DissertationsEnLigne.com - Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche
Recherche

La Gestion De Risque Bancaire Ball1 Et 2

Dissertations Gratuits : La Gestion De Risque Bancaire Ball1 Et 2. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
Page 1 sur 37

édiation ou de marché.

De Ce fait, les autorités de contrôle optent pour une réglementation qui ne se contraste pas avec le processus de déréglementation et peut assurer la solidité et la stabilité du secteur bancaire. Cette réglementation, ou « re-réglementation » imposes aux banques des normes de gestion « prudentes » qui amènent à mieux évaluer les risques bancaires, à mieux les maîtriser et à les couvrir par les fonds propres.

Dès lors, il convient de mettre en place un processus réglementaire approprié, ainsi que des systèmes d’analyse, de mesure et de maîtrise de risque. L’exigence d’un contrôle prudentiel adéquat est devenue une préoccupation majeure sur le plan national et international. Ainsi, et dès 1988, le comité de Bâle a exigé un ratio de solvabilité international (le ratio Cooke). Ce ratio est destiné à compléter les normes réglementaires nationales: coefficient de liquidité, ratio national de solvabilité, division des risques…

Ce corpus prudentiel assure la protection des banques et vise le renforcement de la concurrence et la stabilité du système bancaire. Par ailleurs, la stabilité et la solidité des banques sont garanties par l’équilibre rentabilité/risque. La mesure de la rentabilité est nécessaire pour apprécier la situation du système bancaire et son respect aux contraintes prudentielles.

De ce fait, on présentera dans un premier chapitre les risques bancaires en générale.

En suite; dans le deuxième chapitre en mettra en lumière la réglementation prudentiel Bâle I et Bale II et comment cette réglementation contrôle la gestion des risques bancaires.

Chapitre 1 : Généralités sur les risques bancaires

Section I: Nomenclature des risques bancaires

« Le risque correspond à l'occurrence d'un fait imprévisible, ou à tout le moins certain, susceptible d'affecter les membres, le patrimoine, l'activité de l'entreprise et de modifier son patrimoine et ses résultats ».

De cette définition nous pouvons retirer deux éléments essentiels qui caractérisent le risque dans le milieu bancaire :

• Le caractère aléatoire et imprévisible (qui est à l'origine du risque).

• L'enjeu lié aux résultats et pertes futurs de la banque (conséquence finale).

Plusieurs classifications des risques bancaires peuvent être proposées. Néanmoins, les banques ont tendance à adopter la classification proposée par le nouvel accord de Bâle (ou Bale II), qui distingue trois grandes catégories, à savoir :

▪ Le risque de crédit

▪ Le risque de marché

▪ Le risque opérationnel

Paragraphe 1 : Le risque de crédit

Le risque de crédit est le risque le plus important et le plus dangereux auquel est exposée une banque. Cette dernière doit accorder une attention particulière à sa gestion afin de ne pas être en proie à ses conséquences.

Le risque de crédit peut être défini comme « la perte potentielle consécutive à l'incapacité par un débiteur d'honorer ses engagements ». Il désigne également, d'une façon plus large, le risque de perte lié à la dégradation de la qualité de la contrepartie qui se traduit par une dégradation de sa note.

Le risque de crédit peut prendre plusieurs appellations : on parle de risque de contrepartie dans les transactions de prêt sur le marché interbancaire et financier, et de risque de faillite ou de crédit proprement dit, pour les transactions sur le marché de crédit.

Paragraphe II : Le risque de marché

C'est le risque de perte d'une position de marché résultant de la variation du prix des instruments détenus dans le portefeuille de négociation ou dans le cadre d'une activité de marché dite aussi de « trading » ou de négoce.

Le risque de marché englobe trois types de risques :

• Le risque de taux d'intérêt : il désigne le risque de voir les résultats de la banque affectés à la baisse suite à une évolution défavorable du taux d'intérêt.

