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Le joueur d'échec, S. Zweig

Fiche de lecture : Le joueur d'échec, S. Zweig. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  2 Mars 2016  •  Fiche de lecture  •  1 129 Mots (5 Pages)  •  10 455 Vues

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Le Joueur d’échecs

Stefan Zweig

L’auteur

Stefan Zweig est né le 28 novembre 1881 à Vienne. Il est le cadet d’une famille bourgeoise juive émancipée. Il étudie en toute liberté l’histoire, les belles lettres et la philosophie. Grand humaniste, il voyage beaucoup et se fait de nombreux amis : Rolland, Verhaeren, Freud… Il exerce son talent dans tous les genres mais excelle surtout dans l’art de la nouvelle (La Confusion des sentiments, Vingt-quatre heure de la vie d’une femme) l’essai et la biographie (Marie-Antoinette, Fouché, Magellan). La montée du nazisme le désespère à partir des années 30. Il fuit l’Autriche en 1934, se réfugie en Angleterre puis au Etats-Unis. En 1942, Il se suicide avec sa femme à Petrópolis au Brésil à l’âge de 60 ans.

L’œuvre : Le Joueur d’échec

Le Joueur d’échec est la dernière nouvelle de Stefan Zweig. Elle a été rédigé au Brésil à la fin de l’année 1941 jusqu’au suicide de l’auteur en février 1942. Le Joueur d’échec fut publié à titre posthume en 1943.

Contexte de l’œuvre 

Le Joueur d'échecs est la première nouvelle de Zweig où le contexte historique contemporain est clairement identifiable. En effet, exilé volontaire au Brésil, Stefan Zweig porte un regard attentif aux déchirements qui ruinent l'Europe en cette période de Seconde Guerre mondiale. De plus jouer aux échecs à été l’un des derniers passe-temps de Zweig.

Les personnages principaux

  • Le narrateur est interne au récit et possède un point de vue interne. Mais on ne sait rien de lui, ni son identité, ni son âge… On sait juste qu’il s’intéresse aux comportements psychologiques des monomaniaques (Czentovic).

  • Mirko Czentovic est un anti-héro. C’est le « fils d'un misérable batelier slave du Danube ». On découvre son talent pour les échecs par hasard. Il est quasi illettré, inculte dans tous les domaines, indifférent à tout ce qui l'entoure, d’une docilité affligeante. Moralement, le personnage est tout aussi négatif (" Impudent", "cynique", "maladroit", "cupide"...).

  • Mac Connor est un ingénieur écossais. Le narrateur insiste sur son orgueil démesuré. C’est grâce à lui que Czentovic daigne jouer aux échecs avec le groupe du narrateur.
  • M.B. est un personnage seulement nommé par ses initiales. Il est victime des nazis. Dénoncé par un de ses employés à la solde de la gestapo, il est arrêté et isolé à l'hôtel Métropole, dans « une chambre particulière ». Pas de violence physique mais simplement « un vide complet ». Pour survivre à cet enfer du silence, il vole un manuel d’échec. À partir d’un moment, il ne se maîtrise plus du tout, perd la conscience de soi.

Structure-Résumé de la nouvelle

Narration (p.13)

L’action se déroule avant minuit dans un paquebot de New-York en partance  pour Buenos-Aires.

Analepse (p.14-22)

L’ami du narrateur dévoile le passé de Mirko Czentovic. Comment un rustre orphelin de la campagne est devenu en quelques années Champion du monde des échecs sans pour autant développer une intelligence.

Narration (p.23-43)

Le narrateur se en tête « d’étudier » le cas psychologique de Czentovic. N’arrivant pas à l’aborder, il décide d’attirer son attention en jouant aux échecs contre Mac connor dans le fumoir du paquebot.Moyennant rétribution, le grand champion accepte de faire une partie contre le groupe du narrateur. À la 3ème, un mystérieux inconnu s’immisce dans la partie et obtient match nul.

Analepse (p.44-79)

Ce mystérieux inconnu se nomme M.B. Il raconte son histoire au narrateur. Il a été victime des nazis. Dénoncé par un de ses employés à la solde de la gestapo, il est arrêté et isolé à l'hôtel Métropole, dans « une chambre particulière ». Pas de violence physique mais simplement « un vide complet ». Pour survivre à cet enfer du silence, il vola un manuel d’échec. À force de jouer aux échecs contre lui-même, il ne se maîtrisait  plus du tout, perdit la conscience de soi et s’évanouit…

Narration (p.80-94)

M.B. accepte de disputer une partie contre Czentovic. Il gagne la première. Alors, emporter dans son élan, accepte d’en faire un deuxième. Mais Czentovic comprend que la lenteur du jeu déplait à son adversaire. M.B., troublé, déstabilisé ne se contrôle plus. Le narrateur intervient à temps pour stoper M.B. Il perd la partie.

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