Composition Asie Orientale

s échanges internationaux.

Plus précisément, ces quatre pays qui appartenaient au tiers monde dans les années 60, ont atteint des niveaux de développement proches de ceux de beaucoup d’autres pays européens, on les appelle les NPI, « les 4 dragons » : Corée du Sud, Taïwan, Hong Kong et Singapour. A partir des années 80, on aperçoit le décollage de la Chine ainsi que de nouveaux NPI, cette fois ci appelés « les bébés tigres » : Thaïlande, Indonésie, Malaisie, Philippines et Vietnam.

L’expansion de l’aire de puissance s’illustre également par le développement de grandes métropoles qui regroupent toutes les fonctions économiques productives. On peut citer Tokyo, Séoul, Shanghai, Singapour et Hong-Kong.

B - LES FACTEURS EXLPIQUANT L'EXPANSION DE L'ASIE ORIENTALE

L’Asie orientale est marquée par la civilisation chinoise. On remarque que la philosophie chinoise affecte encore les mentalités, l’individu doit respecter la hiérarchie, le culte des ancêtres, du passé et de la tradition. Mais aussi avec ses 5 millénaires d’histoire et ses 35 siècles d’unité nationale. En plus des facteurs culturels, nous pouvons voir également des facteurs économiques et industriels. En effet, le Japon a été le premier à mettre en place un développement favorisant les industries exportatrices. Le but était de concurrencer les autres pôles de la Triade. Aujourd'hui, nous pouvons nous apercevoir que le Japon est devenu le banquier de l'Asie, alors que la Chine commence tout juste son développement et accueille les investissements étrangers.

L’Asie orientale est également marquée par une forte concentration des activités sur les littoraux. Les ports sont d'immenses zones marchandes et industrielles. En effet, les pays d’Asie orientale représentent 43% du trafic conteneurisé dans le monde. Les zones industrialo-portuaires « ZIP » et les ports sont devenus d’énormes zones industrielles pour la transformation des produits, comme la Baie de Tokyo, Kobe, Singapour et bien d’autres.

De plus, la création de zones franches est une stratégie constance en Asie orientale : défiscalisation et attraction de capitaux étrangers avec des entreprises. En effet, la société étrangère apporte des capitaux et des technologies au pays d’accueil ; le pays d’accueil offre donc des coûts de production remarquables comme la réduction de la défiscalisation du coût de la main d’œuvre, ce qui amène plus d’ouverture sur son marché intérieur.

C - LES LIMITES : UNE AIRE DE PUISSANCE DIVERSE ET INACHEVEE

Malgré cette puissance, des éléments de faiblesse persistent. En effet la très forte densité de population a conduit à une forte artificialisation des milieux avec par exemple des terrepleins sur la mer. Elle favorise la pollution des airs et des eaux. En raison des masses de population, toutes les évolutions de consommation ont des répercussions à l’échelle mondiale, comme l’explosion de la centrale nucléaire de Fukushima. Les densités sont aussi un facteur aggravant des effets de dangers naturels : les séismes et les typhons. Les plus fréquents se localisent au Japon et peuvent atteindre les côtes et y provoquer des dégâts considérables.

De plus, des contradictions et des conflits sont présents au sein de l’Asie orientale. Au niveau politique, les situations sont différentes pour chaque pays. On compte une seule et réelle démocratie, le Japon. En Corée et à Taïwan, la démocratie en construction, a succédé à des périodes de dictature. Quant à la Chine et à Singapour, ils sont sous un régime autoritaire, surtout la Chine avec domination du Parti Communiste.

Le contraste des régimes n’est donc pas favorable à la mise en place de structures de coopération économique et à la solution des conflits. Le plus important concerne les rapports entre la Chine et Taïwan, mais également celui entre les deux Corées et les relations entre la Chine et le Japon depuis la seconde Guerre Mondiale. Enfin, il n'existe pas de zone de libre-échange, ces pays appartiennent simplement