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Combats De Victor Hugo

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t arriver a un vote d’une loi visant l’abolition de la peine de mort. On peu d’ailleurs lire quelques extraits tel que la préface :

Ceux qui jugent et qui condamnent disent la peine de mort nécessaire. D’abord, - parce qu’il importe de retrancher de la communauté sociale un membre qui lui a déjà nui et qui pourrait lui nuire encore. - S’il ne s’agissait que de cela, la prison perpétuelle suffirait. À quoi bon la mort ? Vous objectez qu’on peut s’échapper d’une prison ? Faites mieux votre ronde. Si vous ne croyez pas à la solidité des barreaux de fer, comment osez-vous avoir des ménageries ?

Pas de bourreau où le geôlier suffit.

Mais, reprend-on, - il faut que la société se venge, que la société punisse. - Ni l’un, ni l’autre. Se venger est de l’individu, punir est de Dieu.

La société est entre deux. Le châtiment est au-dessus d’elle, la vengeance au-dessous. Rien de si grand et de si petit ne lui sied. Elle ne doit pas "punir pour se venger" ; elle doit corriger pour améliorer. Transformez de cette façon la formule des criminalistes, nous la comprenons et nous adhérons.

Reste la troisième et dernière raison, la théorie de l’exemple. - Il faut faire des exemples ! Il faut épouvanter par le spectacle du sort réservé aux criminels ceux qui seraient tentés de les imiter !

Voilà bien à peu près textuellement la phrase éternelle dont tous les réquisitoires des cinq cents parquets de France ne sont que des variations plus ou moins sonores. Eh bien ! nous nions d’abord qu’il y ait exemple. Nous nions que le spectacle des supplices produise l’effet qu’on en attend. Loin d’édifier le peuple, il le démoralise, et ruine en lui toute sensibilité, partant toute vertu. Les preuves abondent, et encombreraient notre raisonnement si nous voulions en citer. Nous signalerons pourtant un fait entre mille, parce qu’il est le plus récent. Au moment où nous écrivons, il n’a que dix jours de date. Il est du 5 mars, dernier jour du carnaval. À Saint-Pol, immédiatement après l’exécution d’un incendiaire nommé Louis Camus, une troupe de masques est venue danser autour de l’échafaud encore fumant. Faites donc des exemples ! le mardi gras vous rit au nez.

Hugo - Le dernier jour d'un condamné - Préface

En 1853, Victor Hugo publie un recueil de poème satyrique intitulé : « Les châtiments ». Il écrit se livre suite a l’exile que lui a couté l’arriver de Louis Napoléon Bonaparte, dit Napoléon III au pouvoir grâce au cout d’état du deux décembre 1851. L’écrivain voue une telle fureur et un tel mépris au sujet du régime de Napoléon III que pour lui les vers écrit dans les châtiments sont de véritables armes. Le but de se recueil est de dénoncer 2 grand crime commis selon Hugo : le 18 Brumaire et le cout d’état du deux décembre commis par Louis Napoléon Bonaparte. Victor Hugo « s’amuse a comparé les actes commis par Napoléon I avec panache et sublime aux actes commis par Napoléon III .Il veut montrer que le neveu quelconque n’as fait que renforcé le « péché » qu’avait commis l’oncle glorieux envers le peuple et qu’il n’as fait que renforcer sa culpabilité.(tout un poème est consacre a cette situation : « L’expiation ».On peut voir un extrait des châtiment qui prouve l’engagement politique de l’ écrivain :

XIII - L’Expiation

Il neigeait. On était vaincu par sa conquête.

Pour la première fois l'aigle baissait la tête.

Sombres jours ! L’empereur revenait lentement,

Laissant derrière lui brûler Moscou fumant.

Il neigeait. L'âpre hiver fondait en avalanche.

Après la plaine blanche une autre plaine blanche.

On ne connaissait plus les chefs ni le drapeau.

