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Être Conscient De Soi, Est-Ce Être Maître De Soi

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|Un document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay, bénévole, |

|professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi |

|Courriel: jmt_sociologue@videotron.ca |

|Site web pédagogique : http://www.uqac.ca/jmt-sociologue/ |

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|Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" |

|Site web: http://www.uqac.ca/Classiques_des_sciences_sociales |

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|Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque |

|Paul-Émile-Boulet de l'Université du Québec à Chicoutimi |

|Site web: http://bibliotheque.uqac.uquebec.ca/index.htm |

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Cette édition électronique a été réalisée par Jean-Marie Tremblay, bénévole, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi à partir de :

Gilles Rondeau

Professeur titulaire, Faculté des arts et des sciences - École de service social

Université de Montréal.

“La violence familiale”.

Un article publié dans l'ouvrage sous la direction de Fernand Dumont, Simon Langlois et Yves Martin, Traité des problèmes sociaux. Chapitre 15, pages 319-336. Québec: Institut québécois de recherche sur la culture, 1994, 1164 pages.

Avec l’autorisation formelle de M. Gilles RONDEAU, Professeur titulaire, Faculté des arts et des sciences - École de service social, Université de Montréal, le 23 mai 2005.

[pic] Courriel : gilles.rondeau@umontreal.ca

Polices de caractères utilisée :

Pour le texte: Times, 12 points.

Pour les citations : Times 10 points.

Pour les notes de bas de page : Times, 10 points.

Édition électronique réalisée avec le traitement de textes Microsoft Word 2004 pour Macintosh.

Mise en page sur papier format LETTRE (US letter), 8.5’’ x 11’’)

Édition numérique réalisée le 30 juin 2005 à Chicoutimi, Ville de Saguenay, province de Québec, Canada.

[pic]

Table des matières

1. Délimitation du champ

2. Définitions et conflits de définitions

3. L'ampleur du phénomène

4. Les causes de la violence familiale

5. L'intervention

6. Les mauvais traitement à l'égard des personnes âgées

7. L'état de la recherche au Québec

Bibliographie sélective

Gilles Rondeau

Professeur titulaire, Faculté des arts et des sciences - École de service social

Université de Montréal.

«La violence familiale»

[pic]

Un article publié dans l'ouvrage sous la direction de Fernand Dumont, Simon Langlois et Yves Martin, Traité des problèmes sociaux. Chapitre 15, pages 319-336. Québec: Institut québécois de recherche sur la culture, 1994, 1164 pages.

Gilles Rondeau,

“La violence familiale” *

1. Délimitation du champ

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La violence familiale se démarque des autres formes de violence rencontrées dans nos sociétés par le caractère intime du rapport existant entre l'agresseur et la victime et par la nature privée de leurs relations. Cette forme de violence comprend plusieurs catégories parmi lesquelles figurent la violence des parents à l'égard de leurs enfants et la violence entre conjoints. Outre ces deux types facilement identifiables, le terme inclut aussi la violence dans la fratrie [1], la violence des adolescents à l'endroit de leurs parents et finalement la violence infligée aux parents âgés par leurs enfants d'âge adulte.

Au-delà du fait qu'il s'agit d'une violence qui se produit à l'intérieur du cadre familial, on peut observer des points communs à l'ensemble des catégories. On constate ainsi que, d'une part, la violence engendre un certain nombre d'effets similaires tels la perte de l'estime de soi, la honte, le sentiment d'impuissance et que, d'autre part, elle se caractérise par une différence de pouvoir marquée entre les agresseurs et leurs victimes.

Compte tenu des contraintes d'espace, le présent texte se concentrera essentiellement sur la problématique de la violence entre conjoints et présentera très brièvement quelques éléments sur la violence faite aux personnes âgées [2].

2. Définitions et conflits

de définitions

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Gelles et Strauss définissent la violence comme étant «un acte posé avec l'intention, réelle ou perçue comme telle, de causer une douleur ou une blessure physique à une autre personne [3]». Cette définition englobe un vaste éventail de gestes allant des plus légers aux plus graves: serrement, poussée, claque, coup... jusqu'au meurtre. Les auteurs insistent pour que tous ces gestes, qui diffèrent considérablement tant par leur intensité que par leur gravité, soient inclus dans la même définition de la violence. Ils répondent de la façon suivante à ceux qui leur reprochent de diluer ainsi la portée de leurs propos:

Affirmer que seuls les actes outrageux et inhabituels sont violents sert à autoriser les gifles, fessées et poussées plus normales. Comme nous l'avons dit encore et encore, la violence est possible si nous ne réussissons pas à la définir comme mauvaise et inappropriée. Et, comme nous l'avons trouvé, permettre les soi-disant actes «normaux» de violence prépare à une escalade potentielle vers des comportements plus dommageables et dangereux [4].

En bref, c'est parce qu'ils jugent tout geste physique posé contre la victime comme étant répréhensible que Gelles et Strauss refusent d'en exclure un seul de leur définition. Pour eux, les gestes plus bénins sont précurseurs de gestes plus graves: il y a un continuum de violence.

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