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Le Dopage

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te et anti-inflammatoire. Elles augmentent la tolérance à la douleur et permettent de poursuivre un effort qui serait insupportable dans des conditions normales.

La consommation de corticostéroïdes entraîne en particulier une fragilité des tendons, des déchirures musculaires, des infections locales et générales. Les symptômes vont de la simple fatigue chronique avec une chute des performances, à une défaillance cardiovasculaire pouvant conduire au décès. Les corticostéroïdes peuvent entraîner une dépendance physique.

Les narcotiques

Les opiacés, la morphine, la marijuana, la cocaïne sont des narcotiques. Elles agissent sur le système nerveux. Les narcotiques sont en fait assez peu utilisés dans le dopage sportif, le principal intérêt est de faire face au stress, comme avec le cannabis chez de nombreuses personnes non-sportives ...Ces substances assoupissent et engourdissent la sensibilité. Ils sont utilisés pour supprimer ou atténuer la sensibilité à la douleur, et provoquer une impression de bien-être. Ils entraînent des effets nocifs : risques de dépression respiratoire, d'accoutumance et de dépendance physique, diminution de la concentration et de la capacité de coordination.

L’érythropoïétine

Initialement destinée aux insuffisants rénaux ou aux patients souffrant de graves anémie, l'érythropoïétine (EPO) artificielle a rapidement trouvé sa place dans l'arsenal dopant. Son étonnante efficacité a fait oublier certaines méthodes artisanales. Interdit depuis plus de dix ans par le Comité international olympique, il reste difficile à détecter.

Au départ, l'EPO est une hormone naturellement fabriquée par les reins (80 %) et le foie (20 %). Elle stimule la fabrication par la moelle osseuse de globules rouges qui transportent l'oxygène vers les organes. En 1983, le laboratoire californien Amgen produit de manière industrielle de l'EPO de synthèse. A cette époque, l'EPO n'intéresse pas encore les sportifs pourtant, les conséquences d'une augmentation de l'oxygénation du sang sont déjà bien connues. Mais avec le sulfureux médecin Francesco Conconi, l'EPO allait débarquer en force dans le cyclisme transalpin pour peu à peu s'étendre à de nombreux pays.

L'EPO artificielle a été largement détournée de son usage initial pour offrir aux tricheurs une endurance à toute épreuve et des performances accrues. Avec l'étrange augmentation des résultats de certains athlètes, la suspicion est générale.

Cependant, il existe un revers de la médaille. L'usage d'EPO n'est pas anodin. Injecté trop rapidement, ses effets secondaires s'apparentent à un syndrome grippal… des symptômes retrouvés étrangement dans certaines affaires… Mais parfois, le dérapage est plus important : en augmentant le nombre de globules rouges, le sang devient moins fluide. A court terme, cet épaississement augmente le risque de formation de caillots sanguins. Ces effets secondaires obligent d'ailleurs les sportifs dopés à prendre de l'aspirine ou des anticoagulants (qui fluidifient le sang). Malgré cela, plusieurs décès suspects surviennent durant les années 1990. A long terme, l'EPO entraîne des risques d'hypertension artérielle, voire de cancer de la moelle osseuse. Malgré ces risques, l'EPO a séduit et séduit encore. Pour démasquer les tricheurs, le challenge de la lutte antidopage est loin d'être aisé. "L'Epo est une molécule qui a une très courte demi-vie. Au bout de trois jours, la molécule devient indétectable alors que ses effets perdurent 2 à 3 semaines. Pour les sportifs dopés qui ont passé des mois à augmenter le nombre de leurs globules rouges, il suffit d'arrêter quelques jours avant la compétition pour passer à travers les mailles du filet"

Quelques affaires

* 1960 : suspicion de dopage du coureur cycliste danois Enemark mort à l'arrivée de la course des 100 km aux JO de Rome

* 1964 : contrôle de féminité des sœurs Press, lanceuses de poids

* 1967 : décès de Tom SIMPSON dans le Tour de France (amphétamines)

* 1968 : le CIO impose les premiers contrôles anti-dopage aux JO de Mexico

* 1976 : 2300 contrôles aux JO de Montréal 7 haltérophiles disqualifiés

* 1984 : JO de Los Angeles : 11 athlètes positifs et construction du 1er laboratoire de contrôle américain.

* 1988 : JO de Séoul, une dizaine d'athlètes déclarés positifs dont le célèbre Ben JOHNSON (aux anabolisants), disqualifié après sa victoire et son record du monde sur le 100m. Il sera par la suite récidiviste en 1993 et radié à vie

* 1994 : Jeux Asiatiques d'Hiroshima, 11 sportifs chinois dont 7 nageurs contrôlés positifs. Mais aussi, saisie record effectuée par les douanes de l'aéroport de Mexico de 50 tonnes d'Ephédrine, destinées aux laboratoires clandestins de Tijuana

* 1995 : Juste avant l'ouverture des championnats du Monde de CANTON, l'haltérophilie annonce 64 cas de dopage avérés pour 95 au niveau international

* En 1998, pendant le tour de France, apparaît au grand jour "l'Affaire Festina". Le Parlement vote alors le 23 mars 1999 une nouvelle loi, dite "Loi relative

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