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Sujet d'invention, Deux princes, un royaume

TD : Sujet d'invention, Deux princes, un royaume. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  26 Janvier 2019  •  TD  •  4 054 Mots (17 Pages)  •  483 Vues

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Deux princes, un royaume

C’était en Afrique du Sud, dans le royaume de Jaïa, le roi de ce royaume s’appelait le roi Lozir il habitait dans la capitale, klemcem avec sa femme et ses enfants. Ils avaient trois enfants, deux garçons Ielsan et Haydar et une fille Octavia. Son royaume était connu dans tous les horizons pour ses jardins aux mille couleurs et aux senteurs exceptionnelles. Mais seuls les habitants du château et les domestiques y avaient accès. Ce jardin était mieux gardé que l’entrée du château, des voleurs ou même des curieux avaient essayé d’y pénétrer à maintes reprises mais en vain.

Dans chaque royaume la même question se posait, qui succédera au roi ? Habituellement le fils du roi qui était le plus âgé prenait la succession mais le roi Lozir avait deux fils jumeaux. Un jour il décida de convoquer ses deux fils et leur dit : « Chers enfants, l’un d’entre vous va devoir me succéder. Je donnerai les clefs du royaume à celui qui me ramènera la chose la plus rare et la plus précieuse au monde. » Ielsan et Haydar se regardèrent éberlués, leur première réaction fut de sauter de joie mais ils se rendirent compte très rapidement que ce périple ne sera pas simple.

Une semaine se passa après l’annonce du roi Lozir et les deux jeunes princes n’étaient pas encore partis. Ils avaient décidé d’emmener avec eux leurs domestiques qui étaient aussi des amis chers. La mère des jumeaux, Yasmine, était inquiète à l’idée d’envoyer ses fils dans un monde qu’ils ne connaissaient pas pour une durée qu’elle ne connaissait pas.

Haydar avait prévu de faire un grand voyage, il voulait longer la côte est de l’Afrique, traverser l’Europe jusqu’en Biélorussie puis redescendre par l’Arabie Saoudite. Il s’imagina naviguer sur la mer d’Arabie pour se retrouver dans l’île de Socota que l’on disait paradisiaque pour ensuite revenir sur le continent par la côte est.  Tout ce périple avec l’objet qui le ferait roi. Alors que son frère Ielsan envisageait seulement de faire le tour de l’Afrique.

Mardi 23 janvier 1488, la journée paraissait parfaite pour partir : il ne faisait pas trop chaud mais un grand soleil illuminait le ciel et un vent frais caressait les visages. Tout le royaume était rassemblé aux portes du château. Le roi et la reine étaient présents avec leurs fils et leurs domestiques. Une fois les chevaux montés, ils prirent tous deux un chemin différent alors qu’une larme tomba des yeux de leur mère.

Après des mois et des mois de voyage, Haydar décida de s’arrêter dans une petite ville nommée Kampala. Là-bas il rencontra un vieux sage qui se demandait pour quelle raison le fils prodige du roi Lozir était très loin de son château luxueux. Haydar, reconnaissant de son hospitalité, lui raconta son histoire. Le vieil homme lui demanda de le suivre, ce que fit ce dernier sans poser de questions. Ils arrivèrent devant l’entrée d’une grotte sombre. Un flambeau s’alluma comme par magie. Intrigué le jeune prince voulut poser un tas de questions mais il fut directement interrompu. Il vit alors un pupitre sur lequel se trouvait un grimoire.  Aucun bruit, juste celui des pages qui tournaient les unes après les autres. Et soudain Haydar interrompit sa lecture…. Il vit la représentation d’une pyramide rouge au cœur en ébullition. Les yeux du jeune homme scintillaient. C’était cet objet et pas un autre ! Il lui manquait quand même une information ; où se trouvait ce mystérieux objet nommé Taaffeite ? Lorsqu’il se retourna pour le demander au sage, ce dernier avait disparu. Il sortit de la grotte, content de sa découverte. La nuit était alors tombée sur le village. Avant de s’endormir, il prit le temps d’envoyer un message à son frère pour l’informer de sa découverte. Après une bonne nuit de sommeil, il reprit la route.

Pendant ce temps, en Namibie, Ielsan avait été accueilli très chaleureusement dans le château du seigneur Belish. Quelques jours plus tard, un domestique lui amena le message de son frère. En le lisant il se mit à rire à n’en plus pouvoir. Pensant qu’il y avait un problème, les gardes qui protégeaient sa chambre entrèrent brusquement :

        -Tout va bien seigneur Ielsan ? Demandèrent-ils affolés

        -Je viens de recevoir une lettre de mon idiot de frère qui pensait m’aider dans ma quête.

De nouveau des rires éclatèrent dans toute la pièce et Ielsan s’exclama :

        -Mon cher frère, si bienveillant, si honnête, si parfait voulait m’aider dans ma quête !

Il prit le temps de se calmer puis ordonna aux gardes d’aller préparer les chevaux pour reprendre la route.

