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Fable

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choisi des mythes à ma portée, ces fables d’Ésope que je savais par cœur, au hasard de la rencontre. » (61b)

Démétrios de Phalère publie le premier recueil de fables historiquement attesté. Ce recueil, perdu, a donné naissance à d’innombrables versions. Une de celles-ci a été conservée sous la forme d’un ensemble de manuscrits datant probablement du Ier siècle de notre ère, appelée Augustana. C’est à cette collection que l’on se réfère lorsqu’on parle aujourd’hui des « fables d’Ésope ».

De la Grèce, la fable passe à Rome. Horace propose une remarquable adaptation du « Rat de ville et du Rat des champs » (Satires, II, 6) que certains critiques estiment supérieure à la version de Jean de La Fontaine. Il sera suivi par Phèdre qui va véritablement faire de la fable un genre poétique.

La vogue de la fable est grande dans le monde gréco-romain. Au IVe siècle, le poète romain Avianus en laisse une quarantaine, pour la plupart des adaptations de Phèdre mais dont plusieurs ne sont attestées nulle part ailleurs et sont fort bien construites.

Au Moyen Âge[modifier]

La fable continue à se transmettre à travers tout le Moyen Âge sous la forme de recueils, les Isopets, et sous des noms d’auteurs ou de collections qui ressemblent à des pseudonymes : Romulus, Syntipas, pseudo-Dosithée. Mais la qualité littéraire est alors délaissée au profit des moralités.

La thématique de la fable prend une singulière expansion avec le Roman de Renart, collection de récits dus à des clercs anonymes du XIIe siècle. Dans ces histoires inspirées d'Ysengrimus, œuvre latine du poète flamand Nivard de Gand, la lutte du goupil contre le loup sert de prétexte à une vigoureuse satire de la société féodale et de ses injustices. La fable cède ici la place à une comédie animale où tout se tient.

Au XIIe siècle, Marie de France publie un recueil de 63 fables. et elle sera reprise au ième siècle par Jean De La Fontaine

À la Renaissance[modifier]

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Illustration du Corbeau et du Regnard (sic) de Guéroult.

À la Renaissance, le genre des emblèmes fut très à la mode pendant tout le XVIe siècle. Après n’avoir désigné que la seule gravure, le sens du mot « emblème » va s’étendre pour s’appliquer également à la poésie qui lui sert de légende ou de commentaire. On écrit alors des livres d’emblèmes, à l’imitation de ceux de l’Italien Alciato, comme ceux de Guillaume Guéroult qui semble s’être spécialisé dans ce genre avec le Blason des Oyseaux (1551), les Hymnes du Temps et de ses parties (1560), les Figures de la Bible (1564) composés sur le même modèle d’une gravure accompagnée d’une courte pièce de vers. Au nombre des emblèmes de Guéroult dont le sujet a été repris par Jean de La Fontaine, on compte :

• Le Corbeau et le Renart(sic) ;

• Le Singe et le Chat ;

• L’Araignée et l’Hirondelle ;

• La Cour du Lion ;

• L’Astrologue qui se laisse tomber dans un puits;

• La Cigale et la Fourmi;

• La Grenouille

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