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Inventation d'une lettre d'un soldat

Lettre type : Inventation d'une lettre d'un soldat. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  24 Mars 2021  •  Lettre type  •  421 Mots (2 Pages)  •  433 Vues

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LITSO INVENTION D’UNE LETTRE :

Sourire quand même

22 août 1914, il est 14h57. Les tranchées sont pleine à craquer, rempli de cadavres entassés les uns sur les autres, piétiné par les combattants restant. Un obus atterit près de nôtres tranchée, beaucoup trop près.. J'entendis et ressentis un sifflement, puis un déchirement effroyable comme si la croûte terrestre éclatait à mes cotés, et ensuite vient le néant, je ne vois plus rien, je ne sent plus mon corps, je suis incapable de bouger tant la douleur est si forte, l'angoisse et la terreure m'étreint le cœur mais ma conscience m'ordonne d e survivre. Je me remémore ma vie avant la guerre, je me devais de vivre, de survivre, pour ma femme, ma fille et mon futur enfant à naître, je leur ai fait une promesse, mais en ce jour sombre l'idée de la mort ma paru proche, Dieu que j'avais peur, de peur de mourir loin des miens sur cette terre etrangère, qui n'était pas la France. La nuit tomba sur le No man's land, et les ennemis arrêtèrent de tirer et se retirèrent. Je n'avais pour seule compagnie, mes pensées, la douleur et le désespoir..Tout a coup, je vis des hommes au loin secouer des cadavres a la recherche de survivant, c'etait mon escouade! Dieu merci c'etait mon escouade. Je me mis à gémir en essayant le plus possible de lever les bras vers le ciel. Ils accouruent, aucun de mes soldats ne me reconnaissait dans cet état. Je montra mes galons de laine et ma compagnie me reconnu, c'était bien moi, leur caporal. Un brancard me fut apporté immédiatement, je fus alors évacué et amener au poste de secours divisionnaire. Lors de mon reveille, la douleur avait disparu tout comme la partie gauche de mon visage qui avait été mutilé suite à l'obus lancer près de ma tranchée. Je n'arrivais pas à me regarder dans un miroir, j'étais devenu un monstre. Comment ma femme pourrait aimer ce que je suis devenu? et mes enfants auront-ils peur de leur père? tant de questions et de dégoût me vienne à l'esprit. Mais au moins, j'avais survécu. À mon retour, les regards, le rejet, la honte était devenu mon nouveau cauchemar. Forte heureusement ma femme n'a jamais cessé de m'aimer, malgré mes cicatrices autant physique que moral, dieu comme je l'aime, comme j'ai de la chance d'avoir une épouse aussi douce et compréhensible. Mon nom est Jean Delacourt, et ma vie dépend a présent de son amour.

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