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L'Opposition Entre Théorie Est-Elle Insurmontabl

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ocher encore plus de la vérité. Nous avons les théories scientifiques qui peuvent surmonter différentes oppositions car il est possible pour elles, de justifier leurs arguments par l’expérience. En effet, c’est grâce aux oppositions que les scientifiques avancent, cela leur permet de se poser des questions et de prendre leur temps, d’avoir un contrôle précautionneux, d’avoir une rigueur minutieuse pour ne pas « tomber » dans une précipitation de l’esprit qui leur ferait croire aux explications spontanées et fantaisistes. L’opposition apporte cette modestie qu’ont les scientifiques qui les empêche de tenir pour une explication la première idée saugrenue qui leur passe par la tête. De plus, les scientifiques partent du fait que toutes leurs théories partent d’un seul et

même objet : l’Univers. Donc ils en concluent que toutes ces théories sont amenées à se compléter les unes aux autres et à se fondre progressivement dans des théories nouvelles, plus englobantes, plus générales, jusqu’à ce qu’on parvienne à une théorie unifiée qui décrira en quelque équation simple tous les phénomènes de l’Univers. Puisqu’il existe un seul réel, il doit aussi, selon les scientifiques, exister une seule théorie pour en rendre compte. Certain scientifique, à la suite de leurs oppositions ont fini par rassembler des phénomènes en apparence disparates sous une même loi qui les explique tous. A titre d’exemple, l’œuvre de Newton qui voit dans les révolutions des planètes le même phénomène à l’œuvre dans la chute des corps, autrement dit, que les orbites ne sont que des chutes esquivées, perspective sidérante pour son époque, a été remise en cause par Ampère pour, par la suite, remarquant la similitude des équations décrivant les phénomènes électriques et magnétique, jeter un pont théorique entre ces deux disciplines et fonder l’électromagnétisme en 1820. A sa suite, l’Ecossais Maxwell réduit en 1864 l’ensemble des phénomènes électromagnétiques à quatre équations mathématiques dont la portée permit ensuite d'intégrer à la théorie toutes les ondes lumineuses. L'optique fusionnait ainsi avec l'électromagnétisme. En 1914, enfin, le Français Louis de Broglie établit la mécanique ondulatoire, qui rend compte de l'ensemble des phénomènes périodiques. De plus, certaines personnes réussissent à les surmonter simplement par cause de facilité. C’est pourquoi, selon la célèbre formule de Guillaume d'Occam, "il ne faut pas multiplier les entités sans nécessité". En langage moderne : si l'on peut sans dommage se passer d'une hypothèse, on la supprime. Ce précepte, connu sous le nom de "rasoir d'Occam", détermina le succès de l'hypothèse héliocentriste de Copernic sur la théorie astronomique géocentriste énoncée par Claude Ptolémée dans l'Almageste. Les prédictions de Copernic ne sont ni plus exactes ni plus complètes que celles de Ptolémée : elles sont seulement beaucoup plus facile à calculer. En somme, si les astronomes ont préféré Copernic à Ptolémée, et fait chanceler l'Eglise sur ses bases, c'est seulement parce que le système copernicien fait économiser du papier, de l'encre, et du temps. Par la suite, l’évolution Humaine, suite aux progrès et aux innovations, à apporté un mouvement clé du XIXème siècle : le positivisme d'Auguste Comte. Selon lui, après une "jeunesse théologienne" et une "adolescence métaphysique", l'humanité a enfin atteint sa "maturité positive", où triomphe la science déterministe et utilitaire. L'humain, désormais, s'intéresse à des problèmes qu'il peut effectivement résoudre, renonce aux "grandes questions" du type "Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?" ("Questions d'enfant", aux yeux de Comte), et s'engage sur la voie d'un progrès scientifique. A terme, l'humanité atteindra à la fois une connaissance intégrale de l'univers et une parfaite maîtrise de celui-ci. Ce dernier état se présente comme "fixe et définitif". Conception d'un Univers

