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La littérature pour faire de nous des philosophes

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Par   •  5 Décembre 2019  •  Commentaire de texte  •  2 151 Mots (9 Pages)  •  450 Vues

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Préface

La littérature pour faire de nous des philosophes

Marco FERRAND

I la mort

  1. Second Livre des hymnes, Ronsard
  2. « Death is nothing at all », Scott-Holland
  3. « Demain, dès l’aube », Victor Hugo

II Le bonheur

  1. Les rêveries du promeneur solitaire, Rousseau
  2. Le mondain, Voltaire
  3. Philosopher, c’est apprendre à mourir, Montaigne
  4. Antigone, Anouilh

III Un idéal social

  1. Les Aventures de Télémaque, Fénelon
  2. « L’abbaye de Thélème », Gargantua, Rabelais
  3. « L’Eldorado », Candide ou l’optimisme, Voltaire

Quand on se propose de concevoir une anthologie sur la philosophie en littérature, mille et un thèmes nous viennet à l’esprit : la barbarie du genre humain, la vérité, l’inspiration, la morale, la tolérance ou encore la raison ou la Justice. On ne peut pourtant pas se permettre d’être exhaustif et il m’a fallu donc réaliser des choix cornélliens pour trouver les thèmes les plus intéressants à étudier ainsi que les oeuvres qui illustrerons mes propos.

Mais avant de vous les exposer, il est judicieux d’expliquer le choix de constituer une anthologie littéraire plutôt que philosophieque. Tout d’abord, les textes littéraires sont très différents de ceux écrits par les philosophes. On ne peut en effet nier l’importance de l’intere^t porté aux mots par les écrivains : chaque terme est précisemment choisi, chaaque phrase est réfléchie avec cette volonté de laisser une lecture ryhtmée à ceux qui s’aventureront dans ces ouvrages. La recherche du Beau, voilà l’objectif ambitieux de l’homme de lettres. Le philosophe, quant à lui, est là pour exposer ses théories et tenter de convaincre son assemblée en rassemblant ses différents arguments. Son but est scientifique puisqu’il désire nous démontrer ques on idée est juste alors que l’écrivain souhaite juste partaher son pointr de vuetout en dessayer de donner naissance à une cration artisitique.

De plus, la littérature passe souvent par la fiction, ce qui permet au lecteur de découviri plusieurs situations qu’il n’aurait peut être jamais rencontrées. C’est donc pour ces deux raisons que j’ai pensé pertinent de composer une anthologioe littéraire plutôt que philosophique. Mais revenons-en aux choix thématiques que j’ai du effectuer afin de tenter de faire de vous des philosophes.

Celui de la mort me semblait important, capital, voire essentiel à l’éllaboration de cette anthologie. En effet, qui ne sere jamais confronté à un tel évenement tragique? D’ailleurs, vous Lecteur, peut-être avez-vous déjà vécu cet innevitable deuil suite à la perte d’un être qui vous est cher, et vous vous petes alors sûrement posé la question de ce qui sera de l’Après. Qui ne se serait pas demandé ce qu’il se passerait après son dernier souffle? Cet ultime soupir qui, en moins d’une rificule seconde, marque une inélluctable rupture avec le monde des vivants. Que restera-t-il de notre passage sur Terre? Nos descendants parelront_ils de nous? Notre tombeau fera-t-il l’objet de quelquonque visite et de receuillement? Peut-être aussi tomberons-nous simplement dans l’oubli. Boiste, déjà en 1800, nous disait dans son Dictionnaire Universel « Le temps enveloppe tout dans les ténèbres de l'oubli. » Beaucoup d’écrivains adoptent des positions particulières par rapport à la mort, et il m’a semblé judicieux de s’intéresser au texte de Ronsard : nous ne connaissons la plupart du temps ce poète qu’en grand amoureux de Cassandre, Marie puis Hélène ; cependant, certains de ses poèmes révèlent une pensée philosophique aboutie. Ronsard voit donc la mort comme une délivrance face à la malaide car elle libère le corps des souffrances. Celui-ci n’a donc aucune appréhension face à la mort. De plus, il apporuverait Victor Hugo quand il disait : „Si l’âme n’était pas immortelle, la mort serait un guet-apens.“ puisqu’il écrit lui-même „l’âme est immortelle“ dans le poème de cette anthologie, extrait du Second Livre des Hymnes. Cette idée revient d’ailleurs dans plusieurs autres de ses poèmes, comme „Quand vous serez bien vielle…“, danslequel Ronsard explique à Hélène que seuls les écrits du pète resteront et que celui-ci perdurera donc dans les esprits éternellement.

