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La critique de Feydeau

Dissertation : La critique de Feydeau. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  4 Janvier 2021  •  Dissertation  •  1 058 Mots (5 Pages)  •  370 Vues

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DISSERTATION CRITIQUE DE FEYDEAU

Réveil, déjeuner, douche, lavage, ménage, diner, devoir, souper, couché, sont tous des situations banal de la vie. Elles se répètent de jour en jour, de semaine en semaine et de mois en mois. Toujours la même routine ennuyante.  Soudain, vous vous laissez tenter par l’achat d’un billet de spectacle d’humour. À la fin de la représentation, vous réalisez que vous n’êtes plus le même. Un certain agrément est venu compléter le sentiment de banalité dans votre esprit. Soulagé, vous comprenez que l’humour est un antidote au sérieux et à l’aspect monotone de votre existence. Tout au long de la performance de l’artiste, les gens ne pensent qu’à rire. Les obligations (activités de personne responsable) tombent complètement dans l’oublie, car l’esprit est seulement stimulé par la moquerie. Pourtant, l’humour demande une grande insensibilité et offense les gens qui en sont visés. C’est ce qu’on explique comme étant le phénomène de distanciation face à un problème que nous pouvons être affecté. Sans cette insensibilité créée par l’humour, l’auditoire ne pourrait pas rire de la situation. Les nombreux vaudevilles de Feydeau servent à réduire les tabous dans la société. Ceux qui rendent l’humain idiot.

Les rideaux s’ouvrent, un personnage  ayant de la difficulté à marcher dû à son surplus de poids s’avance sur la scène. Il est possible d’observer sa grande difficulté à ce déplacé dû à sa contrainte physique. L’auditoire éclatera surement de rire, car elle est insensible au sort de celui-ci. Recommençons la scène, en mettant vous, lecteur, au centre de la scène avec un ventre si énorme que vos jambes ne sont même plus capable de faire un pas devant l’autre, car votre gras frotte sur vous et rends les mouvements inconfortables et irréalisable. La situation devient soudainement moins amusante. C’est pour cette raison qu’au théâtre, il est important d’instaurer une division entre les  comédiens et le publique : pour qu’il devienne insensible au châtiment que la personne devant lui subit. C’est exactement ce que Jacques Leblanc a créé avec sa mise en scène de Feydeau. Il y a le niveau de la scène qui sépare les gens normaux des comédiens.  Ceux-ci étant un étage inférieur se sentent moins concerner par les difficultés physiques ou psychologiques que rencontre le personnage. Également, le jeu théâtral est fait de sorte à ce que le public soit oublié. La barrière qui sépare la surface de jeu, soit la scène, de la salle se nomme le quatrième mur. Il est possible de le briser en interagissant avec les spectateurs, mais dans la pièce Feydeau, ce n’était pas le cas (autre qu’au début de la pièce). Dans la pièce Hortense a dit : J’m’en fous! Il est possible d’observer un autre type de distanciation. Soit celle créer par l’ouverture et la fermeture des rideaux qui créer une barrière physique entre la scène et le reste de la salle (à noter que lorsque je suis aller voir la pièce au théâtre, les rideaux sont rester ouvert tout au long de la pièce, mais il est écrit autre chose dans le script).

Au lever du rideau, Vildamour est assis sur le fauteuil opératoire, une serviette autour du cou, la bouche bâillonnée par un carré de caoutchouc noir, au centre duquel émerger seule la dent soigner.

Le vaudeville, courant de la pièce de théâtre Feydeau, illustre des défauts de l’humain : l’avarice, la jalousie, l’ignorance et l’entêtement. Tous des qualificatifs négatifs de l’homme présentés par les comédiens d’une manière humoristique visant à faire comprendre à celui-ci qu’il est en quelque sorte pathétique et égocentrique. Dans l’extrait Hortense a dit : J’m’en fous!  La bonne, Hortense, se chicane avec Marcelle,  car le chat de cette première a uriné sur une pièce de vêtement de celle-ci. La situation semble très drôle à première vue, mais lorsqu’on l’analyse on voit la stupidité derrière les chicanes de l’humain.  

Marcelle, retirant vivement son manchon, qui balaie le nez de M. Jean. -Non, monsieur, c’est du pipi de chat.

M. Jean, tout en s’essuyant le nez. -Je n’aime pas beaucoup cette odeur-là

Marcelle, à Hortense. -Vous voyez que tout le monde est d’Accord. Vous ne me direz plus maintenant…

Follbraguet, les poussant dehors. –Oui, eh bien ! Pipi ou pas pipi je vous serais obligé de vider vos querelles ailleurs que dans mon cabinet. J ‘ai des clients à recevoir, et lls n’ont que faire d’assister à vos histoires!

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