déterministe, régi par la loi de causalité, le positivisme constitue une généralisation optimiste du rationalisme cartésien. Enfin, l’évolution scientifique permet également de surmonter certaines oppositions théoriques. Aujourd’hui, de nombreuses évolutions sont du à l’opposition de théories qui on permises de faire avancer les choses. Ces oppositions ont un côté positif si elles ouvrent un débat permettant à chacun de comparer son point de vu, de les mettre en balance ou d’accepter de les compléter. On peut citer ici les oppositions de théories sur les nouvelles technologies amenant les innovations, d'une part, qui ont révolutionné tous les aspects de la vie quotidienne ; et d'autre part, du fait même qu'elles "marchent", ont justifié et prouvé, de facto, le bien-fondé des théories d'où elles surgissent. Main dans la main, le scientifique et les ingénieurs engagent la science sur la voie du progrès, et la société sur celle de l'industrialisation. Les commodités de l'existence se développent à une vitesse stupéfiante, améliorant la qualité de la vie et la longévité : maîtrise de l'électricité, découvertes médicales, avancées majeures en optique et en métallurgie, hybridations pour améliorer les rendements agricoles, études systématisées de la botanique, de la zoologie, de la chimie, automatisation des productions, des transports, des communications... Les résultats des théories appliquées dépassent toute espérance. Cela dénote d’une grande ouverture d’esprit et d’une recherche de la vérité au sens spirituelle du terme. Ainsi, dans le domaine artistique nous sommes à même aujourd’hui de convaincre et de donner un sens spirituelle aux différents mouvements picturaux. Grâce à des philosophes qui depuis longtemps ont opposé leurs théories. Exemple d’Hegel qui reconnaissait l’impossibilité d’atteindre la beauté universelle, ou bien de Platon qui pensait que la peinture était un métier comme les autres ou encore Léonard de Vinci et Eugène de La Croix qui pensaient que la peinture avait une valeur spirituelle et rattachait les couleurs primaires aux sentiments ou aux concepts essentiels. L’opposition entre théorie a permit de ne pas se laisser influencer par ses émotions et accepter qu’il y a toujours des côtés bénéfiques à reconnaitre que d’autre peuvent avoir des connaissances différentes mais tout de même utile à la découverte de la vérité. Elle ne peut être surmonté et positive que si chacun va vers l’autre en faisant preuve d’une grande tolérance en étant à l’écoute de l’autre pour pouvoir partager cette opposition de théories et la faire progresser vers une recherche de la vérité. Cette opposition entre théories, si elle est associée à un travail d’équipe en ayant toujours à l’esprit cette recherche incessante de la vérité amène, comme en médecine, la découverte de nombreux médicaments ou techniques chirurgicales qui aujourd’hui ont complètement changé la vision des choses et de l’avenir de l’Homme.

On aimerait que toutes les théories se rejoignent pour arriver à une seule vérité, mais c’est sans compter sur les pensées de chacun qui remettent une incertitude sur les théories qui auraient pu être considérées comme vraies. En effet, il s’avère que certaines oppositions entre théories ne peuvent être démontrées. Les théories morales, sur la religion et bien d’autres ne peuvent être expérimenté en laboratoire. Ces théories trouverons toujours des obstacles, car qui dit théories dit opinions et il y aura toujours des personnes avec des opinions différentes, donc au fond on ne saura jamais qui à tord et qui a raison.

Tout d’abord, pour pouvoir s’opposer à une théorie, il faut avoir ses propres opinions et donc ses propres arguments. Or, un argument est une raison de penser que ce que l’on dit est vraisemblable. C’est-à-dire, ce qui est susceptible d’être vrai, avec un degré de probabilité plus ou moins élevé. Donc, le raisonnement argumentatif, en toute rigueur ne peut établir que la vraisemblance d’une idée donnée. Or, on parle de vraisemblance, et non de vérité ! Les arguments ne possèdent en aucun cas la force d’une preuve véritable. En parlant de vraisemblance, citons alors ce que nous avons vu précédemment. En effet, nous avons vu que l’évolution pouvait remettre en cause les théories donc, on peut en conclure qu’il y aura toujours une part d’incertitude. Des théories ont pu se rapprocher, comme celles de la religion et de la science, mais au fond : ont-elles aboutit à une vérité universelle ? Y a-t-il eu ce « Big-bang » ? Dieu est-il véritablement le seul et unique créateur de ce monde ? Il y aura toujours des personnes pour et d’autre contre, puisque l’Homme est libre de son propre entendement. A titre d’exemple, il est évident que le soleil tourne autour de la terre (c’est ce que l’on voit) alors que la science nous montre que c’est le contraire qui est « vrai ». D’après Bachelard « L’opinion a, en droit, toujours tort ». Sous entendu, si l’opinion peut énoncer « en fait » des vérités, il n’empêche « qu’en droit », il faut la rejeter. Elle a toujours tort car elle ne pense pas, affirme sans méthode et désigne les objets uniquement par leurs utilités. L’opposition apparaît comme le premier obstacle que la science doit surmonter pour se constituer. Or, si la science doit la surmonter,

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