Le poème du chnoine Henri Scott-Holland me paraissait également intéressant car il présente une approche toute autre : la mort ne serait, selon lui, que la continuité de la vie et ne serait donc pas propice à être traitée avec plus de gravité que celle-là. J’ai également choisi d’évoquer ce poème car la religion anglicane, dont il en a fait son métier, présente un pointde vue bien différent : une fois libérée du corps, l’âme monte vers les cieux ou descend au contraire dans l’autre rougeoyante de l’Enfer. Cette singulière façon de voir la mort, venant d’un fervant pieu, vous fera donc convenir que la question de la mort est donc vextremet personnelle et q’uil en revient à chacun de se poser ses propres questions. Scott-Holland avait d’ailleurs écrit ce poème à des fins religieux, pour une cérémonie : les funérailles du roi Edouard VII, et son oeuvre sera d’ailleurs reprise pour de nombreuses autrees cérémonies funéraires. Les vers „Parle-moi comme tu l’as toujours fait“ ou „Que mon nom soit toujours prononcé à la maison comme il l’a toujours été“ insistent sur les habitudes à garder. Ils résument parfaitement la vision de l’auteur sur l’attitude à adopter face à la mort, qui peut permettre aux personnes endeuillées d’envisager et d‘apprhéender un décès d’un façon différente.

„Demain, dès l’aube …“, poème célèbre de Hugo, a lui aussi pour thème la mort. Cependant, ce vaste sujet philosophique est abordé différement dans cette oeuvre littéraire car la mort ne concerne ici pas l’écrivain. Quand on sait que ce poème a été écrit après ques a fille Léopoldine se soit noyée, on ne peut que le trouver plus touchant : existe-t-il quelque chose de pire que la mort d’un de ses propres enfants? J’ai choisice poème car Victor Hugo aborde ici douloureusement la perte d’un proche en rendant hommage à sa fille. Ecrire noir sur blanc ce trtagique épisode lui permet de rester dans la mémoire collective et de traverser ainsi les siècles de la plus belle des façons qu’il soit. Hugo a de sa plûme, su trouver les mots, les rythmes finement imaginés, les rimes plus ou moins riches entre chasue vers qui font résdonner systmétqiuement différemment les mots etc. Entre assonnances en „S“ qui fait entendre le funeste son de la mort qui s’apporche, et parallélisme de construction avec „La vie signifie ce qu’elle a toujour signfié/ elle est ce qu’elle a toujours été“ pour montrer que le fil de la vie ne change m^me face à la mort, Hugo a démontrer en dix-neufs vers que la littérature avait cet ultime pouvoir d’aborder des thèmes philosophiques en appotant cette légerté et cette élégance, qui passe ici par une réelle éloquence, à un sujet relativement grave comme la mort.

Ces trois poèmes nous permettent d’avoir différents point de vue quantr à la mort d’un proche ou bien notre propore mort. Ils donne lieu également à diffétentes questions : devons-nous considérer la mort comme l’accès à l’immortalité? Ou plutôt comme une simple étape de la vie? Rendre hommage est-il essentiel pour entretenir la mémoire d’une défunte personne?Peut-être avez-vous déjà vos propres réponses, mais ces trois textes ne peuvent qu’enrichir votre future appréhesion de la mort.

Un second choix entre les différents thèmes s’est rapidement imposé à moi. Mais le bonheur n’est-il pas un objectif commun au genre humain? Si ! Et c’est pour cette raison que ce thème se devait d’être traité dans cette anthologie. Déjà dans l’Antiquité, les philosophes cherchaient un équilibre de vie propice à un stade de pleine satisfaction, et aufil des siècles, plusieurs théories ont été ainsi éllaborées. Jean-Jacques Rousseau défend la sienne dans son roman autobiographique uncachevé Les rêveries du prmoneur solitaire. Selon lui, le bonheur correspond à l’atteinte de l’ataraxie, c’est-à-dire la tranquilité de lâme, et ce en menant une vie paisible, isolée et prche de la Nature. Il dit avoir connu cette „absence de trouble“ (du grec ἀταραξία) sur l’Ile Saint-Pierre en étant parvenu à jouir « de rien d’extérieur à soi, de rien sinon de soi-même et de sa propre existence, tant que cet état dure, on se suffit à soi-même comme Dieu. »

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