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Cour introduction théorie economique

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vail nécessaires à la production d’une unité de draps.

Soit LGB = 6000 unités de Travail (dotation en facteur L de la Grande-Bretagne)

| Draps | Vins |

GB | Ald = 2 | Alv = 3 |

Portugal | Ald = 5 | Alv = 4 |

La GB peut au maximum produire 3000 unités de draps ou maximum 2000 unités de vins. Mais un seul produit ne suffisant pas, il faut qu’elle partage ses unités de travail.

* Le cadre des hypothèses de la Concurrence Parfaite : plusieurs conditions doivent être remplies pour que l’on puisse parler de concurrence parfaite : l’homogénéité du produit (les agents présents sur le marché y vendent des biens ou de facteurs rigoureusement identiques ; aucune différence n’existe entre les biens et les facteurs vendus, de sorte que les acheteurs sont complètements indifférents quant à l’identité du vendeur). La deuxième condition est l’Atomicité : sur un marché de concurrence parfaite, les acheteurs et les vendeurs sont suffisamment nombreux pour qu’aucun d’entre eux ne puisse contribuer par ses propres décisions à modifier de manière significative le prix qui s’établit. Aucun acheteur n’est suffisamment important pour obtenir des conditions d’achat différentes de celles qui s’imposent aux autres acheteurs. De même, aucun vendeur n’est en mesure de changer le prix auquel il pourra vendre ses produits en faisant varier la quantité qu’il désire offrir sur le marché. Acheteurs et vendeurs sont donc par rapport à l’ensemble du marché comme les atomes d’un corps ; un marché de concurrence parfaite résulte de la présence simultanée d’un grand nombre d’agents dont l’importance individuelle est négligeable.

Troisième condition : la libre entrée-sortie : s’il s’agit d’un bien productible (c'est-à-dire un bien de consommation ou de consommation intermédiaire), la concurrence parfaite suppose que les entreprises qui offrent le bien sont libres d’entrer ou de sortir du marché. Si des entreprises désirent produire le bien en question, donc d’entrer sur le marché, elles doivent être libres de la faire sans qu’aucun obstacle institutionnel ne les en empêche ni même d’obstacle de nature économique (il n’y a pas de règlementation ni de barrière de quelque sorte que ce soit à l’entrée de nouvelles entreprises). De même, une entreprise doit pouvoir se retirer d’un marché peu rentable si elle le souhaite.

Quatrième hypothèse : la transparence : sur un marché de concurrence parfaite, les acheteurs et vendeurs sont parfaitement informés de l’ensemble des prix auxquels s’effectuent toutes les transactions, de même qu’ils sont parfaitement informés de toutes les caractéristiques des biens qui s’échangent sur les marchés. Les entreprises connaissent exactement le prix auquel elles sont en mesure de vendre leur production, de même qu’elles connaissent également l’ensemble des caractéristiques des produits qu’elles écoulent sur le marché. Les consommateurs connaissent très précisément les prix de vente pratiqués par les entreprises, de même que l’ensemble des caractéristiques des produits qui s’échangent sur le marché. Il y a donc transparence des conditions qui définissent l’offre et la demande, et tous les acteurs en sont parfaitement informés.

Cinquième condition : parfaite mobilité des facteurs de production : cela signifie qu’il y a une totale liberté en matière de circulation des facteurs travail et capital entre les espaces économiques considérés (nation, continents…).

La Loi de l’Offre…

L’offre des agents économiques est une fonction croissante du prix de vente sur le marché. Plus le prix est élevé, plus l’échange est attractif pour l’offreur. De plus, pour le producteur, le coût de production unitaire croît avec les quantités produites (au moins à court terme). Ici, la hausse du prix de vente à coût inchangé est alors une incitation à produire d’avantage. Une hausse du prix ouvre des perspectives de profit plus importantes et constitue une incitation à l’entrée de nouveaux producteurs ou offreurs sur le marché.

