La Mort Dans La Poésie

ntrer sa fragilité et sa vanité . On retrouve une inspiration également très ecclésiastique dans le poème de Victor Hugo "Mors" avec un chiasme " elle changeait (...) le trône en échafaud et l'échafaud en trône ." Ainsi comme le dit l'Ecclesisate" vanité des vanités tout n'est que vanités" ; La poésie résonne comme un avertissement .

Les poètes insistent également sur la vieillesse et la déchéance physique en multipliant les images macabres et métaphores évoquants la pourriture .Chassignet dans "Le mépris de la vie" évoque la dégradation du corps : " un corps mangé de ver" , " le centre déchiré cornant de puanteur ." C'est comme si certains poètes éprouvaient une jouissance macabre à évoquer ces images de pourriture. Corneille dans Stances a marquise insiste sur le pouvoir arbitraire du temps et rappelle à la femme que ses charmes sont éphémères avec la métaphore " il fera faner vos roses." Ainsi la jeunesse est de courte durée . Chaque jour rapproche un peu plus l'homme de la mort .