• Le risque de change : il se traduit par une modification de la valeur d'un actif ou d'un flux monétaire suite au changement du taux de change.

• Le risque de position sur actions et produits de base : qui se traduit par une évolution défavorable des prix de certains produits spécifiques (les actions, matières premières et certains titres de créances).

Paragraphe III : Le risque opérationnel

Le comité de Bâle définit le risque opérationnel comme « le risque de pertes directes ou indirectes résultant d'une inadéquation ou d'une défaillance attribuable à des procédures, des agents, des systèmes internes ou d'événements externes ». Il renvoie donc à des inefficiences de l'organisation et du management de l'institution.

Sont inclus dans cette définition : Le risque juridique, le risque informatique, le risque comptable, le risque déontologique, fraudes, pertes et vols. Sont exclus : le risque de réputation et le risque stratégique.

Le risque opérationnel correspond à une série de pertes occasionnées par la gestion de l'établissement qui ne sont pas liées directement au risque de marché ou de crédit. La spécificité de ce risque réside dans la difficulté de sa quantification, ce qui rend sa gestion assez complexe.

Dans le nouveau ratio de solvabilité du comité de Bâle, le risque opérationnel fait l'objet d'une exigence de fonds propres.

Section1 : La gestion des risques bancaires

La gestion des risques bancaires correspond à l'ensemble des techniques, outils et dispositifs organisationnels mis en place par la banque pour identifier, mesurer et surveiller les risques auxquels elle est confrontée.

Paragraphe 1 : Les objectifs de la gestion des risques

La gestion des risques vise à la réalisation de quatre objectifs[1] :

• Assurer la pérennité de l'établissement, par une allocation efficiente des ressources et une allocation adéquate des fonds propres qui permettra une meilleure couverture contre les pertes futures.

• Elargir le control interne du suivi des performances au suivi des risques associés.

• Faciliter la prise de décision pour les opérations nouvelles et permettre de les facturer aux clients.

• Rééquilibrer le portefeuille de l'établissement, sur la base des résultats et des effets de diversification.

Paragraphe 2 : Les étapes de la gestion des risques

La gestion des risques repose sur un processus de six étapes:

1. Identification des risques:

Cette étape consiste à établir une cartographie des risques auxquels la banque est confrontée. Cet exercice ne doit pas être limité dans le temps, vu les changements internes et externes qui touchent le milieu bancaire et qui peuvent engendrer l'apparition de nouveaux risques.

2. Evaluation et mesure des risques:

Elle consiste à quantifier les coûts associés aux risques identifiés dans la première étape.

La mesure du risque dépend de la nature de ce dernier, s'il est quantifiable ou non. Lorsque les risques sont quantifiables comme dans le cas du risque de crédit et du risque de marché, le concept le plus utilisé est celui de la "Value-at-Risk". Dans le cas des risques non quantifiables, une méthodologie objective est appliquée pour les estimer, à travers deux variables:

• La probabilité de survenance d'un événement négatif, qui à défaut de quantification, peut se voir attribuer des valeurs relatives: forte, moyenne et faible probabilité.

• Gravité de l'événement en cas de survenance du risque: là aussi, en absence de

données quantifiables, on peut attribuer une variable relative: élevé, moyen, faible.

3. Sélection des techniques de gestion des risques:

Les techniques de gestion des risques visent principalement l'un des trois objectifs suivants :

• Eviter le risque

• Transférer le risque

• Encourir le risque

4. La mise en œuvre:

Cette étape consiste à mettre en œuvre la technique choisie, elle doit être réalisée par une unité clairement désignée à cet effet, par exemple: la direction des engagements pour le risque de crédit, ALM[2] pour la gestion du risque de liquidité et de taux. Quand au risque opérationnel, il a la particularité d'être plus difficilement attribuable à une unité spécifique vu ça

...

Télécharger au format  txt (50.4 Kb)   pdf (418.8 Kb)   docx (27.4 Kb)  
Voir 36 pages de plus »
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com