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L'Art Merleau Ponty

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atoire grâce à l’homme. L’adjectif transgénique c’est l introduction d’un gène issu d’un autre organisme. Cette appellation est utilisée seulement pour les animaux et les plantes (pour elles on peut aussi utiliser PGM).

➢ Introduction à la génétique

• La cellule : c’est la plus petite unité du vivant. Les organismes sont composés d’une ou plusieurs cellules. Ces cellules peuvent avoir une structure différente selon les organismes. Comme les cellules végétales et animales ont des parois différentes mais les mêmes organites principaux. Voici des schémas pour illustrer ces différences et ces ressemblances :

Cellule végétale :

Cellule animale :

• Le protoplaste : grâce à sa paroi cellulaire, une cellule végétale peut garder sa forme et sa rigidité, en lui ôtant cette membrane la cellule prend une forme sphérique et le cytoplasme n est renfermé que par une membrane plasmique. Le protoplaste est le nom de cette nouvelle cellule. Il peut reprendre sa forme initiale en formant une nouvelle paroi cellulaire :

Passage d’une cellule à un protoplaste par digestion enzymatique de la paroi.

• L’acide désoxyribonucléique : Couramment appelé l’ADN, c’est une macromolécule présente dans toutes les cellules de l’être vivant. Lors de la mitose l’ADN est reproduite à l’identique dans la cellule formée. Situé dans le noyau des cellules végétales et animales l’ADN contient l’information génétique permettant le fonctionnement de la cellule.

• Le gène : Est un morceau d’ADN contenu dans les cellules, autrement dit le gène contient l’information permettant la réalisation d’un caractère spécifique traduit chez le vivant par une protéine. Tous les caractères de l’individu sont traduits par un gène comme la couleur des yeux. Pour l’homme il y a environ 30000 gènes, et plus pour certaines plantes.

2) Principe de réalisation ou transgénèse

➢ Technique de transfert direct

La transformation consiste en l’introduction dans l’ADN d’un gène, par le biais de technique physico-chimiques. Parmi ces différentes techniques de transfert direct nous développerons : L’électroporation, la micro-injection et la biolistique.

• L’electroporation : C’est une technique assez simple à mettre en place. Elle consiste a envoyé des chocs électriques dans un mélange composé de protoplaste et d’ADN. Ces chocs vont faciliter le passage de l’ADN dans le noyau des protoplastes. C’est derniers baignent dans une solution de plasmides. Une fois que l’ADN a pénétré dans la cellule celle-ci se trouve modifié génétiquement. C’est grâce au caractère réversible des pores que cette action st possible mais n envoyant un choc trop important la cellule ne reprend pas sa forme initial.

• La micro-injection : Cette opération consiste à introduire le gène étranger directement dans la cellule à modifié bien sur ici on parle de protoplaste. Un manipulateur microscopique est installé sur le microscope. On immobilise le protoplaste à modifié avec une aiguille et on introduit le gène dans le noyau à l’aide d’une pipette. La cellule est alors génétiquement modifiée. Le protoplaste est alors mis dans un milieu de culture propice à son développement. Pour introduire ce gène, il a été utilisé un promoteur qui est une séquence d’ADN placé avant le gène et qui est nécessaire à sa transcription. Il a aussi été introduit un terminateur ou codons stop.

• La biolistique : C’est la méthode la plus utilisé. Cette technique consiste à envoyé le gène d’intérêt dans les cellules végétales. En envoyant à très fortes vitesse des microbilles (bille de tungstène ou d’or de 1 micron donc infiniment petite) qui vont pouvoir traverser les différentes couches cellulaires. Ces microbilles sont enrobées d’ADN. Quelques cellules vont intégrer immédiatement les gènes dans leur patrimoine génétique, alors que le noyau va intégrer l’ADN de façon aléatoire.

D’autre procédé existe pour fabriquer un OGM : ce sont les techniques de transfert indirect qui fonctionne par l’intermédiaire de bactéries qui transporte le gène d’intérêt. Dans cette deuxième partie nous allons voir comment ces méthodes sont mises en action.

