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La Theorie Des Transaction

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lassiquement connue du « marché » avec son « système de prix ».

Cependant c’est Oliver Eaton Wiliamson (prix Nobel d’économie en 2009) qui développera la théorie en proposant une typologie des transactions et un canevas théorique permettant d’expliquer l’arbitrage entre marché et hiérarchie en vue d’une meilleure efficacité économique.

Les fondements théoriques de la TCT :

L’enjeu de la TCT est de partir des hypothèses et résultats de la théorie classique et néoclassique, tout en relâchent une partie de ces hypothèses pour créer un courant alternatif.

La théorie néoclassique considère le marché comme un monde d’organisation, optimal, car régie par une concurrence pure et parfaite. D’abord la concurrence est parfaite, ce qui suppose les hypothèses suivantes :

Atomicité des agents : aucun agent à lui seul ne peut influencer la formation des prix.

Homogénéité des produits : les produits échangés sont identiques et substituables les un au autres.

Fluidité et libre accès au marché pour tous les agents économiques.

Ensuite les conditions d’une concurrence parfaite :

la mobilité des facteurs.

Information parfaite, avec transparence et libre accès.

C’est cette dernière hypothèse qui est remise en question avec la TCT. Alors que la théorie classique et néoclassique pose le marché comme le mode de coordination optimale, ce qui pose la question de la justification de l’existence de l’entreprise « comme des illots de pouvoir conscient à l’intérieur d’un océan de coopération inconsciente[1] » .

La TCT tente de définir ce que sont les notion de marché et de hiérarchie (synonyme d’entreprise), en justifiant leur existence simultanée.

Existence de la firme et notion de coût de transaction :

Selon Coase une firme apparaît lorsque la passation d’un contrat à court terme n’est pas satisfaisante. La firme se définit comme un système de relation qui apparaît lorsque la répartition des ressources dépend d’une entité ayant un pouvoir discrétionnaire de décision, le chef d’entreprise ou l’entrepreneur. D’ou la notion de hiérarchie pour désigner la firme.

Une entreprise tendra à s’agrandir jusqu’à ce que les coûts d’organisation de transaction supplémentaire en son sein deviennent égaux à ceux de la réalisation de cette même transaction par le biais d’un échange sur le marché, ou aux coûts d’organisation dans une autre entreprise.

Une transaction est définie comme un échange d’information ou de bien ayant une valeur économique entre deux partenaires aux différentes étapes du processus de production.

Une transaction peut donc se faire sur le marché ou bien en interne dans l’entreprise. Sur le marché la coordination se fait par le mécanisme des prix, mais à l’intérieur de l’entreprise c’est l’autorité de la hiérarchie qui joue.

Le recours au marché engendre des cout qui ‘il est possible d’économiser par la coordination administrative : la hiérarchie.

En réalité les agent économique connaissent le prix d’un bien et vont rarement chercher à connaître le prix de tous les autres bien de la même catégorie, car cela couterait en temps et en recherche d’information

Les couts engendré par les transaction ,selon Coase sont direct ou indirecte.

L'ensemble des coûts induits forment les coûts de transaction. Carl J. Dahlman[2] les regroupe en trois catégories :

« coûts de recherche et d’information » : prospection, comparaison du rapport qualité/prix des différentes prestations proposées, étude de marché etc.

« coûts de négociation et de décision » : rédaction et conclusion d'un contrat etc.ces couts sont lié à l’asymétrie d’information et à l’opportunisme des agents.

« coûts de surveillance et d’exécution » : contrôle de la qualité de la prestation, vérification de la livraison etc.

La TCT avec Wiliamson :

Le point de départ de Williamson est de postuler que toute transaction économique engendre des coûts préalables à leur réalisation : coûts liés à la recherche d'informations, aux "défaillances" du marché, à la prévention de l'opportunisme des autres agents etc. Ainsi, certaines transactions se déroulant sur le marché peuvent engendrer des coûts de transaction très importants. Dès lors, les agents économiques peuvent être amenés à rechercher des arrangements institutionnels alternatifs permettant de minimiser ces coûts. A l'opposé du marché, Williamson distingue ainsi à la suite de Coase la "hiérarchie" qui correspond en fait à l'entreprise. Entre le marché et l'entreprise, de nombreuses formes "hybrides" peuvent être identifiées (sous-traitance, concession, réseau etc.).

L’arbitrage dépend du coût de transaction que la transaction représente, c’est-à-dire le coût de transaction de l'intégration interne ou coût de transaction du marché. Si le coût de transaction de mise en place d’une structure administrative est plus élevé, alors il faudra préférer la solution du marché et inversement pour la solution hiérarchique. L’arbitrage doit se faire de cas en cas, le seul moyen d’évaluation valable étant de comparer systématiquement les coûts de transaction du marché et celui de l'intégration dans une structure verticale.

C’est en s’inspirant des travaux de Coase qu’Oliver E.Williamson a prolongé l’analyse des coûts de transaction. Il reprend le postulat de rationalité limitée des acteurs de Simon en l’appliquant aux contrats. Selon lui le recours à la hiérarchie est surtout développé là ou les transaction :

sont récurrentes.

Sont exécuté dans un climat d’incertitude.

Nécessitent des investissements idiosyncrasiques (très spécifiques).

A mesure que l’incertitude augmente les transactions récurrentes sont soit standardisé et confié au marché soit internalisés.

Le risque d’opportunisme augmente les coûts et incite à l’internalisation de la transaction pour se protéger du risque.

Wiliamson s’appuie dans son analyse sur deux hypothèses comportementales que sont l’opportunisme et la rationalité limité.

L’opportunisme caractérise les conduites de mauvaise foi visant à réaliser des gains au delà du profit normale de l’échange. Donc il repose sur une révélation incomplète, déformé ou falsifié de l’information par un agent et donc sur l’asymétrie d’information.

La notion de rationalité limité est issue d’un courant appelé la théorie de la décision .Herbert Simon définit d’abord les trois étapes de la décision : établissement de la liste de tous les comportement possibles détermination des conséquence de chacun, évaluation séparée de ces ensembles de conséquences. Il définit ensuite la rationalité comme relative à la sélection d’un comportement préféré en face d’une alternative faite en terme d’un système de valeurs par lequel les conséquences de ce comportement peuvent être évalués. Pour q’une décision soit rationnelle faut que le sujet confronté à la prise de décision quant à son comportement :

voie à l’avance synoptiquement tous les choix de comportement possibles et envisageables.

Considère l’ensemble total dans toute la complexité des conséquence de chaque choix.

Applique son système de valeur ou d’utilité comme critère à l’ensemble total des conséquences de chaque choix possible.

Or :

la connaissance complète et l’anticipation de toutes les conséquences qui suivent chaque choix est impossible. La connaissance des conséquences est fragmentaire.

Ces conséquence se produisent dans le future, l’imagination doit suppléer le manque de connaissance expérimentale des sentiments perçues en en attachant des valeurs à celles qui sont connues. De plus des valeurs ne peuvent qu’être imparfaitement anticipées.

La rationalité exige un choix entre tous ces comportements possibles. En fait seul un nombre limité de comportement vient à l’esprit. La plupart ne sont jamais évalué.

Donc dans la plupart des cas confronté à un choix, l’individu construit un modèle simplifié de la réalité. Basé essentiellement sur ces expérience passé. La plupart de ces décisions sont de routine, se repliant sur des solutions utilisées dans des situations qui paraissent similaires et qui s’étaient révélées satisfaisantes. L’individu cherche donc un niveau maximum de satisfaction (comportement satisfaiseur

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