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Littérature et thérapie

Cours : Littérature et thérapie. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  1 Mai 2020  •  Cours  •  775 Mots (4 Pages)  •  488 Vues

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La littérature est avant tout une passion et un loisir pour beaucoup de lecteurs. C’est également devenu un métier pour les écrivains. Au fil des années, certains écrivains ont décrit la littérature comme un art capable d’appréhender et de neutraliser la souffrance que ressent l’être humain. Dans sa fonction première de divertissement, un livre pourrait-il donc être considéré comme un médicament ? Un médicament immatériel aussi efficace que pourrait l’être ceux que nous avons l’habitude de prendre. Pour répondre à cette question, il est important de bien comprendre ce qu’est un médicament. Dans de nombreux dictionnaires, la définition donnée est la suivante : un médicament est une substance spécialement préparée pour servir de remède. Or, pour avoir besoin d’un remède, il faut donc avoir affaire à une maladie, ou à un trouble qui nécessiterait d’être guéri. Une deuxième question se pose : quelles pourraient être ces maladies éprouvées qu’un livre serait capable de neutraliser ?

Dans Les 21 jours d’un neurasthénique écrit par Mirbeau, le narrateur souffre de neurasthénie, plus communément appelé dépression. Celui-ci dit : « Aucun livre ne m’intéresse. […] pas une fois je n’ai demandé à leur génie un réconfort et l’oubli d’être là… ». La dépression dont souffre le narrateur lui cause un « ennui qui le ronge », qui ne peut pas être apaisé par une œuvre de ses plus grands auteurs. Il espérait trouver du réconfort dans un livre, afin de se divertir et d’alléger son mal, mais sa dépression surpasse son envie d’évasion. Pour lui, un livre lui aurait permis d’oublier sa maladie pendant quelques instants, et par extension son existence même. Dans ce récit, ce qui nous importe n’est pas le résultat, mais l’intention : le narrateur a considéré les œuvres dont il parle comme une thérapie, un médicament contre son mal.

J’aimerai citer une œuvre que j’apprécie beaucoup qui est la pièce de théâtre Le Dieu foudroyé du néphrologue Jean Hamburger. Une tirade du personnage d’Asclépios est appropriée dans notre sujet : « Il me semble qu’on a inventé pour les hommes une torture d’un nouveau genre, on leur a donné assez d’intelligence pour qu’ils s’interrogent sur leurs maux, mais pas assez pour qu’ils aient la réponse ». Cette phrase n’est qu’une partie de sa tirade, et hormis le fait qu’elle est écrite avec génie, elle ne fait que souligner une vérité : l’homme est en perpétuel questionnement. Selon le personnage, les hommes s’interrogent sans cesse sur leurs tourments, afin de comprendre pourquoi de telles choses leur arrivent. Ces interrogations sont souvent écrites, ce qui a donné naissance à la philosophie. Les auteurs essaient de percer les mystères de notre existence en transcrivant toutes leurs recherches par écrits. D’une certaine manière, nous pouvons donc dire que l’écriture les soulage et leur

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