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L'Amour Idiot

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ts, c'est se contenter de son estime même si cette dernière ne nous suffit vraiment pas.

Celui qui a déclaré « Qu'il vaut mieux être seul que mal accompagné. » n'a jamais été vraiment seul. La solitude qui creuse un gros trou béant au milieu de la poitrine, la solitude qui sert la gorge quand on rentre chez soi, dans une maison vide, quand on regarde un téléphone qui n'a pas sonné depuis des jours. La solitude qui brûle les yeux quand on voit les gens s'aimer, rire, s'amuser, se disputer, se sourire, boire, faire la fête ensemble, et qu'on se rend compte qu'on aimerait bien faire tout ça mais qu'on ne sait pas avec qui. La solitude qui donne l'impression d'être handicapé, d'avoir une jambe en moins, d'être lépreux. La solitude qui paralyse, qui aspire, qui nous kidnappe, qui nous rend la tâche de remonter vers le monde, vers les gens, vers la vie, plus dure que jamais.

Je t'interdis de me regarder comme ça, de croire que tu peux te moquer de moi ou croire que je suis seulement à ta disposition. Tu crois sans doute que je serais toujours là, que t'auras l'occasion de revenir quand bon te semblera, mais je te promets et je me le promets également à moi-même, je parlerais bientôt de l'importance que je te porte au passé. Tu reviendras chercher ce que tu as longtemps possédé, tu croiras que je ne pourrais jamais te refuser ça, mais ça sera à mon tour de rire.

Mais peut-être qu'on est mieux toute seule ? Oui on peut dormir en travers du lit, manger des biscottes toute la nuit, écouter la même chanson en boucle cent fois de suite, mais alors plus de caresses, de câlins, non, on n'est pas mieux, étendre le bras dans le grand lit et ne trouver personne, même pas quelqu'un qui m'énerve, même pas quelqu'un qui me dégoûte, personne, non ce n'est sûrement pas mieux, moi j'ai besoin qu'on s'occupe de moi, qu'on m'aime ou qu'on me dégoûte, ou qu'on m'énerve, ou qu'on me fasse rire, mais aussi qu'on me laisse tranquille. DE quoi ai-je le plus besoin, qu'on s'occupe de moi ou qu'on me laisse tranquille ?

C'était marrant, avant de discuter avec toi. C'était marrant quand j'aimais tout de toi, toi en bloc, tes faiblesses, tes défauts et j'aimais quand on discutait, j'aimais avoir tort contre toi, et raison avec toi, et t'embrasser, et te couper la parole pour lancer « Oh, là, là tu as la peau douce. ». Tu le sais bien qu'on était comme ça.

Peut-être que tomber amoureux se résume à ça : trouver quelqu'un qui vous fait sentir un peu moins seul.

J'ai même pas envie que tu me dises que tu m'aimes. J'ai juste envie que tu me fasses vivre ces histoires qu'on lit dans ces livres, ces histoires où les garçons ne lâchent pas prise, où ils rattrapent les filles qu'ils aiment parce que les voir partir est trop douloureux.

Je veux que tu me harcèles d'appel lorsqu'on se dispute et que tu t'excuses même si tout est de ma faute. J'ai juste envie que tu sois là quand ça va pas, et même quand ça va. Je veux que tu m'obliges à t'écouter quand j'en ai pas envie, je veux ces baisers enflammés qu'on donne sous la pluie et je veux tous ces SMS qui disent que je te manque alors que je viens de te quitter.

Mais toi, t'es pas capable de faire ça. T'as bien trop de fierté et la seule personne que tu aimes, c'est bien toi. Alors non, moi j'ai pas envie de courir derrière toi. J'aurais juste aimé que tu le fasses par toi-même et que tu remarques enfin, à quel point j'aurais aimé être ces filles qu'on retrouve dans les livres pour toi.

T'as tout ce que j'aime pas chez un gars. T'es toujours en retard, tu te prends pour le centre du monde, tu dis des choses blessantes en rigolant, tu essayes d'être quelqu'un que tu n'es pas, tu me regardes pour faire comme si de rien n'était après, tu fais l'indifférent pour me sourire ensuite, tu me fais du pied sous la table pour ensuite ne plus me regarder, tu me tournes autour et ensuite tu fais comme si je n'existais pas. Oui, tu as vraiment tout ce que je déteste chez un gars. Et pourtant... j'aurais bien aimé dire que c'est également le cas de ta pauvre personne.

Si toi aussi tu dis « Tout va bien » quand tout va mal.

Si tu souris même quand tu es triste.

