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Plan Méditations Métaphysiques

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d’établir un principe d’équivalence entre l’évidence (subjective) et la vérité (objective). C’est là « le premier anneau de la chaîne des certitudes absolument valables. Elle met au jour la raison absolue qui, instaurant la certitude absolue, fonde la valeur objective des essences ».[2]

Quatrième méditation :

Si Dieu est garant de la vérité, comment se peut il que nous nous trompions ? Explication de l’erreur (sans erreur l’idée même de vérité perd son sens) sans remettre en question la responsabilité divine. L’erreur naît de l’inégalité entre une volonté infinie et un entendement fini [AT 46].

Cinquième méditation :

a) Dans la première méditation, le doute métaphysique avait permis de mettre à mal les vérités mathématiques. Ce doute ayant été évacué (méditation 3), Descartes restaure assez facilement la vérité des essences mathématiques à laquelle il adhérait naturellement dans la première méditation.

b) Preuve a priori de l’existence de Dieu (preuve ontologique). Ce type de preuve ne peut intervenir dans l’ordre des raisons qu’après avoir établi la valeur objective des idées claires et distinctes (méditation 3). Si elle intervient dans la cinquième méditation, c’est donc d’abord parce qu’elle dépend, tout comme les vérités mathématiques, de la preuve de Dieu par les effets, c'est-à-dire de la démonstration de la valeur objective des idées claires et distinctes. C’est ensuite parce que la cinquième méditation est consacrée aux essences et qu’elle « doit donc considérer l’essence de Dieu tout autant que celle des choses matérielles »[3].

c) Retour sur la place fondamentale de la preuve de l’existence de Dieu par les effets ; les vérités mathématiques ainsi que la preuve ontologique lui sont subordonnées [Voir AT 56].

Sixième méditation :

a) Preuve de l’existence des choses matérielles. Certaines de mes facultés doivent se trouver dans une substance corporelle ou étendue puisqu’il y a bien quelque extension et non pas d’intellection dans leur concept clair et distinct. Mais je ne suis qu’une chose pensante. L’extension contenue par ces facultés dérive donc d’une substance différente de moi. En vertu du principe de la véracité divine, cette substance doit être une substance corporelle. J’ai en effet « une grande inclination à croire qu’elles me sont envoyées par des choses corporelles » [AT 63].

b) Statut des idées sensibles. Ce sont des idées obscures et confuses. Dieu n’étant pas trompeur, elles comportent quelque degré de vérité mais un degré inférieur aux idées claires et distinctes.

c) Preuve de l’union de l’âme avec le corps ; l’homme défini comme composé d’esprit et de corps. Explication des erreurs issues de la sensation (« la nature de l’homme comme composé d’esprit et de corps ne peut pas ne pas être quelquefois trompeuse » [AT 70]) et évacuation des deux premières raisons de douter de la première méditation.

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[1] . Martial Guéroult, Descartes selon l’ordre des raisons, vol. 2, Paris, Aubier, 1968, p. 272.

[2] . Ibid, vol. 1, p. 338.

[3] . Ibid.

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