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L 'existentialisme

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Par   •  5 Décembre 2021  •  Commentaire de texte  •  1 687 Mots (7 Pages)  •  540 Vues

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  • Introduction :

L’existentialisme :  composé d’existentiel, issu du bas-latin existentialisme, relatif à l’existence, et du suffixe- isme, servant à former des mots correspondant à une doctrine, un dogme, une idéologie ou une théorie. Il est devenu un courant philosophique au XXe siècle notamment avec Edmund Husserl (1859-1938), Martin Heidegger (1889-1976) et Karl Jaspers (1883-1969). D’une manière générale, l’existentialisme désigne une philosophie qui place l’existence de l’homme au cœur de sa réflexion, par opposition à une philosophie abstraite, conceptuelle, essentielle. Mais nous pouvons également parler de l’existentialisme moderne qui est un courant de pensée philosophique et littéraire qui donne la primauté à l’existence vécue et individuelle, à la liberté de l’homme et à sa vocation à décider lui-même de sa propre existence. Il postule que chaque individu crée le sens et l’essence de sa vie par opposition à ce qui est crée pour eux par des doctrines toutes faites, théologiques, philosophiques ou morales. Ainsi, Soron Kierkergaard, philosophe danois né en 1813-1855, a été le premier à se qualifier d’existentialiste en affirmant que l’homme ne peut trouver le sens de sa vie qu’en découvrant sa propre et unique vocation.

Pb possible : En quoi l’existentialisme, un courant philosophique du XIXe siècle permet-il de comprendre ou les comportements ou l’existence de l’homme ?

 Peut-on considérer que l’existentialisme est un moyen pour étudier la nature de l’homme ?

  1. Les caractéristiques de l’existentialisme

Ce mouvement se caractérise par des thèmes liés à l’existence individuelle, déterminée par la subjectivité, la liberté et les choix de l’individu. Tel que : la subjectivité, l’individualisme morale, le choix et l’engagement, l’anxiété et l’angoisse. Au niveau de la morale, des philosophes, dont Platon pense que le bien moral est commun à tous les Hommes, mais au XIXe s le philosophe danois Kiekegaard qui a été le premier à se qualifier d’existentialiste réfute cette idée. En effet pour lui l’Homme ne peut trouver le sens de sa vie qu’à travers la découverte de sa propre et unique vocation, il affirme que « je dois trouver une vérité (…), qui en soit une pour moi-même… une idée pour laquelle je puisse vivre ou mourir ». L’Homme doit alors choisir sa propre voie sans se référer a des critères universaux.

Les existentialistes accordent aussi une grande importance à l’engagement personnel dans la quête de la vérité et du bien. Dans ce sens, il convient de dire que seules les expériences personnelles basées sur nos certitudes et nos convictions sont nécessaire dans notre recherche de vérité. Ainsi, dans une situation dans laquelle on est impliquer notre interprétation est plus importante que celle d’un observateur extérieur et détacher.

Ils considèrent que ce qui caractérise l’humain est sa liberté de choisir, ainsi l’homme n’est pas programmé par nature ou par essence comme les animaux ou encore les plantes. Mais sa programmation sera faite par rapport à ses choix et ses décisions qui vont lui permettre que créer sa propre nature, à savoir, sa personnalité physique ou morale. L’Homme ne peut s’empêcher de faire des choix, même le fait de ne pas faire de choix est déjà un choix. Sartre dit que « Le choix est possible dans un sens, mais ce qui n’est pas possible, c’est de ne pas choisir. Je peux toujours choisir, mais je dois savoir que si je ne choisis pas, je choisis encore. »  

  1. Les comportements des personnages dans les œuvres existentialistes

 

Le personnage du roman du XXème et XXI siècle s'interroge sur son identité, sur sa liberté, et le monde qui lui parait étrange et absurde. Ce personnage est celui que les sciences humaines cherchent à expliquer. C’est le cas de Meursault l’etranger d’Albert Camus, roman dans lequel il élabore une philosophie existentialiste de l’absurde résultant du constat de l’absence de sens à la vie. La prise de conscience de cette absurdité doit être considérer comme une victoire de la lucidité ( qqch d’amusant de récréatif) nihilisme qui permet de mieux assumer l’existence en vivant dans le réel pour conquérir sa liberté.

Dans ce roman le personnage-narrateur dit : « Personne, en ces heure-là, n'était méchant avec moi. Tout était si naturel, si bien réglé et si sobrement joué que j'avais l'impression ridicule de « faire partie de la famille ». Le personnage principal de l’histoire semble être isolé de la société, il est indifférent aux règles de la société mais reste sensible à la nature. Il refuse de « jouer le jeux » social et reste fidèle à lui-même ce qui causera sa mort.

Le Deuxième Sexe est un essai existentialiste et féministe de Simone de Beauvoir, paru en 1949.  Son essai n’est pas un simple constat sur la situation des femmes après la Seconde Guerre mondiale ; c’est une œuvre à teneur philosophique, riche de références littéraires, historiques, sociologiques, biologiques et médicales.

L'existentialisme implique aussi l'entière responsabilité humaine : ainsi, Beauvoir incrimine presque autant les femmes, dont elle dénonce la passivité, la soumission et le manque d’ambition, que les hommes, qu'elle accuse de sexisme, de lâcheté et parfois de cruauté. Selon l’auteur : "Les femmes se forgent à elles-mêmes les chaînes dont l'homme ne souhaite pas les charger."

  1. Un auteur et le mouvement

Jean Paul Sartre est un écrivain et philosophe français né en 1905 et mort en 1980, il est considéré comme le représentant du courant de l’existentialisme et son ouvrage philosophique l’existentialisme est un humanisme est considéré comme le manifeste de ce mouvement philosophique et littéraire et a été publié en 1946. Le livre à la base c'est une conférence que Sartre a tenu juste après la 2nde guerre mondiale en octobre 1945 sans aucune note, puis publié. Dans cet ouvrage il énonce 5 idées sur l’existentialisme :  

L’idée numéro 1 c’est que l’Homme Se définit par ses actions Sartre nous donne cette phrase très connu « l'existence précède l'essence » donc il nous dit que dans un premier temps l'homme existe et qu'ensuite il se définit. Il se définit par quoi ? Par ses actes. Il nous dit l'homme est non seulement tel qu'il se conçoit mais tel qu'il se veut il n'est rien d'autre que l'ensemble de ses actes et cette idée elle est vraiment importante : tu es ce que tu fais, tu es la répétition de tes actes et à travers tes actes au quotidien tu peux devenir absolument qui tu veux. On a une petite équivalence avec cette citation qu'ont attribué à tort Aristote mais qui vient d’un autre philosophe will durant « nous sommes ce que nous faisons, ce que nous répétons sans cesse » c’est comme s’il nous disait fais du sport très régulièrement et tu deviendras un sportif, remet toi en question jour après jour et tu deviendras toujours une meilleure personne que la veille. On est définie par nos actions donc demande toi qui tu veux être et agit au quotidien avec des actions très ciblées pour devenir ce type de personnes.

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