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L'Albatros, Baudelaire

Commentaire de texte : L'Albatros, Baudelaire. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  1 Novembre 2019  •  Commentaire de texte  •  911 Mots (4 Pages)  •  926 Vues

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Inspiré par les Romantiques et précurseur des Symbolistes, Charles Baudelaire ouvre la voie à la modernité poétique avec son recueil Les Fleurs du mal en 1857. Le poète parvient à allier l'exaltation du mal et de la souffrance ainsi que la fascination pour la beauté, en créant ainsi une œuvre subversive qui fait scandale. « L'Albatros » est le deuxième poème de la sélection « Spleen et idéal » du recueil Les Fleurs du mal. Il est composé de quatre quatrains en alexandrins à rimes croisées, qui sont alternativement féminines et masculines. Quelle représentation du poète livre ce poème ? Mon commentaire sera composée en deux parties, la première portera sur l’albatros en tant qu'oiseau, et ma seconde partie portera sur la symbolique du poète au travers de l'albatros.

L'oiseau albatros

La description du milieu marin et la description de l'albatros, tout d'abord le milieu marin est implanté par le champs lexical maritime « hommes d'équipage » (V.1), « albatros » (V.2), « le navire » (V.4), « les planches » (V.5), « aviron » (V.8), « tempête » (V.14) et « oiseaux des mers » (V.22), mais le milieu marin est aussi renforcé avec les rimes en « mers » avec « mers » (V.2) et « amers » (V.4) qui de par le prononciation de la rime renforce le milieu marin. C'est donc dans se milieu marin bien implanté par Baudelaire que l'albatros évolue. Leur grandeur et leur majesté est souligné par des périphrases « vastes oiseaux des mers » (V.2), « rois de l'azur » (V.6) et « prince des nuées » (V.13), on peut remarquer aussi que ses périphrases nous montre bien le liens flagrant entre le milieu marin et l'oiseau. On relève aussi des allitérations en « s »,

« Prennent des albatros vastes oiseaux des mers,

Qui suivent indolents compagnons de voyage,

Le navire glissant sur les gouffres amers » (V.2-4)

et des allitérations en « l »,

« A peine les ont-ils déposés sur les planches,

Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,

Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches » (V.5-7).

On peut aussi remarquer que l'indolence des albatros est suggérée ici par les assonances en « en », « souvent » (V.1), « indolent » (V.3) et « glissant » (V.4).

L’attitude des marins face à l'albatros, dans ce poème Baudelaire décrit les marins comme étant brutaux grossiers et cruels, ils apparaissent en tant que groupe d'hommes et non pas individuellement « les hommes » (V.1), « équipage » (V.1) et « ils » (V.5), même quand un homme fait une action celui ci n'est pas indifférencié des autres « l'un agace » (V.11) et « l’autre mime » (V.12). Baudelaire nous montre bien que les marins sont tout le temps cruel avec l'adjectif « souvent » (V.1). Les marins sont principalement décrit par leurs actes cruels « prennent » (V.2), « agace » (V.11) et « mime » (V.12). Baudelaire nous décrit l'amusement cruel des marins avec les vers 1 à 3 et nous souligne la brutalité des marins avec l'enjambement entre le vers 1 et le vers 2 qui nous met l'accent sur le verbe prendre. Quand l'albatros est au sol, les marins le dominent, cette domination des marins est accentué par l'utilisation de verbes à sens actif « prennent » (V.2), « ont déposés » (V.5), « agace » (V.11) et « mime » (V.12), alors que l’infériorité des albatros est bien encré avec des verbes à sens passif « laissent » (V.7), « est gauche et veule » (V.9) et « est comique et laid » (V.10).

Après cette analyse

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