Psychologie : L'Influence Social

une vision qui nous arrange.

Asch a montré que nous résistons bien à l’influence d’une personne, moins bien à l’influence de deux personnes, mal à l’influence de trois personnes et il y a pas de changement significatif au-delà de trois.

Que se passerait-il s’il y avait rupture d’unanimité ? Quand on introduit un deuxième sujet naïf, le taux d’influence passe de 37 à 10 % et cela passe à 5% quand ont introduit un compère qui donne que des réponses justes. Les gens ne donnent pas une réponse conformiste par plaisir, ils ne les donnent car ils sentent une pression, et dès qu’ils sentent que la pression est moindre ils en profitent pour donner une bonne réponse…

Degré de consistance (persévérance) | Taux d’influence |

1 réponse juste pour 6 fausses | 53 % |

1 réponse juste pour 2 fausses | 36.8% |

1 réponse juste pour 1 fausse | 38.6% |

4 réponses justes pour 1 fausse | 26% |

Plus la consistance augmente plus l’influence augmente

II- L’innovation, Moscovici (1969) : 10%

Expérience suite de ASCH , échantillon féminin, fait en France. Il a créé des groupes de 6 étudiantes, parmi elles il y a deux compères et quatre naïves. Est-ce qu’on peut produire de l’influence en étant minoritaire ? à la fois numériquement et normativement (des gens qui vont donner une réponse que normalement personne ne donne). Il s’est servi d’une diapositive bleu vert, qui projette sur un écran 36 fois consécutif (flash). Il dit que le diaporama est + bleue. Les compères vont dire que c’est + vert. Il s’est dit que ça va les exaspéré, pour éviter les faits d’exaspération il décide de faire varier la luminosité. Elles disent c’est du vert elles sont dites consistantes, ou bien elles sont dites non consistantes si elles disent que c’est du vert deux fois sur trois. Il y a un groupe contrôle : que des sujets naïfs sans tentatives d’influence. Elles disent toujours qu’elle voit du bleu, sauf une étudiante une fois a dit que c’était du vert (0.25%).

* si les compères disent qu’elles voient du vert elles sont alors hors norme car tout le monde voir + du bleu, pour s’assurer qu’elles ont une bonne vue elles passent un « test bidon » pour voir si elles ont une vision des couleurs normale.

Compère consistantes : Taux d’influence de 8.42%

Compères non consistantes : Taux d’influence de 1.25%

Groupe contrôle : 0.25% de réponses vert

Une minorité parvient à influencer une majorité a deux conditions qui sont nécessaires et suffisantes qu’il a appelé : la consistance (persévérer dans un point de vue, ne veut pas déroger à la règle) et la flexibilité (souple dans leur comportement et non pas beaucoup de rigidité). Le style est ouvert mais sur le fond ils savent ce qu’ils veulent.

L’influence normative est le fait d’accéder des récompenses ou éviter des sanctions.

Moscovici demande donc de demander à une minorité de répondre, chez certains il y avait une incertitude sur les couleurs de la diapositive alors que ceux des groupes contrôle étaient sur d’eux.

III- La conversion, Moscovici (1980)

Il s’est dit qu’il allait comparer explicitement l’influence d’une majorité et d’une minorité, dans les deux cas consistantes. Dans le cas d’une majorité consistante, il obtient 40% d’influence (36.8 de Asch) il compare 4 naïves et 2 compères=influence minoritaire 10% d’influence. Ou bien 2 naïves et 4 compères=influence majoritaire 40% d’influence. Il se sert d’un effet consécutif.

Moscovici s’est dit qu’il n’avait pas la preuve de ce que les étudiants voient. Pour vérifier, il a utilisé un phénomène optique : effet consécutif. C’est le fait que si l’on fixe longuement une couleur on pourra voir ensuite la couleur complémentaire. A la fin de son expérience il dit quand je rallumerai la lumière, vous verrez l’écran face à vous et vous allez voir apparaître une couleur : 2 possibilités :ou bien vous avez vu du bleu , l’effet consécutif est de l’orange , ou bien vous avez vu du vert, l’effet consécutif est du rouge.

* Dans les groupes d’influence majoritaire, il y avait 40% d’influence mais au niveau latent (=quelque chose qui ne s’est pas manifesté) il n’y a pas d’influence puisque les naïves nomment la couleur orange pour effet consécutif.

* Dans les groupes d’influence minoritaires c’est tout le contraire, 1 fois sur 10 elles acceptent de donner la réponse vert, mais au niveau latent il y a une forte influence, on en a la preuve car elles nomment la couleur rouge en effet consécutif.

