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Pme Et Grands Groupes

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rapport de gagnant-gagnant, donnant-donnant qui caractérise le rachat de la PME par le Grand Groupe. Enfin, il surgit que, même après le rachat, tout reste à faire.

SOMMAIRE

I. Etat des lieux des recherches académiques

Le rachat des PME par des grands groupes: chiffres.………..………………………………4

L’appétence du grand groupe ne laisse que peu de chances à la PME….……..……6

Un face à face moins déséquilibré qu’il n’y paraît.…………………………….……………13

Le phagocytage de la PME: greffe rejetée ou succès partagé?...…...……………….26

Conclusion………………………………………………………………………………………………………31

Lexique.………………………………………………………………………………………………………….33

Bibliographie…………………………………………………………………………………………………..34

II. Etude sur le terrain

Méthodologie employée………………………………………………………………………………….

Questionnaire. …………………………………………………………………………………………………

Compte rendu des entretiens………………………………………………………..…………………

Conclusion finale……………………………………………………………………………………………….

Etat des lieux des recherches académiques

Données

Perspectives générales : environ 600 000 PME sont à céder dans les 10 prochaines années, c'est-à-dire environ 60 000 par an, en moyenne (Source : Commission Européenne, 2006).

Comment se caractérise le tissu entrepreneurial français ? Il y a environ 2 650 000 entreprises : 1% ont plus de 100 salariés, 6% entre 10 et 100 salariés et 93% des entreprises comptent moins de 10 salariés. En général, les repreneurs individuels se dirigent en priorité vers les entreprises comptant entre 10 et 100 salariés.

Ainsi, pour les PME comptant entre 10 et 100 salariés, le repreneur-type est ex-dirigeant, un ancien cadre d’un grand groupe. Concernant les entreprises comptant plus de 100 salariés, le fonds d’investissement et le grand groupe sont les principaux acquéreurs.

Pourquoi céder son entreprise ?

Le chef d’entreprise cèdera son entreprise pour diverses raisons, parmi lesquelles se trouvent la santé, une contrainte particulière, d’autres orientations professionnelles ou personnelles, mais aussi des difficultés économiques. Cependant, dans 60% des cas, la retraite est la cause principale de la cession.

Pourquoi le sujet est tant d’actualité ?

Trois raisons1 principales rendent ce sujet si ancré dans le présent :

* L’effet du « papy-boom »

* une motivation de plus en plus faible de la part des enfants de dirigeants de PME à vouloir reprendre l’entreprise (alors qu’il y a 20 ans, 1 transmission sur 2 se faisait dans le cadre familial).

1ROLLIN Michel (2006). Reprise / Rachat d’entreprise, les 100 premiers jours : comment les réussir. Editions Maxima.

* Un dirigeant sur deux a plus de 50 ans, sachant que dans 60% des cas, une PME est cédée car son dirigeant part à la retraite.

Qui récupère l’entreprise ?

* Repreneur individuel : 51%

* Repreneur entreprise 25%

* Repreneur familial : 15%

* Repreneurs salariés (MBO) : 9%

Les principaux secteurs d’activités où s’opèrent une cession d’entreprise sont l’industrie (34% des cessions), les services BtoB (25%) et le commerce de gros (17%).

Essai de typologie des cédants1

* Déterminé : décision indépendante et volontaire souvent liée à l’âge (retraite), mais aussi à une forme de découragement et d’épuisement.

* Obligé: aucune autre alternative ne s’offre au chef d’entreprise, souvent liée à une maladie ou à un besoin de liquidité (divorce, par exemple)

* Opportuniste : sa décision résulte du fait qu’il souhaite tirer profit de l’entreprise, car pour lui tout peut s’acheter.

* Indécis : la curiosité est sa principale motivation, il cherche principalement à obtenir une valorisation de son entreprise, de savoir où en est le marché.

Quel est l’intérêt pour un chef d’entreprise de vendre à un groupe ?

D’un côté pour le chef d’entreprise, cela révèle une forme de succès, son entreprise étant courtisée par un grand groupe. Il en retire donc une certaine fierté. D’autre part, céder à un groupe permet de tirer de la vente un prix relativement élevé. Il apparait clair que vendre son entreprise à un grand groupe est bien plus avantageux que de le vendre à un repreneur individuel (ex-cadre par exemple). Enfin, le chef d’entreprise profite aussi de « l’expertise » du groupe, c’est-à-dire que la cession se fera rapidement, dans des conditions professionnelles, sans surprise. Finalement, le principal inconvénient pourrait venir du risque social lié à la cession de l’entreprise à un grand groupe. En effet, le groupe est moins attaché au bien-être des salariés de l’entreprise, et n’hésitera pas à se défaire d’une partie de la masse salariale ou à remettre en cause certains avantages.

Lorsqu’une PME est rachetée par une autre entreprise, quelle est la taille de cette entreprise ?

* 37% des PME sont rachetées par une entreprise de taille inférieure

* 31% des opérations de rachat se font entre PME de même taille

* Et seulement 32% des PME sont rachetées par des entreprises plus importantes.

En synthétisant, il est remarquable de constater que les rachats sont principalement le fait d’entreprises de petites tailles. Ainsi, les entreprises de plus de 50 salariés ne comptent que pour 10% des acheteuses, et 7% des entreprises visées pour une opération de rachat.

1 LAMARQUE Thierry et STORY Martin (2008). Reprendre une entreprise. Editions Maxima. Paris : Maxima.

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I. L’appétence du grand groupe ne laisse que peu de chances à la PME

1) Cadre général

La mondialisation et la libération de l’économie mondiale ont entrainé une intensification de la concurrence mondiale, ce qui a eu pour conséquence le renforcement des interdépendances et des interpénétrations des économies. Les collaborations inter-entreprises se développent et des entreprises étrangères prennent des participations dans des entreprises nationales, dont les PME. En effet, pour faire face à cette concurrence, les entreprises ont multiplié les alliances et les fusions-acquisitions pour grossir et acquérir de nouveaux marchés. D’autant que certaines PME, qui se retrouvent concurrencées mondialement, voient leur survie conditionnée à leur participation plus ou moins forte à un réseau ou une alliance. Leur rachat n’est souvent qu’une étape de plus, une fois ce processus enclenché.

Il faut ici rappeler un point essentiel : la majorité des chefs d’entreprise ayant créé leur entreprise la considère souvent comme leur enfant, c'est-à-dire qu’ils veulent en assurer la stabilité et la viabilité. Ainsi, vendre son entreprise à une personne physique est bien plus rassurant pour un chef d’entreprise dans la mesure où il sait que le principal objectif du repreneur sera de tout faire pour assurer la pérennité et la survie de l’entreprise. A l’inverse, revendre à un grand groupe est bien incertain. En effet, le grand groupe reste souvent assez flou sur les véritables raisons l’ayant poussé à l’achat de cette entreprise, et ses intérêts ne se limitent pas seulement à développer l’entreprise rachetée, parfois il s’agit même de l’inverse. Comment peut-on traduire cela ? Le groupe pourra faire de cette entreprise une simple unité de production, ou bien simplement s’emparer de certains de ses savoir-faire (brevets ou main d’œuvre spécialisée par exemple).

Il est important de noter une forte évolution concernant la mainmise des groupes sur les PME. Alors qu’en 1990 seulement une PME sur dix dépendait d’un groupe, ce taux a grimpé à une sur quatre en 1998, hausse

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