort, sa mère a tenté de l’aidé à mourir et il est finalement mort 2 jours plus tard le 26 septembre 2003. C’est par cet évènement que le débat français va s’élever autour d’une question qui n’était alors pas encadrée juridiquement, celle de la volonté du patient en fin de vie. Il arrivera la loi dite Léonetti du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie qui interdira l'acharnement thérapeutique c’est à dire « l'obstination déraisonnable » quant au prolongement de la vie du patient si celui-ci ne le désire pas. Cette volonté du malade est incontournable et doit être toujours respectée par l’ensemble du personnel soignant dans la mesure où le patient est informé des conséquences de sa décision.

La plus part du temps l’euthanasie est utilisé chez les animaux, devons-nous l'appliquer chez les humains et par le fait même la légaliser? Des maladies graves peuvent détruire la vie d'un individu et emmener de grandes souffrances physiques et psychologiques. Pour éviter ces souffrances, pour s'en soulager et garder la dignité, plusieurs pensent à la mort comme solution ultime. L’euthanasie, qui devient de plus en plus considérée, consiste à donner la mort volontairement à quelqu’un qui le désire lors de grande souffrance ou de mort absolue. La science a fait des découvertes formidables en médecine depuis les dernières décennies et à l'aide de ces technologies peut désormais maintenir des gens en vie, qui autrement seraient morts naturellement. Cela nous amène à nous poser la question suivante : Faut-il légaliser l’euthanasie ?

Premièrement, Épictète entretient la perspective que notre propre mort provoque en chacun de nous des questionnements, des peurs et des craintes qui paraissent légitimes : Comment vais-je mourir ? Vais-je subir des traitements longs et inutiles, pourra-t-on réellement soulager ma douleur ? Qui pourra m’assister dans mes décisions et comment pourrais-je alors être certain de conserver ma dignité ?

« Ne sais-tu pas que la source de toutes les misères pour l’homme ce n’est pas la mort, mais la crainte de la mort ? » citation d’Épictète.

Deuxièmement, l’euthanasie recouvre des actes de nature diverse : On appelle euthanasie active le geste d’un tiers qui donne la mort au malade. L’euthanasie active est alors dite par action de l’injection d’un produit mortel ou par omission on « oublie » de donner à boire au malade)  L’euthanasie est dite passive lorsque l’équipe médicale arrête des traitements. L’euthanasie d’exception est une notion proposée par le Comité consultatif national d’éthique. Dans certain cas exceptionnels, il est possible de provoquer la mort d’une personne malade.

N’en déplaise au code civil, l’homme est le seul propriétaire de son corps et seul maître de sa vie. Il doit donc être le seul à décider de ce qu’il veut faire de son corps et de son esprit et y donner la mort s’il le décide car il sait mieux que quiconque ce qu’il désire. L’être humain n’est-il qu’un « bout de viande » qu’il faut maintenir en vie à tout prix ? Ou est-il fait de sentiments et de sensation qui elles seules, donnent un sens à la vie ? Selon moi, l’euthanasie, c’est redonner un sens à la vie en redonnant la dignité humaine aux mourants. Elle permet d’éviter la dégradation de l’individu, la perte de capacités physiques ou mentales qui détruisent l’image d’une personne auprès de ses proches ou d’elle-même et qui rendent parfois impossible le retour à une vie « normale » et agréable pour l’individu concerné. Pourquoi maintenir un être humain dans un état végétatif, qui comme son nom l’indique, lui fait sous certains aspects, perdre ce statut d’être humain libre ? Selon moi, il n’est plus possible de parler de « bonheur de vivre » lorsque notre vie dépendant de l’aide d’autrui : sentiment d’être un fardeau. Souvent abandonnés à l’hôpital ou les souffrances sont parfois trop peu prises en compte par les médecins. Ensuite, Il y a aussi des soins de fin de vie appelés les soins palliatifs. Les soins palliatifs sont des soins actifs dans une approche globale de la personne atteinte d’une maladie grave évolutive

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