Et de la Demande :

La demande de biens des agents est une fonction décroissante du prix de vente sur le marché. Tout d’abord, plus le prix est élevé, moins l’échange est attractif pour le demandeur qui cherchera sans doute des biens de substitution moins chers : on dit dans ce cas qu’il y a un effet de substitution. Ensuite, à revenu donné, une hausse du prix du bien réduit le pouvoir d’achat du consommateur et donc ses quantités demandées (de ce bien) : on parle alors d’effet Revenu. L’intérêt (l’utilité que procure un bien) va généralement décroissant avec les quantités possédées. Il faut donc que le prix soit de plus en plus bas pour compenser cet effet et que le consommateur accepte d’acheter une quantité plus importante d’un même bien.

Des offres et demandes microéconomiques à l’équilibre de marché :

Chaque offreur (demandeur) établit préalablement la quantité de biens qu’il offrirait (demanderait) en fonction du niveau de prix sur le marché. Au niveau macro économique, agrégé (ensemble de la collectivité de la société) il en résulte une offre et une demande globales par simple agrégation des quantités pour chaque niveau de prix donné. Offre globale et demande globale sont obtenues en additionnant pour chaque niveau de prix les quantités individuelles demandées et offertes.

Un mécanisme stabilisateur :

Si l’offre est supérieure à la demande, se produit alors un excès d’offre : les offreurs ne parviennent pas à écouler leur production et doivent donc baisser leurs prix pour accroître le volume de leur vente. Si la demande est supérieure à l’offre, il y a cette fois un excès de demande : les acheteurs sont rationnés ; les offreurs font alors marcher les enchères et augmentent leur prix pour sélectionner les plus offrants des acheteurs. Les lois du marché (variations de prix) sont donc stabilisatrices : en d’autres termes, le prix se stabilise exactement au point où offre=demande. La flexibilité du prix assure la convergence vers l’équilibre qui est ici un équilibre stable. Suivant ces principes, les forces du marché garantissent la convergence vers l’équilibre quelle que soit la situation initiale.

L’Equilibre en Economie :

On dit d’un système qu’il est en équilibre lorsqu’il ne tend pas spontanément à quitter la position dans laquelle il se trouve. Cet équilibre peut être stable, instable ou neutre. S’il est stable, tout mouvement (nécessairement exogène, c'est-à-dire extérieur au système) qui éloigne le système de sa position d’équilibre suscite des forces internes au système qui tendent à l’y ramener.

Il sera dit instable si le moindre mouvement hors de l’équilibre (exogène) suscite des forces internes au système qui éloigne encore d’avantage le système de sa position d’équilibre initial.

L’équilibre sera considéré comme neutre si à la suite d’une perturbation de son équilibre initial, le système ne tend pas à revenir à sa position première mais tend à s’établir dans une nouvelle position d’équilibre. Dans la théorie néoclassique, l’équilibre général existe et il est stable.

L’Equilibre Général :

En économie, on distingue les concepts d’équilibre général et d’équilibre partiel : la notion d’équilibre partiel s’inscrit dans la filiation Marshallienne du courant néoclassique. Cette approche traite de ce qu’il se passe sur un seul marché, ce qu’il se passe sur les autres marchés étant considéré comme figé, donné. On parle à cet effet de raisonnement « toutes choses égales par ailleurs » (Ceteris Paribus). Cette représentation qui a pour avantage sa simplicité (on peut représenter ce qu’il se passe sur un marché par des courbes d’offre et demande et l’intersection entre ces courbes donne respectivement les quantités et le prix d’équilibre) présente toutefois l’inconvénient d’ignorer les interconnections ou interdépendances entre les ≠ marchés. L’approche en termes d’équilibre partiel a donc essentiellement vocation à faire œuvre de pédagogie. Toutefois, en dehors de cas de figure, il convient de raisonner en termes d’équilibre Général. Ors, aujourd’hui une tendance de plus en plus forte est de raisonner en termes d’équilibre partiel et de tirer des conclusions en matière de recommandations de politiques qui sont parfois hâtives. L’approche en termes d’équilibre général s’inscrit, pour sa part, dans la tradition Walrassienne du courant néoclassique. Elle présente la caractéristique de prendre en compte les interdépendances, interconnections entre les ≠ marchés. Un exemple frappant est celui du marché du travail ; en effet si l’on s’en tient à un raisonnement d’équilibre partiel, on serait amené à conclure qu’il faut diminuer le salaire pour augmenter l’emploi. Ors, s’en tenir à cela pour formuler des recommandations de politiques économiques peut s’avérer dangereux, car le salaire est un élément crucial du revenu des

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