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Philippe Claudel, le rapport de Brodeck, 2007

Commentaire de texte : Philippe Claudel, le rapport de Brodeck, 2007. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  4 Janvier 2023  •  Commentaire de texte  •  775 Mots (4 Pages)  •  265 Vues

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Philippe Claudel est un romancier et psycho analyste du 21e s. il écrit le roman, Le rapport de Brodeck en 2007. Cet incipit nous parle d’un homme (Brodeck) qui est le seul de son village à savoir lire et écrire et qui par rapport aux autres est différent.

En quoi l’auteur, au travers de cet incipit, nous montre-t-il une situation dans laquelle la différence jouera un rôle prépondérant ?

Dans un premier temps, nous développerons cet incipit qui nous renseigne sur le protagoniste et son environnement. Dans un second temps, nous expliquerons les tensions palpables entre Brodeck et les « autres ». Enfin, nous verrons le mystère de l’Anderer.

Tout d’abord, on voit que l’incipit nous dresse un portrait du protagoniste comme étant une personne peureuse du regard des autres « je n’y suis pour rien. Je tiens à le dire » L1 ; il utilise la négation, on remarque qu’il est sur la défensive. On voit que c’est une personne attachée à sa machine à écrire, et donc on peut en déduire que c’est une personne sensible : « la machine, elle est très vieille, plusieurs de ses touches sont cassées, je n’ai rien pour la réparer » L10, on voit son intérêt envers la machine car malgré qu’elle soit vieille, il essaie quand bien même de la garder. De plus « il lui arrive de se bloquer sans m’avertir comme si elle se cabrait. » L. On sait que c’est une 11, il personnifie sa machine comme si c’était une personne, on y voit donc son attachement envers elle. On remarque que c’est une personne qui a fait des études puisqu’il sait lire et écrire, cependant ses études sont inachevées « c’était de toute petites études, des études mêmes pas terminées d’ailleurs… » L6. Son environnement est présenté comme étant désagréable puisqu’il se retrouve à l’écart puisque c’est le seul à avoir commencer des études, à savoir lire et écrire.

Dans un second temps, on voit qu’ils existent des tensions repérables entre Brodeck et les « autres » puisqu’on voit qu’à la ligne 5 ou même 7 et encore à la ligne 9, on voit une répétition du pronom « tu », qui s’oppose au « nous, on » : on sent bien que Brodeck est mis à l’écart du village. ouiIl y a une utilisation du champ de lexical de la prédation, de la violence :« j’aurai aimé ne jamais en parler, ligoté ma mémoire la tenir bien serré dans ses liens de façon a ce qu’elle demeure tranquille comme une fouine dans une nasse de fer » L2 ; on remarque qu’avec l’utilisation de ce champs lexical, Brodeck est vu comme une proie, il préfère s’isoler pour ne pas « finir » comme l’anderer ; on ne sait pas ce qu’il est devenu. On peut se demander s’il est mort ?

On voit apparaître une gradation sur la dévalorisation des études par les « autres », on voit que bien que Brodeck est le seul concerné puisqu’il est le seul à avoir fait des études. On

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