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Phèdre, Jean Racine

Commentaire de texte : Phèdre, Jean Racine. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  21 Mars 2017  •  Commentaire de texte  •  537 Mots (3 Pages)  •  1 741 Vues

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introduction

Au 17e siècle, alors que la France est sous l’emprise du célèbre roi Louis XIV, le classicisme voit le jour. C’est à Paris, le 1er janvier 1677 que l’oeuvre « Phèdre », une tragédie en cinq actes de l’auteur Jean Racine est créé. À partir de l’extrait « Un aveu involontaire », le but de cet exercice sera de justifier que Phèdre est l’évocation d’une vision fataliste de l’être humain victime de ses passions et que le tout est basé sur son drame passionnel. J’analyserai son attitude pathétique, ainsi que son destin funeste.

Développement

 

D’autre part, l’étude approfondie de cet extrait nous permet de constater que le vocabulaire de la vengeance est bien présent : « Vengeances célestes » (l.11), « Les dieux » (l.13), « ces dieux qui dans mon flanc » (l.13). Ainsi, Phèdre, victime des dieux, subit leur vengeance sans merci. Également,  L’antithèse : « Tu me haïssais plus, je ne t'aimais pas moins » (l.22), appui l’idée de fatalité de son amour. Victime de la vengeance acharnée des dieux, Phèdre est certes amoureuse d’Hyppolite.

Ensuite, nous remarquons que Phèdre est effrayée par sa passion. Cette affirmation est appuyée par l’omniprésence d’un lexique de la frayeur : « monstre » (l.35), « ce monstre affreux » (l.37), « honteux » (l.28), « inhumaine » (l.19), ce qui pousse à croire que Phèdre se voit comme un monstre horrible, détestable et qu’elle se dégoute elle-même. Par contre, malgré ses efforts, elle est incapable de résister à sa passion pour Hippolyte parce que celle-ci est dictée par la vengeance des dieux.

D’autre part, Phèdre se sent coupable et implore Hippolyte de la punir, d’exercer sa vengeance. Elle le supplie : Venge-toi » (l.33), « punis-moi » (l.33), « Frappe » (l.41). Ces verbes à l’impératif exprime la volonté, l’imploration de Phèdre envers Hippolyte pour qu’il se venge. De plus, le système d’énonciation suivant : « je te viens » (l.27), « ta haine » (l.42), « ton épée (l.44) et « tes coups » (.41), renforcie l'idée que l’allocutaire de la demande de Phèdre est Hippolyte.

Finalement, le texte contient un vocabulaire mortel et destructeur : « ce monstre affreux ne doit point t'échapper » (l.37), « c'est là que ta main doit frapper » (l. 38), « expier » (l.39), « Frappe » (l.41). Ceci vient confirmer que le destin de Phèdre est mortel et qu’il détruit son existence. De plus, après analyse de cet extrait, la présence de phrases impératives comme « Voilà mon cœur: c'est là que ta main doit frapper » (l.38), « Au-devant de ton bras je le sens qui s'avance. » (l.40), « Frappe : ou si tu le crois indigne de tes coups, » (l.41), ne peut nous échapper. L’ensemble de ces éléments confirme le désir brûlant de Phèdre que son destin funeste s’accomplisse.

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