L’idée de Moscovici refuse d’être assimiler à une minorité par peur d’être stigmatisé ou sanctionné, dès lors il réfute l’opinion minoritaire, les gens disent : « je ne suis pas comme eux, je ne suis pas comme ces gens-là… ». par la suite l’opinion minoritaire reste dans notre cerveau du fait de son originalité et de sa rareté, mais elle devient préconsciente. L’idée sombre dans l’inconscient mais elle ne disparaît pas du cerveau, mais elle va réapparaitre un certain temps après, à ce moment-là elle resurgit quand on a oublié la source minoritaire, on se l’approprie, c’est ce qu’on appelle une influence à retardement ou différé.

IV- La soumission à l’autorité, Stanley Milgram (1974)

Milgra : professeur à l’université de Yale (nord de new York)

Il fait passer une petite annonce : cherchons volontaire pour participer à une recherche sur la mémoire s’adresser à Mr Milgram, rémunération 4 dollars + 50 cent (ticket de bus) profession recherché : coiffeur, agriculteur, professeur, commerçant…

La personne qui a envie de participer téléphone à Milgram, il ;lui fixe un RDV. Il arrive en même temps qu’un homme d’une cinquantaine d’année, sympathique. Milgram les fait s’installer et leur dit : je fais une recherche sur la mémoire et plus précisément je fais l’hypothèse que des simulations électriques pourraient stimuler la mémoire. Pour le démontrer on va tirer au sort parmi vous deux, l’un d’entre vous va jouer un élève qui devra mémoriser des séries d’association de mots, et l’autre qui jouera le rôle d’un prof, qui vérifie que l’élève a tout mémoriser. Milgram leur dit que à chaque erreur de mémorisation, il recevra un choc électrique et ceci sont gradué de 15 volt , en 15 volt. Exemple : quand on prononce le mot ciel il faut répondre bleu, canard faut répondre sauvage, jour faut répondre frais…

Le tirage au sort est truqué, et c’est toujours l’homme d’une cinquantaine d’année qui jouera l’élève. C’est un compère, il simule la souffrance.

Celui qui joue le rôle du prof est installé derrière une console, il y avait des manettes a baissé successivement : sous les 5 premières manettes : choc léger, sous les 5 suivantes : choc modéré, ensuite choc fort, ensuite choc intense, ensuite choc excrément intense, enfin, choc dangereux. Il y a aussi un volt mettre. On commence l’expérience par un choc réel de 45 volts administrés.

Milgram sépare de sujet naïf. Le prof reste avec Milgram dans le laboratoire. Milgram place l’homme d’une cinquantaine d’année dans une autre pièce, ils ne font que s’entendre. Le feed back réaliste : ses réponses. A partir de 75 volts, l’élève gémit, à 120 volts il crie que les chocs sont douloureux, à 135 volts il hurle, à 150 volts il annonce qu’il refuse de continuer, à 180 il crie qu’il ne peut plus supporter, à 270 il pousse un grand cri, à partir de 320 volts il râle et ne répond plus aux questions. Tout est simulé. Pour que ça s’arrête, le naïf doit dire stop, ou sinon c’est Milgram qui arrête. Il a fixé 3 fois 450 volts pour arrêter. Quand le naïf dit stop il dit 4 phrases : il répondait : continue s’il vous plait je vous prie de continuer, si la personne persiste milgram lui dit deuxième injonction l’expérience exigé que vous continuez, si il refuse d’obéir 3eme injonnction milgram dit il est indispensable que vous continuez, si il refuse encore 4eme et derniere injonction, vous n’avez pas le choix vous devez continuer. Si à l’issue le sujet de refuse d’obéir l’expérience prend fin… M dit que l’élève ne subira aucunes liaisons permanentes.

Sur 100 personnes, combien vont jusqu’à 3 fois 450 volts ? 62.5% des participants vont jusqu’au bout de l’expérience, le choc maximal administré est de 360 volts.

* 1er variante : Milgram s’arrange que le compère et le naïf se voient : 40% et 300 volts

L’interpretation qui vient à l’sprit, quand les gens voient le compère on a de la compassion, interprétation alternative, il pourrait se souvenir de moi il veut chercher peut être à se venger.

* 2ème variante : contact physique entre le compère et le naïf : 30% et 255 volts.

Plus on est proche de la victime plus on a du mal à le faire souffrir…

* D’autres variantes :

* Deux expérimentateurs