➢ Technique de transfert indirect

• La transfection biologique : C’est une méthode plus naturelle que vue précédemment, elle utilise les propriétés des bactéries. Pour l’expliquer nous allons diviser cette technique en cinq grandes étapes :

1. Il faut tout d’abord introduire le gène dans un plasmide. Plusieurs enzymes peuvent être utilisées comme la Ligase qui permet l’union de 2 molécules. Pendant que la Ligase travaille l’ADN va dans le plasmide ce qui lui donne de nouvelles caractéristiques. Ce qui forme donc un nouveau plasmide génétiquement modifié avec le gène d’intérêt.

2. On incorpore ce gène à une bactérie de type Escherichia Coli. Ces bactéries se reproduisant vite on cultive des colonies de cette bactérie pour préparer une grande quantité de plasmide. Cela nous permet d’avoir en grande quantité des plasmides modifiés qui font partie de la bactérie.

3. C’est une étape de vérification, on va sélectionner les bactéries modifiées. Ces bactéries ont le gène d’intérêt mais aussi un gène résistant à un antibiotique particulier. On met les bactéries dans un milieu contenant cet antibiotique qui vont se développer contrairement à celles qui ne ce sont pas modifiée.

4. On va transférer le plasmide de la bactérie Escherichia Coli à Agrobactérium tumefaciens par choc thermique. L’Agrobactérium à la capacité d’introduire une partie précise de son ADN dans le génome d’une plante ce qui lui permet de posséder le gène d’intérêt.

5. Enfin la dernière étape mais pas la moins importante car on place dans un même milieu de culture les bactéries Agrobacterium Tumefaciens avec un fragment de tissu végétal (un morceau de tige ou de feuille suffis). Avec les propriétés de la bactérie vue si dessus, la partie du plasmide qui contient le gène d’intérêt est transféré dans le noyau de la cellule végétale qui l’intègre alors dans son génome

• La lipotransfection : cette technique indirecte a pour but « d’emprisonner » le gène d’intérêt dans un liposome (structure sphérique constituée de lipides). Ceux-ci peuvent fusionner avec la membrane de protoplaste, ils libèrent ainsi le leur contenu (le gène d’intérêt dans ce cas-là) dans le cytoplasme du protoplaste. Cependant, une infime quantité de gènes pourront parvenir jusqu’au noyau ensuite s’intégrer au génome de la cellule, c’est pourquoi cette méthode est très peu utilisé.

II)

1° Médecine et avancée génétique

Dans le domaine de la médecine, la modification génétique présente des avantages divers et variés pour le moins intéressant.

- Tout d’abord, parlons des vaccins sans piqûre :

En effet, ceci peut paraître difficile à croire mais le génie génétique permet, par la modification du patrimoine génétique de plantes de leur faire synthétiser des substances vaccinantes. Il suffira alors simplement, de manger une banane par exemple, pour être vacciné contre telle ou telle maladie.

Des tests ont été faits sur les souris auxquelles on a fait assimiler des pommes de terre contenant un gène de la maladie hépatite B. Ceci a déclenché une réaction immunitaire chez les souris, mais l’efficacité du vaccin n’a pu être testée, les souris n’ayant pas été contaminées par le virus. De toute façon, cela présente un intérêt notamment pour les pays du Tiers Monde et d’ailleurs, les chercheurs prévoient déjà d’utiliser des bananiers génétiquement modifiés pour produire ces vaccins d’une part pour leur fécondité importante et d’autre part parce que la banane peut être stockée et transportée sans difficulté, ce qui n’est pas le cas pour les vaccins actuels.

Si on ajoute à cela que ce type de vaccination permettra une aide alimentaire en plus d’une aide médicale, on peut trouver cette perspective intéressante.

De plus nombreux vont être les heureux quand ils apprendront que la fameuse piqûre qu’ils redoutent ne sera peut être plus d’actualité dans quelques années.Grâce à ces vaccins OGM plus de personne pourront être vaccinées notamment pour des raisons financières ce qui serait bénéfique pour la santé publique.

- Les greffes d’organes d’animaux à l’homme :

Comme nous le savons, les greffes d’organes se font rares, souvent faute de donneurs et le risque de possibilité de rejet. Si on ajoute à cela les problèmes d’incompatibilité entre donneur et receveur, on comprend la difficulté à trouver des organes pour les interventions. Encore une fois, le génie génétique peut apporter des solutions.

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