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Lumiere

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a pensée de Rousseau[->15] pose le problème, que l'on retrouvera chez Gide[->16], de la sincérité et de son rapport à la vérité. Son oeuvre ouvre surtout la voie à une nouvelle forme de réflexion[->17], peut-être la toute première de l'ère moderne.

1689 Fils d’une grande famille de parlementaires bordelais, Charles-Louis de Secondat, baron de Montesquieu, est né le 18 janvier 1689. Jusqu'à l’âge de 11 ans, il passe son enfance au château de La Brède

1696 Mort de sa mère.

1708 Après de brillantes études de droit à Bordeaux, il devient avocat. Il monte ensuite à Paris où il rencontre de nombreux hommes de lettres, ainsi que des savants.

1713 Héritier du château de la Brède et de ses riches vignobles après la mort de son père, il mène une vie fidèle à ses devoirs de magistrat.

1714 Il devient conseiller au parlement de Bordeaux.

1715 Montesquieu épouse la protestante Jeanne de Lartigue.

1716 Son oncle lui lègue sa fortune et sa charge de président du Parlement de Bordeaux. Montesquieu publie un traité de philosophie politique : sur la Politique des Romains dans la religion.

1717 Montesquieu se passionne pour les sciences. Il devient membre de l'Académie des sciences de Bordeaux et rédige de nombreux traités de physique, de médecine.

1721 Le roman : « Lettres Persanes », est publié anonymement à Amsterdam, et ce afin d’éviter la censure et de compromettre sa réputation de magistrat. Cet anonymat n'est que de courte durée et diffère sans doute de plusieurs années (1728) l'élection de son auteur à l'Académie française. Le succès de ce roman audacieux ouvre à Montesquieu les portes des salons parisiens, notamment celui de l'influente Marquise de Lambert et celui du club de l'Entresol.

1725 Les salons parisiens et les milieux libertins qu'il fréquente alors lui inspirent « Le Temple de Gnide ». Il écrit « Le Dialogue de Sylla et d'Eucrate » , ouvrage qui ne sera publié qu'en 1745.

1726 Montesquieu renonce à sa charge de président à mortier.

1728 Grâce à la puissante influence de la Marquise de Lambert, et malgré la réserve de Louis XV et du cardinal de Fleury qui lui reprochent la frivolité des Lettres Persanes, Montesquieu est admis à l'Académie française. De 1728 à 1731, il fait le tour des pays d'Europe : Hongrie, Italie, Hollande, Angleterre, où il demeure un an et demi. Ces voyages permettent à Montesquieu d'effectuer une observation approfondie de la géographie, de la culture, de la diplomatie, des conditions économiques, des mœurs et des systèmes politiques des différents pays européens...

1734 Montesquieu publie « Considérations sur les causes de la grandeur des romains et de leur décadence ». En fait, cette réflexion devait être l'un des chapitres d'un important ouvrage de philosophie politique qu'il méditait depuis longtemps. Cet essai, que pendant quatorze ans encore il rédigera, organisera, augmentera, remaniera, sera "l'œuvre de toute sa vie": De l'Esprit des Lois.

1745 Le Dialogue de Sylla et d'Eucrate.

1748 Montesquieu publie, à Genève et sans nom d'auteur, les trente et un livres de l'Esprit des Lois. Par cette œuvre, il ne laissera pas indifférents les jésuites ni les jansénistes, et ce en raison des critiques envers l’Eglise et d’autres croyances.

1750 Montesquieu répond aux accusations en publiant « La défense de l'Esprit des Lois ».

1751 L'Esprit des Lois est condamné par la Faculté de Théologie de la Sorbonne.

1754 Lysimaque

1755 Il meurt à Paris, presque aveugle, le 10 février.

1757 Peu avant sa mort, il publie l'article "Essai sur le goût" par amitié pour Diderot et d'Alembert.

François Marie Arouet dit Voltaire (1694-1778) est la figure qui incarne dans sa plénitude le siècle des Lumières[->18]. Appelé également « siècle de Voltaire », le XVIIIe siècle tient un génie capable d’être à la fois poète, philosophe, essayiste, historien et dramaturge. Élève brillant en rhétorique et en philosophie au collège de Clermont (Louis-le-Grand), il suivit également un enseignement auprès des Jansénistes, qu’il récusera, d’ailleurs, par la suite.

. Voltaire répondait avec toujours autant de sapience que son but était de vulgariser ses ouvrages pour les mettre à la portée de tous, et non employer un langage érudit au service d’une minorité. Il combattit en faveur de plusieurs causes qui font figure de leitmotiv dans la pléiade de ses œuvres.