Hier la grande armée, et maintenant troupeau.

On ne distinguait plus les ailes ni le centre :

Il neigeait. Les blessés s'abritaient dans le ventre

Des chevaux morts ; au seuil des bivouacs désolés

On voyait des clairons à leur poste gelés

Restés debout, en selle et muets, blancs de givre,

Collant leur bouche en pierre aux trompettes de cuivre.

Boulets, mitraille, obus, mêlés aux flocons blancs,

Pleuvaient ; les grenadiers, surpris d'être tremblants,

Marchaient pensifs, la glace à leur moustache grise.

Il neigeait, il neigeait toujours ! la froide bise

Sifflait ; sur le verglas, dans des lieux inconnus,

On n'avait pas de pain et l'on allait pieds nus.

Ce n'étaient plus des cœurs vivants, des gens de guerre ;

C'était un rêve errant dans la brume, un mystère,

Une procession d'ombres sous le ciel noir.

La solitude vaste, épouvantable à voir,

Partout apparaissait, muette vengeresse.

Le ciel faisait sans bruit avec la neige épaisse

Pour cette immense armée un immense linceul.

Et, chacun se sentant mourir, on était seul.

- Sortira-t-on jamais de ce funeste empire ?

Deux ennemis ! Le Czar, le Nord. Le Nord est pire.

On jetait les canons pour brûler les affûts.

Qui se couchait, mourait. Groupe morne et confus,

Ils fuyaient ; le désert dévorait le cortège.

On pouvait, à des plis qui soulevaient la neige,

Voir que des régiments s'étaient endormis là.

O Chutes d'Annibal ! Lendemains d'Attila !

Fuyards, blessés, mourants, caissons, brancards, civières,

On s'écrasait aux ponts pour passer les rivières.

On s'endormait dix mille, on se réveillait cent.

Ney, que suivait naguère une armée, à présent

S'évadait, disputant sa montre à trois cosaques.

Toutes les nuits, qui vive ! alerte, assauts ! attaques !

Ces fantômes prenaient leur fusil, et sur eux

Ils voyaient se ruer, effrayants, ténébreux,

Avec des cris pareils aux voix des vautours chauves,

D'horribles escadrons, tourbillons d'hommes fauves.

Toute une armée ainsi dans la nuit se perdait.

L'empereur était là, debout, qui regardait.

Victor Hugo

Les Châtiments - Livre cinquième – L'autorité est sacrée

, Victor Hugo doit également affronter nombres de combats personnels tel que la mort de sa fille léopoldine, qui meur noyée dans la Seine avec son mari le 4septembre 1843. Afin de pouvoir surmonter son deuil, il écrit les contemplations, un recueil de 158 poèmes rassemblés en six livres. Cette œuvres est divisée en deux parties principales, dont une principalement consacrée au deuil. Suite au décès de sa fille, le poètes montre son refus de la mort et interroge alors Dieu sur les raisons du décès de sa fille, ces événements feront même vaciller la foi de Victor Hugo et remettrons en cause sa confiance en Dieu. Pour illustré la souffrance que lui cause la mort de sa fille, on peut lire cet extrait issu des « Contemplation » :

PLEURS DANS LA NUIT

Je suis l'être incliné qui jette ce qu'il pense;

Qui demande à la nuit le secret du silence;

Dont la brume emplit l'oeil;

Dans une ombre sans fond mes paroles descendent,

Et les choses sur qui tombent mes strophes rendent

Le son creux du cercueil.

Mon esprit, qui du doute a senti la piqûre,

Habite, âpre songeur, la rêverie obscure

Aux flots plombés et bleus,

Lac hideux où l'horreur tord ses bras, pâle nymphe,

Et qui fait boire une eau morte comme la lymphe

Aux rochers scrofuleux.

Le Doute, fils bâtard de l'aïeule Sagesse,

Crie: -- A quoi bon? -- devant l'éternelle largesse,

Nous

...

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