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Racine - Phèdre

Commentaire de texte : Racine - Phèdre. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  30 Octobre 2016  •  Commentaire de texte  •  830 Mots (4 Pages)  •  1 076 Vues

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        Tout d’abord, nous voyons dans cet extrait que Phèdre éprouve une fureur jalouse. D’une part une jalousie face au bonheur d’Aricie et Hippolyte. D’une autre, un excès de fureur et pour finir, à la fin de ce passage elle constate son propre malheur.

        La réplique nous révèle l’ampleur de la jalousie de Phèdre face au bonheur d’Hippolyte et d’Aricie. Cela est notamment visible grâce au champ lexical de la jalousie avec les adjectifs «jaloux» (v.1263) et «jalouse» (v.1258, v.1265). Ensuite, nous voyons dans la réplique de Phèdre lorsqu’elle dit : « Le crime de la sœur passe celui des frères » (v.1262) qui signifie que l’amour entre Hippolyte est Aricie est mal vue pas celle-ci qui juge cela comme un crime. Enfin, on remarque l’envergure de l’envie de Phèdre face au bonheur des deux amoureux, particulièrement avec l’adjective épithète « jalouse » dans le vers 1258 « ma jalouse rage ». Par conséquent, cette tirade nous dévoile l’extrême jalousie de Phèdre face au bonheur d'Aricie et Hippolyte.

        Seulement, ce sentiment emmène à un autre, la fureur.

En effet, nous voyons au vers 1261 l’adjectif épithète  « des peines légères » que Phèdre souhaite une mort tout sauf douce pour Aricie. De plus, les exclamations aux vers 1252, 1253, 1265, 1266, 1284, 1289, 1291 mettent en avant l’accès de fureur de Phèdre face à cette situation.

        Mais, à la fin de cette réplique Phèdre fait le terrible constat de son propre malheur.

Ainsi, grâce aux interjections « ah ! » (v.1281) et « hélas ! » (v.1291) nous remarquons le constat tragique que fait Phèdre. De plus, l’antéposition «  mon triste cœur » (v.1292) avec l’adjectif « triste » met en évidence son désespoir. Nous pouvons aussi constater l’expression « mon triste cœur n’a recueilli que le fruit

        

        

        Dans une première partie, nous allons parler du brusque revirement de situation qui ce passe dans la pièce.

         De manière qu’au vers 1259, Phèdre souhaite provoquer la mort d'Aricie comme nous le voyons avec le verbe « perdre ». Elle évoque également, le souvenir de ses fausses accusations contre Hippolyte avec les nom « inceste » et « imposture » (V.1270). Elle exprime aussi l'envie de tuer une la jeune amoureuse avec l'adjectif "innocent" (V.1271) qui met en évidence le fait qu'Aricie est complètement irréprochable. Le nom « homicide » prouve quant à lui la volonté qu'a Phèdre de commettre un meurtre.

        Tout cela prouve que Phèdre fait l'inventaire de tous ses crimes dans cette scène.

        Dans ce second paragraphe, nous allons nous intéresser à la culpabilité de Phèdre dans ce texte qui est mis en avant par l'opposition entre l'ombre et la lumière.

        Tout d’abord, nous savons que Phèdre a une double origine, elle descend du soleil grâce à son grand père et des enfers à cause de son père, ce qui met déjà une opposition entre l'ombre et la lumière. Le champ lexical de l'ombre est utilisé dans ce texte au vers 1277 avec les verbes « cachait » et «  fuyons »et avec le nom « nuit », ce qui accentue le fait que Phèdre veut cacher ses crimes, car elle ne supporte plus la lumière du jour qui révèle ses fautes. Le champ lexical de la lumière avec le nom « soleil » (V.1274) et le nom « ciel » (V.1276). On peut donc voir que la culpabilité de Phèdre est mise en avant par l'opposition entre l'ombre et la lumière.

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