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Investissement Et Croissance Économique

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ous étudierons l’ensemble des pays développés et plus particulièrement la France, depuis le début des 70’.

I) L’investissement a des effets sur la demande :

A) L’investissement agit sur le niveau de la demande.

➢ L’investissement est une composante de la demande (doc 1) à coté des exportations, de la consommation des ménages (et des consommations intermédiaires des entreprises). Quand une entreprise investit, elle achète des biens d’équipement à d’autres entreprises. Un investissement est donc l’expression d’une demande. On pourra préciser donc qu’une hausse de l’investissement a un effet multiplicateur (analyse keynésienne) sur la production. Il faut produire pour satisfaire cette demande, distribuer des revenus à ceux qui ont produits, qui vont à leur tour dépenser, il faudra produire alors des biens de consommation, distribuer de nouveaux revenus…

➢ Les investissements permettent d’augmenter le pouvoir d’achat des consommateurs.

Lorsqu’une ense réalise des investissements de productivité avec pour objectif de rationnaliser la production. Cela signifie que les entreprises ont des coûts unitaires plus faibles. Elles peuvent donc affecter ces gains de productivité à des hausses de salaire mais aussi à des baisses de prix. Cela stimule la demande des ménages et donc la croissance économique. (Hausse de la production de biens de consommation ( création d’emplois + hausse des investissements).

B) L’investissement modifie la nature de la consommation des ménages :

➢ Les investissements en R-D permettent de développer de nouveaux produits.

Ces nouveaux produits créent de nouveaux besoins chez les consommateurs. (Document 4). L’évolution de la nature de la consommation n’est pas sans effet sur son niveau. Les produits nouveaux font l’objet d’une consommation dont la croissance est forte. Ce sont de nouveaux marchés qui s’ouvrent pour les enses qui vont d’ailleurs bénéficier le plus souvent d’un monopole leur permettant de pratiquer des pris plus élevés.

C) Le soutien de la demande par l’investissement public:

➢ L’intervention des pouvoirs publics s’avère essentielle.

Ils peuvent en particulier maintenir ou accroître leurs dépenses en période de récession, et ainsi compenser le pessimisme des entrepreneurs privés. C’est ainsi que la part des investissements publics dans l’investissement total s’est fortement accrue en France de 1974 (12.5 %) à 1993 (18 %) pour amortir le ralentissement de la croissance. Quand cette dernière s’est rétablie (fin des années 1990), la part de l’investissement public a reculé. (Document 5). On peut d’ailleurs observer les effets du dernier plan de relance en 2009 pour amortir les effets de la crise financière. La part de l’investissement des APU dans la FBCF totale en France a augmenté de plus d’1,5 points depuis 2009.

II) L’investissement a des effets sur l’offre :

A) – Le rôle des investissements privés :

Il faut les distinguer en fonction de la nature des investissements :

➢ Les investissements de capacité sont destinés à l’augmentation des capacités de production. Leur insuffisance peut peser sur la croissance en cas de reprise de la demande. Décider l’acquisition d’équipements importants, les mettre en place, puis les faire fonctionner prend du temps. Faute d’investissements de capacité, les entreprises peuvent ne pas être en mesure de satisfaire toutes les commandes qui leur sont adressées si leur taux d’utilisation des capacités de production est proche de 100%. (Réduire les délais de fabrication, cf document 1).

➢ Les investissements de productivité ont pour objectif d’accroître l’efficacité de la combinaison productive. Avec un équipement plus efficace, l’offre des entreprises est plus à même de répondre rapidement à la demande. De plus, les gains de productivité obtenus permettent à l’entreprise de réduire ses coûts unitaires de production (Document 1), elle peut alors les affecter à des hausses de profits. Ce sont des revenus supplémentaires pour les actionnaires et les chefs d’ense qui voient leur demande augmenter, la production va suivre. Il y a bien croissance économique. De plus l’ense a davantage de moyens financiers pour autofinancer ses investissements. (Hausse de l’épargne brute).

➢ L’investissement est le vecteur de l’innovation technologique. Il permet l’apparition de nouveaux procédés de production ou de commercialisation et de nouveaux produits. Ce progrès technique permet à la fois l’accroissement de la productivité du travail et l’apparition de nouveaux besoins (hausse du pouvoir d’achat dégagé par la baisse des coûts et créés par l’offre de nouveaux produits). (document 2). Le développement récent des NTIC en est une bonne illustration. (Cf le rythme de croissance aux Etats-Unis). Les nouveaux équipements, intégrant les NTIC facilitent la flexibilité grâce aux machines-outils à commande numérique, créent de nouveaux circuits commerciaux (internet) et font apparaître de nouveaux produits de consommation : jeux, téléphones portables,….(Document 4)

D’ailleurs le doc.3 montre bien la supériorité en termes de performance des enses qui innovent. Ainsi entre 2002 et 2006, les enses ayant réalisées des innovations de procédé seulement ont un taux de croissance annuel moyen de leur part de marché supérieur de 5,4 points à celui des enses n’ayant pas innové. Cela se traduit par une augmentation de leur valeur ajoutée supérieure

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