Tout d’abord, la religion ou devrait-on dire le fanatisme religieux. Cette formule célèbre « il faut écraser l’infâme » est un pamphlet contre l’intolérance et l’obscurantisme religieux. Dès lors, les Lettres philosophiques (1734), Candide[->19] (1759), Zadig[->20] (1748), Le Fanatisme ou Mahomet le prophète (1741), le Traité sur la tolérance à l’occasion de la mort de Jean Calas[->21] (1763) font figure d’archétype.

Puis, la diffusion du savoir fut aussi son « cheval de bataille » : des œuvres telles le Dictionnaire philosophique[->22] (1764), De l’horrible danger de la lecture (1765), ou encore sa contribution à l’Encyclopédie (1751-1772) caractérisent ce combat.

Enfin, son combat contre le cartésianisme, et la défense du newtonisme et son empirisme : pour Voltaire, l’entendement ne provenait que de la mise en relation de nos sens, et non d’un savoir déjà en nous, que Dieu aurait donné à l’homme, dès la naissance, afin qu’il découvre la connaissance, par l’exercice permanent d’une pensée tournée vers l’intérieur (Descartes). Pour Voltaire, un Dieu a ordonné ce monde nous laissant notre libre arbitre, mais contrôlerait, malgré tout, notre volonté. Se méfiant d’un matérialisme athée qu’il qualifiait de dangereux, lui s’affirmait comme un pur déiste.

Et nous achèverons cette biographie qui ne peut que sillonner l’étendue de son œuvre par cette formule qui résume la pensée voltairienne : « Dans une République digne de ce nom, la liberté de publier ses pensées est le droit naturel du citoyen ».

Né à Langres et fils d'un maître coutelier, Denis Diderot suit ses études chez les Jésuites, puis au lycée Louis-Le-Grand et devient maître ès Art en 1732. Il mène jusqu'à son mariage, en 1743, une vie de bohême qui lui fait perdre la foi. Pendant cette période, il fait la connaissance de Jean-Jacques Rousseau[->23].

Dans ses "Pensées Philosophiques" (1746), Diderot s'en prend violemment au christianisme et plaide pour une religion naturelle. Sa foi initiale se transforme en déisme, puis il passe par une phase de scepticisme avant d'opter franchement pour le matérialisme dans "Lettre sur les aveugles et à l'usage de ceux qui voient" (1749) qui provoque son incarcération au château de Vincennes pendant trois mois. Pour Denis Diderot, le seul critère auquel répond la connaissance est l'expérience. Il défend l'idée qu'il n'y a qu'une seule substance, la matière, et que le processus de passage du minéral à la vie est continu. Cette théorie peut être considérée comme une intuition du transformisme de Lamarck.

Diderot est chargé en 1747 par le libraire Le Breton de diriger avec d'Alembert les travaux de l'Encyclopédie. Il se consacre pendant plus de vingt ans à un véritable travail d'éditeur qui assure la notoriété. Le premier volume est publié en 1751 et le dernier en 1772.

En parallèle à l'Encyclopédie, Diderot poursuit son oeuvre littéraire tout en menant une vie éclectique et tumultueuse. Ses romans, ses critiques et ses essais philosophiques, dont une grande partie ne sera publiée qu'après sa mort, montrent le souci de définir la véritable nature de l'homme et sa place dans le monde. Diderot propose une morale universelle assise, non pas sur Dieu, mais sur les sentiments naturels de l'homme et sur la raison.

Sa santé étant fragile, Diderot ralentit ses publications à partir de 1776 et meurt en 1784

Bibliographie : Pensées philosophiques (1746), Promenade du sceptique (1747), Bijoux indiscrets (roman, 1748), Lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient (1749), Pensées sur l'interprétation de la nature (1753), Le Père de Famille (1758), La Religieuse (1760), Le Neveu de Rameau (1762), Le rêve de D'Alembert (1769), Jacques le fataliste (1771), Essai sur la vie (1778).

Fils naturel de la marquise de Tencin, qui l’«exposa» dès sa naissance sur le parvis de l'église de Saint-Jean-le-Rond, et du chevalier Destouches qui lui versera plus tard une pension annuelle, d'Alembert est élevé par la femme d'un artisan vitrier, chez qui il vivra pendant quarante-huit ans. Il se révèle, très jeune, exceptionnellement doué pour les mathématiques. Bachelier ès arts à dix- huit ans, il entre à vingt-quatre ans, après des études de droit et de médecine, à l’Académie

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