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Synthèse, On ne badine pas avec l’amour, Alfred de Musset, acte 3, scène 6

Commentaire de texte : Synthèse, On ne badine pas avec l’amour, Alfred de Musset, acte 3, scène 6. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  22 Mars 2019  •  Commentaire de texte  •  1 249 Mots (5 Pages)  •  4 846 Vues

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Synthèse de « On ne badine pas avec l’amour » :

Acte 3, scène 6

Problématique : En quoi cet extrait place-t-il les personnages à la croisée de leur destin ?

Introduction :

Nous avons ici un extrait de la pièce de théâtre On ne badine pas avec l'amour d'Alfred de Musset. Il s'agit de la scène 6 de l'acte III de la pièce. Dans cet extrait, Camille se venge de Perdican en lui faisant avouer ses sentiments envers elle alors que Rosette est cachée derrière la tapisserie, c’est donc un témoin caché. Rosette a été courtisée par Perdican au début de la pièce pour attirer la jalousie de Camille. Il y a donc un effet de triple énonciation et un retournement de situation. C’est une scène très importante car elle nous amène au dénouement tragique qui est ici, la mort de Rosette. À travers cette explication , nous comprendrons en quoi ces personnages se placent à la croisée de leur destin. Dans un premier temps , nous étudierons les vérités et les mensonges des personnages, ensuite, nous verrons la justice de Camille et nous finirons sur l’aveu et le désaveu des personnages.

Plan :

Vérité et mensonge

a). Un duel entre Camille et Perdican

b). Une tromperie amoureuse

II. La justice de Camille

a). La supériorité de Camille

b). Le plaidoyer des femmes par Camille

III. Aveu et désaveu

a). Le dilemme de Camille

b). L’orgueil de Perdican

Partie I : Vérité et mensonge

a). Un duel entre Camille et Perdican

Nous assistons dans cette scène à un duel ironique entre Camille et Perdican. Il y a l’utilisation de la triple énonciation avec Rosette qui est le témoin caché. Le réglement de compte devient de plus en plus brutal et se transforme en piège dans lequel les personnages ne peuvent pas y échapper y compris Rosette qui sera la victime principale de ce duel. Nous voyons à travers les stichomythies que Camille et Perdican sont dans le mensonge et se rejettent la faute mutuellement et ce jeu durera jusqu’à la révélation : « Êtes-vous convaincus que je ne veuille pas le faire ? » ( p.86 , l.51 ) , « Ne raillez pas ; je ne suis pas de force à vous répondre. »

( p.86 , l.52). Ils utilisent aussi l’ironie dans ce duel pour se moquer l’un de l’autre : « Vous n’avez pas l’air d’être en robe de voyage. » ( p.85 , l.45-46). Les personnages ne se rendent pas compte mais ils sont dans un cercle vicieux et la conséquence sera tragique.

b). Une tromperie amoureuse

En utilisant Rosette comme témoin caché, Camille a poussé Perdican à l’aveu. Elle pensait que cela étais un acte d’humanité : « Ferais-je un acte d’humanité. »

( p.85, l.35 ). Lorsque Camille met la bague au doigt à Perdican, cela symbolise le mariage mais marque un contraste avec la situation dans laquelle ils sont , de plus c’est Camille qui met la bague à Perdican alors que normalement c’est le contraire : « Mettez donc cela a votre doigt. » ( p.87 , l.67-68 ). Perdican en a marre du discours de Camille, il pense qu’il est temps de se lancer et il avoue donc son amour à Camille. Il prétend être sincère en disant : « Je ne mens jamais. » ( p.89 , l.87 ). Cette phrase peut avoir un sens particulier pour les spectateurs qui savent que Rosette est cachée derrière la tapisserie. La conséquence sera tragique car Perdican en avouant son amour à Camille est tombé dans son piège, Rosette apprends donc qu’elle n’est pas aimée de Perdican et elle finira par s’évanouir.

Partie II : La justice de Camille

a). La supériorité de Camille

En premier temps, nous voyons la supériorité de Camille par rapport à Perdican car elle possède deux tirades alors qu’il n’en possède qu’une seule mais nous la voyons aussi par rapport aux interrogations exclamatives adressées à Perdican dans l’une des longues tirades de Camille. D’ailleurs , sa tirade commence par : « Connaissez-vous le cœur des femmes , Perdican ? » ( p.87 , l.87 ). À partir de cette phrase, nous sommes dans un registre polémique

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