Si tu continue de te battre même quand tu as envie de baisser les bras.

Si tu remontes le moral à tes amis alors que toi-même tu ne l'as pas.

Sincèrement, tu sais qu'est-ce que j'ai envie de faire là tout de suite ? J'ai envie de t'envoyer un gros « Fuck » via msn, tu sais avec un de ces gros smiley, j'ai envie de te téléphoner pour te traiter de gros con. J'ai envie d'être ne face de toi pour pouvoir te dire que, ouais, t'as raison, j'ai eu ce que je méritais, de toute façon je t'aime plus et je suis carrément passé à autre chose. Au fait, c'est bien d'être revenu, mais tu connais le chemin. Pis toi et ta « copine » vivez bien malheureux au fond d'un trou, c'est tout ce que je vous souhaite.

Le truc c'est que, même si tu me disais que tu m'aimes, je ne te croirais pas. J'en peux plus de toutes ces magouilles, ces faux-semblants, ces mensonges, ces non-dits. Tu sais très bien tout ce que je ressens pour toi, tu le sais. Ça doit te rassurer au fond, de cultiver mes espoirs. Parce que quand j'espère, je ne pense pas à aller voir ailleurs. Je me dis, et si j'étais à dix minutes avant qu'elle ne réalise ? Parce que c'est ça mon plus gros espoir. Que tu réalises que je suis celui qu'il te faut. Tu le sais au fond j'en suis sûr. Toi et moi, on est comme ça, on est fait pour être ensemble. On est aussi tordus, vicieux, malsains l'un que l'autre. Je ne dis pas que nous deux c'était écrit mais bordel ! Arrête de te voiler la face. Ouvre les yeux, grandis. Fais-toi face. C'est à cause de toi tout ça, on se bousille mutuellement. Et un jour, on en crèvera. On se perdra, comme ça, sans crier gare parce que l'autre aura dépassé la limite à ne pas franchir. Je ne dirais pas que ce sera toi, ni que ce sera moi, c'est bien trop compliqué. Au final, on se perd et on s'éloigne. Crois-tu qu'on s'aime toujours comme on en avait l'habitude ? Parce que c'était un quotidien, avant. Les preuves de tendresse, de manque, d'amour tout simplement. On était une équipe et on a tout gâché. Revenir en arrière nous est impossible.

J'attendais son SMS comme un naufragé attend les secours.

C'est fini, je ne t'attendrais plus. Je ne t'espère plus. Je poursuis d'autres horizons. Peut-être moins beaux, peut-être moins grands mais ce n'est plus toi que je poursuis. Je ferme les yeux, tu ne m'en veux pas ? J'oublie ton visage, et tout ce que tu représentes. Je n'ai pas eu le choix.

Tu crèves de solitude, tu rêves d'un grand amour et rien ne t'effraies plus que de tomber amoureux. Par-dessus tout, l'idée de t'attacher, de dépendre de quelqu'un te panique.

Tu es fait de la même matière que mes rêves.

T'as cette putain de manie de l'aimer encore et toujours.

Ça m'obsède tu sais. Cette manière que tu as de t'en foutre. Parce que je le sais bien, tu ne fais rien d'autre. Je suis incapable de dire quoi que ce soit parce que le mur que je finirais par me prendre me fait peur. J'ai tellement peur d'avoir mal, d'avoir honte de te revoir ou que tu me rigole littéralement au visage. Ça me fait peur. Je sais bien que c'est ce qui finira par arriver parce que moi, je suis pas le genre de filles qui t'interesse. Je suis transparente, invisible, tu ne me vois pas, malgré tout ce que je peux faire et ça fait mal, tellement mal que je ne sais plus quoi faire pour te plaire. Comment elles font les autres ? Je veux dire les filles qui te plaisent parce que j'aimerais en faire parti. Vraiment. Je veux juste un signe, aussi minuscule soit-il.

Je ne sais plus quoi penser de toi. Je ne sais pas si je dois t'aimer, te prêter attention ou au contraire, tirer un trait définitif sur toi. J'ai envie de te dire, tu me rends malade. Tu te donnes des airs, t'as ce sourire narquois et cette moue boudeuse qui me donne toujours envie de tourner les talons. Je ne sais pas si je dois me persuader que t'étais pas un gars pour moi ou si je dois encore avoir un peu d'espoir et y croire, juste quelque temps, te donner l'occasion ou une chance.

C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. Sans nouvelles d'elle : tout s'écroulait autour de moi. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux.

Tu y crois à mes « Ça va oui, merci. » ? Parce que tu as toujours prétendu me connaître.

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