Ils partirent pour le Nigéria, la chevaucher durerait un mois entier. L’objet qu’il recherchait ressemblait à une bague qui possédait huit fragments de pierre verte. Cette bague était appelée le Tritium. Début avril, Ielsan arriva à Abuja, l’endroit où devait se trouver le tritium. Il se rendit chez tous les marchands d’objets rares mais ne trouva rien, rien qui ne ressemblait de près ou de loin à ce qu’il recherchait. Il continua de marcher dans les rues d’Abuja, quand soudain, il eut l’impression qu’on le suivait. Effectivement un petit garçon était visiblement sur ses traces. Ielsan se retourna brusquement, il vit alors ce garçon courir dans le sens inverse. Il le suivit sans grande hésitation. Ce jeune abuja se retourna régulièrement pour s’assurer que l’inconnu le suivait. Il se retrouva dans une petite ruelle, seul, les murmures et les odeurs du marché s’éloignèrent peu à peu. A sa droite une porte s’ouvrit. Un grand couloir sombre appelait le petit seigneur. Au bout de ce couloir, un escalier paraissait ne plus s’arrêter. Lorsqu’il arriva à l’étage une lumière l’aveugla, c’était l’objet tant recherché qui scintillait. Quand Ielsan voulut s’en emparer le jeune garçon le mit en garde :

        - A une épreuve vous serez confronté, avec succès vous la remporterez, tenez le regard ou sans l’objet vous repartirez.

Tout un tas de questions fusèrent dans la tête de Ielsan. Mais quelle épreuve ? Tenez le regard ? Qu’est-ce que cela signifiait ? Pendant cette longue réflexion un serpent sortit de nulle part ! Il se retrouva nez à nez avec l’animal. A ce moment précis il comprit, « un jeu de regard » allait se jouer entre lui et le serpent. Cinq minutes, puis dix minutes et puis un charmeur de serpent s’approcha :              -On dirait que votre challenge est réussi, l’objet est à vous.

Haydar qui, lui, chevauchait encore en direction de l’Europe, décida de s’arrêter près d’un fleuve marocain, l’Oued Drâa dans une ville que l’on appelait Assa. Les rues étaient bondées, il se trouvait au beau milieu d’un marché. Le jeune seigneur avait l’occasion de chercher son objet.  Ils repartirent le soir sans n’avoir rien trouvé. La chevauchée dura des jours et même des mois avec toujours aucune idée de ce qu’il pourrait ramener à son père. Quand un an fut passé après le départ de Klemcem, Haydar perdit courage et décida de rentrer. Très déçu, le chemin du retour se fit dans le silence le plus total. Ils s’arrêtèrent en Tunisie où les paysages était magnifiques, mais toujours aucune réaction sur le visage d’Haydar. C’était sur le bateau qui l’amena jusqu’à l’île de Socota que Haydar rencontra une jeune fille, pas beaucoup plus jeune que lui, elle était grande, blonde, les yeux aussi bleus que l’eau sur laquelle ils naviguaient. Lorsqu’il alla chercher quelque chose à manger, il l’a croisa et lui demanda :

        - D’où peut venir une si belle demoiselle ?

        - C’est à moi que vous vous adressez ? répondit-elle

Elle avait une voix si douce que l’on aurait dit une mélodie.

        - Et à qui d’autre voulez-vous que je m’adresse. Seule une jolie fille se trouve sur ce bateau, et elle est sous mes yeux, bafouilla-t-il.

        - Vous me flattez, rougit la jeune femme.

Elle n’accorda pas plus d’importance que cela à Haydar. Mais il insista :

        - Venez souper avec nous ce soir, vous ne serez pas déçue.

Il retourna s’asseoir avec ses compagnons mais ne cessa de la fixer. Le bateau accosta sur un petit port qui émerveilla tous les passagers. Tout au long de la semaine ils ne se quittèrent plus, Haydar décida de raconter à Lexia, la jeune fille qu’il avait rencontré, la raison de son voyage. Elle lui proposa directement son aide pour chercher la « Taaféite ». Ils restèrent 3 mois sur cette ile paradisiaque. Ils reprirent le bateau et accostèrent en Somalie.

        - C’est un pays merveilleux avec une culture incroyable, les somaliens sont accueillants, gentils et bienveillant, murmura Haydar

Une famille logea Haydar et ses compagnons durant un mois entier, quand, lors d’un repas on amena à Haydar une boite. Surpris, il l’ouvrit et trouva à l’intérieur une lettre :

        

        Chers Haydar,

        J’ai pris connaissance de ta quête et j’aimerais vraiment t’aider. Tu dois te demander qui je         suis et pour quelle raison je voudrais t’apporter mon aide. Ma fille Lexia m’a envoyé il y a         quelques temps une lettre pour me raconter sa merveilleuse rencontre avec toi et tes         objectifs. Je suis le roi du royaume dans lequel tu te trouves en ce moment, ma fille avait         l’obligation de ne pas révéler qui elle était pour sa sécurité. Par chance je connais         quelqu’un qui pourra facilement te trouver l’objet que tu recherches. Je te donne rendez-        vous devant le palais royal demain matin.

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