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Le chant du rossignole

Commentaire de texte : Le chant du rossignole. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  16 Janvier 2023  •  Commentaire de texte  •  948 Mots (4 Pages)  •  330 Vues

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Sidonie-Gabrielle Colette, née en 1873, est une autrice majeure de la littérature française de la première moitié du vingtième siècle, connue d’abord pour une série de romans autour d’un personnage récurrent, Claudine, inspiré de sa propre vie. En 1908 paraît Les Vrilles de la vigne, un recueil de nouvelles d’inspiration autobiographique où s’exprime son amour de la nature. Dans cet extrait, nous avons, tout d’abord, une présentation du rossignole et de son chant pris dans les vrilles de la vigne puis le texte nous évoque la vie de l’écrivaine, où les vrilles de la vigne forme une métaphore filée. Nous pouvons alors nous demander comment le spectacle du rossignole influence la vision du monde de Colette et le fait évolué.

Dans un premier temps, nous parlerons de l’omniprésence du chant, dans un second temps, de l’évolution de la narratrice puis pour finir, nous verrons que c’est un conte qui nous apprend sur l’auteur.

Ce texte nous évoque donc un chant omniprésent, où celui du rossignole prend le dessus. En effet, l’auteur nous parle de ce rossignole qui chante et nous le décrit « j’ai vu chanter un rossignole sous la lune, un rossignol libre et qui ne se savait pas épié. Il s’interrompt parfois, le col penché, comme pour écouter en lui le prolongement d’une note éteinte… Puis il reprend de toute sa force, gonflé, la gorge renversée, avec un air d’amoureux désespoir. Il chante pour chanter, il chante de si belles choses qu’il ne sait plus ce qu’elles veulent dire. Elle nous parle des sentiments de cet oiseau, « amoureux désespoir » et continue avec son chant comme si elle était emportée par celui-ci. Puis, l’auteur nous présent la nature qui l’entoure, où nous pouvons retrouver des répétitions de « les vrilles de la vigne », qui nous montre son importance de celles-ci pour Colette.

De plus, nous pouvons trouver dans cet extrait le chant de l’auteur. Tout d’abord, nous avons un champ lexical de l’expression « chanter », « écouter », « gorge », « les sons de flûte grave », « les notes d’or » « j’entends », « voix » … En outre, nous avons une énumération de termes du chant « les notes d’or, les sons de flûte grave, les trilles tremblés et cristallins, les cris purs et vigoureux » qui accentue le chant de Colette dans cet extrait. Nous retrouvons ternaire grâce aux répétitions de trois mots « pousse » et « dire » qui rend ce texte musical. Elle se trouve dans un milieu constamment retentissant, « cette nuit sonore », « chant et n’a donc jamais de silence.

Ensuite, ce texte nous montre l’évolution de la narratrice. Nous pouvons le comprendre avec son parcours dans les vrilles de la vigne, où elle les découvre petit à petit. Elle nous fait une description et nous montre à quel point elle est liée à la vignes « Cassantes, tenaces, les vrilles d’une vigne amère m’avaient liée, ». Nous avons aussi un portait péjoratif des vrilles de la vigne « dans le printemps menteur où fleurit la vigne crochue » faite par la narratrice qui nous montre sa vision de la vigne et donc l’évolution de cette vision.

Également, nous pouvons repérer l’évolution de la narratrice à travers sa peur, notamment grâce au champ lexical de la peur qui disparait peu à peu

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