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Lecture analytique Le barbier de Séville, acte I scène 2

Commentaire de texte : Lecture analytique Le barbier de Séville, acte I scène 2. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  24 Juin 2018  •  Commentaire de texte  •  1 179 Mots (5 Pages)  •  5 720 Vues

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Problématiques : en quoi cette scène remplie-t-elle sa fonction informative ?

INTRODUCTION

Le Barbier de Séville est une comédie en quatre actes de Beaumarchais représentée pour la première fois le 23 février 1775. Il s’agit du premier volet d’une trilogie intitulée Le Roman de la famille Almaviva, qui continue ensuite avec Le Mariage de Figaro (1784) et La Mère coupable, (1792). Cette trilogie nous représente le parcours picaresque de la famille Almaviva.

Après avoir écrit des drames, Beaumarchais s’essaye à la comédie et connait un grand succès notamment grâce à cette trilogie. Si son expression est la plupart du temps comique, ses préoccupations sont celles de son temps, du temps des Lumières et de la remise en cause de la remise en cause de l’Ancien Régime.

Cette scène 2 de l’acte I est une scène d’exposition qui cherche à nous faire découvrir les personnages, le ton, et l’intrigue de la pièce. Elle permet aussi à Beaumarchais de faire une satire de la société du XVIIIème siècle.

PLAN

I. Une représentation dynamique des personnages…

a. La peinture des caractères

b. Une exposition dynamique

II. Qui laisse place à une large critique de la société…

a. Une critique de la société

b. Une critique du monde des Lettres

III. Accompagné d’un ton de gaieté.

a. Le genre de la comédie

b. Le style de la gaieté

I. UNE REPRESENTATION DYNAMIQUE DES PERSONNAGES

a. La peinture des caractères

 Les retrouvailles hasardeuses de cette scène d’exposition permettent de faire la connaissance des deux personnages présents ; Figaro et le Comte.

« c’est le Comte Almaviva » (l.66), « c’est ce coquin de Figaro » (l.67)

 On apprend alors l’identité des personnages, leur lien et leur rang social ;

Le Compte est un puissant « monseigneur » « votre excellence » ayant une influence sur les autorités « le ministre, ayant égard de la recommandation ».

Le Comte lui, donne une description plus péjorative de Figaro, son ancien valet « si gros, si gras » « mauvais sujet » « paresseux, dérangé… ». On remarque également ici la vie mouvementée menée par Figaro « théâtre » « domestique » « valet » et désormais barbier, qui peut être mise en lien avec la vie également mouvementée de l’auteur.

 Ici, les relations maitre-valet sont respectées, Figaro montre du respect à l’égard Le Comte et le vouvoie, le Comte le tutoie, cependant, on remarque une évolution dans leur relation : Figaro appelle le Comte Lindor, son nom de couverture, et domine la parole dans leur échange (pose des questions, tirades…)

b. Une exposition dynamique

 Cette scène permet également l’exposition de l’intrigue amoureuse de la pièce « un moment…j’ai cru que c’était elle… ». On apprend alors la stratégie d’approche du Comte, qui se fait nommer Lindor, déguisé « appelle moi Lindor, ne vois-tu pas à mon déguisement, que je ne veux être inconnu ? »

 Cette scène nous présente une exposition dynamique avec tout d’abord l’exposition in médias res de la rencontre hasardeuse, les stichomythies, les points de suspension ainsi que les aller et venus du Comte à la fenêtre qui accélère le rythme de la scène.

 Ce dynamisme est accentué par les interruption du Comte qui marquent des pauses et crées un effet d’attente, un suspense évoquant un danger « viens donc, malheureux ! tu me perds »

 Le rythme est soutenu et le ton est léger.

TRANSITION : la présentation des personnages permet donc à Beaumarchais de mieux installer la critique de la société. Figaro devient alors son porte-parole.

II. QUI LAISSE PLACE A UNE LARGE CRITIQUE DE LA SOCIETE…

a. La critique des inégalités sociales

 Le ton vindicatif de Figaro porte de nombreuses revendications sociales

« C’est qu’on veut que le pauvre soit sans défaut » « persuadé qu’un Grand nous fait assez de bien quand il ne nous fait pas de mal » « votre excellence connait-elle beaucoup de maîtres qui fusent dignes d’être valets ? »

 Utilisation du pronom « on » et présent de vérité générale : généralité

 Antithèse bien/mal qui souligne la cruauté des maîtres

 Question rhétorique provocatrices qui montre que la classe noble méprise les plus modestes.

 Ces inégalités sont accentuées par des oppositions et des paradoxes « accueilli/emprisonné » « loué /blâmé »

 Les raisons de ces différences de sont pas données ; aberration de la condition du peuple.

b. La critique du monde des Lettres

 Ici, le statut de l’homme des

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